The Casters
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Lulu-sama
Racineleretour
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Le cabanon :: Le cabanon :: Fan fiction
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Re: The Casters
Faut dire que dans toutes les histoires que j'ai lu, manga, BD, roman, nouvelles, on se moque toujours de la religion chrétienne. Comme Fullmetal Alchemist, Devil Devil, One Piece, l'aprenti épouvanteur... PARTOUT! Et cet istoire ne fais pas exeption, on dirais...
Ouaou! ^^
J'adore le coté malin et intelligent de la fille
Ouaou! ^^
J'adore le coté malin et intelligent de la fille
Re: The Casters
Je suis vraiment désolé d'avoir pas posté la suite plus tôt, la voici :
- Spoiler:
- Morte de faim, et malgré la méfiance qu’elle pouvait avoir vis-à-vis de ce typer, la petite fille accepta de le suivre. Une fois à l’intérieur du restaurant, on leur trouva une table pour deux et on leur donna la carte.
« Alors ? Tu vas prendre quoi ? Demanda l’homme.
- Je peux prendre quoi ?
- C’que tu veux. » Répondit-il en souriant.
Kathy commanda une grande quantité de plats qu’elle mangea sans le moindre problème.
« T’avais la dalle apparemment ! Lui dit l’homme.
- … oui.
- Il faut que j’te parle. Voilà : j’ai un gros problème et j’aimerais que tu m’aides.
- un gros problème ?
- Ouais, j’ai un machin que je dois vendre, mais j’ai vraiment le trouille ; tu crois que tu pourrais m’aider ?
- Où et quand est-ce que vous devez vendre ?
- Près d’une petite route, ce soir.
- A qui ?
- Je sais pas, mais ma … société, m’a envoyé depuis Paris pour vendre ma marchandise, mon employeur va me tuer s’il découvre que je n’ait pas vendu mon stock.
- Et pourquoi est-ce que vous voulez que je le fasse ?
- T’as vraiment l’air d’une petite qui a de la ressource. »
Le motard se dépêcha de payer, puis, Kathy et lui quittèrent le restaurant. Dehors, il faisait déjà nuit, et la petite fille avait de plus en plus peur, peur surtout de e que cet homme li ferait si jamais elle refusait. Ils montèrent sur la moto, puis on démarra.
« Monsieur, su jamais je réussie, demanda Kathy, qu’est-ce qui va m’arriver ?
- J’te ramènerais à Paris si tu veux, t’auras enfin un toit et tu pourras bouffer sans avoir à piquer aux autres.
- Et si jamais je rate ?
- Tu vas pas rater, j’te fais confiance. »
Kathy était un peu troublée, c’était bien la première fois qu’elle entendait ça depuis bien longtemps.
La moto s’arrêta au bord de la route, mais le motard laissa les phares allumés. Il faisait maintenant terriblement froid. Kathy était en T-shirt, mais était habituée à ce genre de température. Brusquement, une lumière se fit voir au loin, puis soudain, elle se divisa et un bruit de moteur se fit entendre ; c’était la moto du client ? L’engin s’arrêta, et Kathy fut alors surprise de voir la mère de Mathilde descendre du véhicule.
« Quoi ?! Toi !? S’exclama la femme, qu’est-ce que tu fous là Kathy ?
- On m’a dit de vous vendre ça, dit-elle en tendant les deux paquets de cocaïne, c’est 15 000 francs.
- Comme si j’allais donner une somme pareille à une gamine ! ça te suffit pas d’être une bâtarde ?! Faut maintenant que tu ...
- 15 000 francs, répéta-t-elle froidement.
- Tu crois que je vais accepter qu … J’ai derrière moi un copain armé qui est prêt à vous tuer si vous refuser. Qu’est-ce qui me fait dire que c’est pas une de tes ruses pour me faire la nique ? »
Un grand sourire s’afficha sur le visage de Kathy, et ses sourcils se froncèrent, donnant à son visage un air terrifiant.
« Vous voulez vraiment pas me croire ? Ok, c’est vous qui allez vous faire trucider après tout.
- T … tu crois m’intimider ?
- Alors ? Vous prenez ou pas ?
- D … d’accord, t’as gagné, mais je te jures que tu ne remettra jamais un pied à Thioria !
- Je m’en fous ! »
La mère de Mathilde jeta alors une valise par terre, Kathy se pencha, l’ouvrit, vérifia le contenu, la referma, puis passa les sachets de cocaïne en disant :
« Au fait ! Vous dites que j’ai tord de vendre ça, mais est-ce que vous croyez que vous êtes pas fautive d’acheter ?
- Ta gueule ! » Hurla la mère e Mathilde en rangeant les sachets de cocaïne et en enfourchant sa moto.
L’instant d’après, elle était partie.
Le motard s’approcha de Kathy, se rendant de nouveau visible avec la lumière des phares derrière lui.
« T’es vraiment débrouillarde tout, dit-il en ramassant la malle.
- Je fais c’que je peux ; maintenant, c’est à vous de tenir votre promesse. »
Il éclata de rire.
« Pourquoi est-ce que je prendrait la peine de te ramener ? Puisque tu ne sers plus à rien.
- Ordure ! Cria Kathy, vos aviez promis !
- Les promesses n’engagent que ceux qui croient. »
Kathy était totalement déstabilisée, mais pourtant, en moins de quelques secondes, un petit sourire lui apparut et elle dit très calmement :
« Vous avez remarqués qu’il faut un code pour ouvrir cette malle ? »
L’homme regarda, et en effet, il y avait un système de fermeture à code sur la malle.
« Et il se trouve, continua la petite fille, que j’ai reçu de cette femme un petit papier avec le code écrit dessus.
- Il est où ce papier ?
- D’abord vous m’amenez à Paris, et ensuite, je vous files le code. Vous pouvez toujours essayer de me tuer pour l’avoir, mais dans ce cas, le papier sera recouvert de sang et le code illisible.
- C’est pas du bluff que t’es en train de me faire là ?
- A vous de voir.
- … bon, d’accord, t’as gagné, monte à l’arrière de la moto. » Grommela-t-il en remettant son casque.
La petite fille, un sourire joyeux sur le visage, monta à l’arrière de la moto, et se cramponna fermement. Le véhicule démarra quelques secondes plus tard, et Kathy sentie de nouveau cette sensation intense qu’était la vitesse, mais une autre sensation prit très rapidement le dessus, la fatigue. La petite fille ferma bien malgré elle ses yeux, et, agrippée à l’homme, espérait juste qu’elle ne tomberait pas … et que le motard ne se rende pas compte que le système de verrouillage de la malle était cassé.
Racineleretour- Modo
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Re: The Casters
merci Triple B !
t'es tout pardonné, t'inquiète ù.ù
t'es tout pardonné, t'inquiète ù.ù
- Spoiler:
- je me dis le Franck, c'est pas le genre de mec à s'arrêter sur une valise qui s'ouvre pas...
vu que c'était pas une malette blindée, il aurait pu l'ouvrir avec n'importe quoi... non ? ^^
mais bien contente que la pov' bonne femme (la moman de mathilde) raque un peu...! é é
Lulu-sama- You have no Idea how Active
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Re: The Casters
En fait, Franck a peur d'abimer ce qui se trouve à l'intérieur de la valise, et c'est pour ça qu'il se dit qu'il est mieux d'avoir le code que de tenter quelque chose de stupide.
Racineleretour- Modo
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Re: The Casters
Mais y'a un p'tit blême a propos de tes fics...
Y'a souvent des lettres qui manques et des mots avec des fautes...
Par exemple, t'a mis:
<<- 15 000 francs, répéta-t-elle froidement.
- Tu crois que je vais accepter qu … J’ai derrière moi un copain armé qui est prêt à vous tuer si vous refuser. Qu’est-ce qui me fait dire que c’est pas une de tes ruses pour me faire la nique ? »
Désolée, mais moi j'avais pas comprise qui parlait...
Mais sinon, c'est trop stylé! °.°
Continuuuu! ^^
Y'a souvent des lettres qui manques et des mots avec des fautes...
Par exemple, t'a mis:
<<- 15 000 francs, répéta-t-elle froidement.
- Tu crois que je vais accepter qu … J’ai derrière moi un copain armé qui est prêt à vous tuer si vous refuser. Qu’est-ce qui me fait dire que c’est pas une de tes ruses pour me faire la nique ? »
Désolée, mais moi j'avais pas comprise qui parlait...
Mais sinon, c'est trop stylé! °.°
Continuuuu! ^^
Re: The Casters
oh c'est pas méchant, et pis nous en lisant, on sait comprendre ce que Triple B a voulu dire ^^
comme d'hab, j'ai hâte d'avoir la suite ^^
comme d'hab, j'ai hâte d'avoir la suite ^^
Lulu-sama- You have no Idea how Active
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Re: The Casters
La voici :
- Spoiler:
- Kathy avait toujours les yeux fermés, mais sentait malgré tout qu’elle était allongée dans un lit. Elle essaya de se redresser, mais elle se sentie beaucoup trop fatiguée, et retomba bien rapidement. Elle ouvrit alors – mais non sans peine – ses yeux, et s’aperçue qu’elle se trouvait juste à côté d’une cheminée dans laquelle brûlait un grand feu. La jeune fille tourna la têt et vit Paul qui se trouvait au fond d’une chaise, en train de boire bien tranquillement une tasse de thé.
« J’suis où ? Demanda-t-elle au jeune homme.
- Au chalet, répondit Paul.
- Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Pourquoi j’suis dans ce lit ?
- Y’a un docteur qui est venu après que tu sois tombée dans les pommes, il a dit que t’avais de bonnes blessures, mais que si tu te reposait bien, ça devrait guérir rapidement.
- Ça fait combien de temps que je pionce ?
- Presque 12 heures.
- Elle est là Lucie ? »
Paul fini sa tasse de thé, puis la posa sur une table.
« Je vais aller voir. » Dit-il en se levant de son siège et en quittant la pièce.
Une fois que la porte se fut refermée, Kathy était toute seule fans la pièce. Elle leva très légèrement la tête, souleva la couverture sous laquelle elle se trouvait et vit que son ventre et sa poitrine étaient recouverts de bandages complètement rouges. En réfléchissant, la jeune fille se remémora ce qui lui était arrivé, à savoir la rencontre avec le sanglier, sa charge, et surtout ce désir qu’elle avait eut de mourir ; sauf que la bête avait totalement manqué son coup.
« Ça va ? Demanda Lucie en entrant dans la pièce, les mains dans les poches.
- Pff.
- Tu crois que je suis allé tout dire à JB, pas vrai ?
- A ton avis ?
- Nan, j’lui ait dit des bobards.
- … merci.
- J’comprends que t’ai pas vraiment envie de parler, mais écoute moi, vouloir te suicider, comme ç’a été la cas avec la sanglier, ne te servira à rien.
- Qu’est-ce que t’en sais ?
- J’vais retourner dans ma chambre, si jamais tu veux me parler, demande à Paul de venir me chercher. »
Sans dire un mot de plus, Lucie se redressa et quitta la pièce ; Paul s’approcha de Kathy, et dès qu’il eut fini de déplier une chaise, il reprit place et recommença une nouvelle tasse de thé.
Racineleretour- Modo
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Re: The Casters
ah autant je l'aimais pas au début la Lucie, que maintenant, j'l'aime bien ;p
j'ai eu un petit temps au début, les 3 premières lignes, avant de me dire.... mais oui on est enfin revenu au chalet !
(neuneuse)
tu sais bien maintenir le suspens, tu m'énerves !!!! XD
j'ai eu un petit temps au début, les 3 premières lignes, avant de me dire.... mais oui on est enfin revenu au chalet !
(neuneuse)
tu sais bien maintenir le suspens, tu m'énerves !!!! XD
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Re: The Casters
Le paule qui bois une tasse, qui part... Puis qui re-boit une tasse =_='
Trop cool! Trop cool!
Vivement la suite! :3
Trop cool! Trop cool!
Vivement la suite! :3
Re: The Casters
En fait, j'ai également le suspence, puisqu quand j'écris, je ne sais pas ce qui va se passer ensuite, et donc, mystère total pour moi quand je rédige !
Racineleretour- Modo
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Re: The Casters
lol !
le mec qui se fait des frayeurs tout seul en écrivant sa fic
d'ailleurs tu n'écris plus la suite...? à cause de Phèdre ? (au passage, toujours aussi terribles les actes)
le mec qui se fait des frayeurs tout seul en écrivant sa fic
d'ailleurs tu n'écris plus la suite...? à cause de Phèdre ? (au passage, toujours aussi terribles les actes)
Lulu-sama- You have no Idea how Active
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Re: The Casters
Non, non, c'est pas à cause de ça, en fait ... je sais pas pourquoi. Je met tout de suite leprochain chapitre !
- Spoiler:
- Cela faisait maintenant plusieurs heures que la moto de Franck parcourait la route, et l’homme commençait à ressentir à son tour les effets de la fatigue. Il parvint heureusement à trouver une petite auberge assez rapidement il réveilla alors Kathy qui le suivit en titubant pendant quelques instants, puis lorsqu’elle fut assez réveillée, en marchant normalement
« Bonjour, je vais prendre une chambre pour deux, dit Franck au guichet de l’auberge.
- Ok, mais si vous avez une moto, je vous conseillerait plutôt de rester pendant quelques jours.
- Pourquoi ?
- La météo a annoncée du verglas sur les routes pour demain ; vous vous fracasseriez la gueule.
- Vous savez combien de temps ça va durer ?
- Non, mais votre seule chance de pas vous retrouver bloqué, c’est de prendre la route et foncer hors de notre bled avant que le verglas ne soit foutu sur les routes »
Franck se tourna vers Kathy et regarda ses yeux ornés de scènes noirs pendant quelques instants.
« On va prendre la chambre pour quelques jours finalement.
- Ok, elle est à l’étage. » Dit l’aubergiste en passant la clé.
En montant à l’étage, ils croisèrent une bande de gamins qui s’amusaient à courir dans le couloir et leur mère les poursuivait pour les ramener dans leur chambre. Il y en avait trois, deux filles et un garçon, devant bien avoir l’age de Kathy. La petite fille ne les aperçu qu’une fraction de seconde, elle les enviait tant : eux au moins, ils avaient une mère.
La chambre de Franck et Kathy était assez agréable ; il y avait bien deux lits, un beau tapis sur le sol, une belle table et une salle de bain.
« Ah ! Quand je penses combien de temps j’ai du bosser pour avoir une salle e bain convenable à Honco, soupira Franck en s’allongeant sur son lit.
- Honco ? Demanda Kathy en découvrant les robes de chambres qui se trouvaient dans la salle de bain.
- Non, non, oublie.
- Je peux prendre une douche.
- Vas-y. »
Kathy se déshabilla et se rendit brusquement compte à quel point ses vêtements empestaient, elle les mit alors dans le lavabo et ouvrit le robinet pour voir s’échapper s’en échapper un liquide noirâtre. Sans y faire attention, elle mot ses habiles à sécher, entra dans la douche et alluma l’eau.
Lorsqu’elle sortit de la douche quelques minutes plus tard et qu’elle eut enfilé un des peignoirs, elle se sentait tellement bien qu’elle s’écroua littéralement sur son lit et s’endormie en moins d’un instant
A son réveil, la petite fille se rendit compte qu’il faisait noir dehors. Elle sortit du lit, alla à la salle de bain et trouva ses vêtements parfaitement secs et chauds ; lorsqu’elle les pressa contre elle (comme s’il s’agissait d’un doudou), elle fut heureuse de constater qu’ils sentaient bons
A cet instant, Franck entra dans la pièce avec un plateau en main, dessus, se trouvait tout un dîner. Il le posa sur le lit de Kathy, juste à côté d’elle, puis dit :
« Tu t’es enfin réveillée à ce que je vois.
- J’ai dormis longtemps ?
- Il est 20h là, t’as dormie toute la journée. J’ai jamais vu quelqu’un d’aussi claqué. »
La petite fille ne répondit pas, mais mangea très rapidement tout ce qu’il y avait sur le plateau, sans perdre de vue que dans le fond, Franck voulait d’elle la combinaison, méfiance était donc de rigueur.
Une fois le dîné terminé, la petite fille eut à nouveau sommeil, et bien que ce ne soit pas de manière aussi importante que la fois précédente, elle n’avait plus envie que d’aller se coucher.
« Au fait, dit Franck alors que Kathy allait se mettre au lit, on va rester ici pendant quelques jours, je suis allé voir dehors et c’est pas du mytho cette histoire de verglas.
- Y’a vraiment aucun moyen d’avancer ?
- Non, à moins de vouloir se suicider. »
La petite fille ne demanda rien de plus, se glissa sous la couette et s’endormie très rapidement.
Le lendemain matin, Kathy se réveilla très tôt, avant même que le soleil ne se lève. Elle avait enfin l’impression d’avoir fait le plein d’énergie, ne ressentant plus la fatigue. Mais comme Franck n’était pas encore réveillé et qu’elle ne connaissait pas bien l’endroit, la petite fille attendit.
Lorsque Franck se réveilla enfin, il prit rapidement sa douche, puis, ils allèrent tous les deux en bas pour prendre le petit déjeuner. La salle était pleine à craquer, mais pourtant, ils parvirent à se trouver deux places à côté d’une fenêtre.
« Vous prenez ? Demanda le serveur.
- Œuf, toast et chocolat chaud, dit Franck.
- Même chose. » Dit Kathy.
Le serveur disparut dans la cuisine et Franck demanda discrètement à la petite fille :
« Tu sais c’que t’as refilé à la dame l’autre soir ?
- Non.
- C’est un très mauvais produit que tu ne dois jamais prendre.
- Vous êtes vraiment une ordure !
- J’ai pas le choix ! J’aimerais bien, mais le Boss m’oblige à vendre ça, je fais ça pour vivre !
- On a toujours le choix.
- J …
- Mais la femme à qui le produit a été vendue …
- Elle sait qu’elle se met en danger, mais elle s’en contrefout apparemment ! Au fait, en écoutant la discussion entre elle et toi, j’ai l’impression que tu connaissait déjà cette pouffe.
- Oui et je la déteste.
- Eh ben voilà ! Tu regretterais vraiment si elle crevait dans ce cas ? »
Franck venait de marquer un point, mais Kathy savait qu’il avait tord, mais de la façon dont c’était exposé, on aurait dit qu’il avait raison. Le petit déjeuner arriva.
« Bon alors, tu vas faire quoi aujourd’hui ? Demanda Franck.
- Y’a d’autres enfants, je vais voir si je peux être ami avec eux.
- De mon point de vue, c’est pas vraiment des gens que je prendrais comme copains.
- Mais ça fait vraiment longtemps que j’ai pas eu de vrais copains. » Dit-elle en baissant la tête.
Franck la regarda pendant quelques instants.
« Vas- si tu veux, j’suis pas ton père, j’suis pas là pour t’interdire des trucs ! Mais j’te conseille quand même de faire gaffe.
- Promis ! » Répondit-elle en souriant.
Elle termina rapidement son petit déjeuner et courue dehors, là où se trouvaient les trois autres gamins.
« Salut. » Dit-elle en s’approchant d’eux.
Ils se tournèrent vers elle et la regardèrent pendant quelques secondes.
« T’es qui ? Demanda le seul garçon de la bande.
- Kathy, et toi ?
- Marc, et les filles là, c’est Sophie et Morgane.
- ‘lut, grommelèrent les deux filles comme si elles avaient du s’arracher les entrailles afin d’articuler ce son.
- Pourquoi t’es venue au fait ? Demanda Marc.
- J’voulais savoir si on pouvait … être copains. »
Les trois gamins éclatèrent de rire et se tordirent pendant quelques instants, mais Sophie s’arrêta bien vite et prit les deux autres à part. Kathy n’avait aucun soupçon ni même méfiance particulière.
« On veut bien, dit Marc en revenant en face de Kathy, mais il faudra nous apporter 1 000 francs.
- 1 000 francs ?! S’exclama Kathy.
- C’est ça, et t’as jusqu’à demain midi.
- Mais 1 000 francs c’est beaucoup trop pour …
- Et si tu le fait pas, tu vas déguster ! » Dit Marc en faisant craquer ses poings.
Kathy pâlit, jamais elle ne pourrait trouver une somme pareille en si peu de temps, et elle ne savait absolument pas se battre. Sans qu’elle ait eu le temps d’articuler le moindre son, les trois gamins avaient disparus. La petite fille était toute seule.
Racineleretour- Modo
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Re: The Casters
Faut voir ...
Voici un nouveau chapitre, le seul de toute la saga que je n'ait pas rédigé sur un cahier, mais sur une grande feuille ... enfin, 4 dans ce cas-ci.
Voici un nouveau chapitre, le seul de toute la saga que je n'ait pas rédigé sur un cahier, mais sur une grande feuille ... enfin, 4 dans ce cas-ci.
- Spoiler:
- Il pleuvait dehors, la chambre semblait étrangement noire à Kathy, et elle remarqua pour la première fois le papier peinte blanc. La petite fille s’allongea sur le lit et réfléchit à la façon dont elle pourrait bien trouver 1 000 francs. Son regard tomba alors sur la valise où se trouvait l’argent de la vente ; il était certain que Kathy pourrait trouver très facilement l’argent dont elle avait besoin à l’intérieur. Elle se leva, s’approcha de la valise et s’apprêtait à la saisir lorsque la porte de la chambre s’ouvrit. Kathy sentie son cœur se contracter dans sa poitrine et voyait déjà ce à quoi elle aurait le droit lorsque Franck verrait qu’elle allait se servir dans la valise. Mais pourtant, les secondes filaient et Franck n’entrait toujours pas. Kathy souffla : ce n’était que le vent ; sauf que la peur qu’elle avait eu était bel et bien réelle, et elle ne voulait pas prendre de risques de ce côté-là.
Elle prit alors son courage à deux mains et alla en bas. Là, elle trouva les trois gamins.
« T’as déjà le pognon ? Demanda Marc en la voyant arriver.
- Tu peux te le foutre ou j’pense ton fric ! » Répondit la petite fille en croisant les bras et en fronçant les sourcils.
Sophie et Morgane se mirent de part et d’autre de Kathy et Marc répondit :
« Ok, comme promis, tu vas déguster ! »
Kathy se rendit brusquement compte qu’il n’y avait aucun adulte autour d’elle pour lui venir en aide, elle était seule. Sophie et Morgan se saisirent d’elle et on l’amena dehors. Le cortège avança pendant quelques minutes et on arriva en face d’un énorme trou.
« Balancez la marchandise ! » Dit Marc.
Kathy fut brusquement envoyée dans le trou et se rendit compte avec frayeur qu’elle chutait dans ce qui devait être une galerie souterraine. Elle allait mourir, elle en était certaine. Même si ce n’était pas une vie terriblement chouette, ç’aurait été bien si elle avait durée un peu plus longtemps. Mais soudain, la petite fille sentie ses fesses heurter quelque chose de solide, mais la chute ne s’arrêta pas et le postérieur de Kathy ne quitta pas l’objet.
Elle atteint enfin le fond, mais en glissant le long du toboggan sur lequel elle était tombée. Encore une chance, sinon elle serait morte à coup sûr. Sauf qu’elle se trouvait maintenant à plus de 40 mètres sous la surface et que la lumière du jour ne lui paraissait plus qu’un rêve lointain.
En se redressant, la petite fille se rendit compte que ses vêtements étaient complètement trempés et regardant autour d’elle, vit qu’elle avait atterrit dans une immense chambre, juste à côté d’une rivière qui semblait prendre ses sources dans une autre galerie. Morte de peur en se rappelant brusquement dans quelle situation elle était, la petite fille fonça vers le tunnel par lequel elle était tombée, et essaya désespérément d’escalader les parois, mais elles étaient beaucoup trop raides et beaucoup trop glissantes. Malgré tout les efforts que Kathy y mit, ce fut l’échec à chaque fois.
Elle abandonna finalement et s’affaissa contre une stalagmite, pensant à ces gamins qui l’avaient précipité dans le trou, tout ça parce qu’elle n’avait as voulu trahir ce qu’elle considérait comme un ami. N’avait-elle pas encore compris que les vrais amis n’existent pas ?! Si elle n’avait pas été maligne quelques jours auparavant, cet « ami » l’aurait laissé à Thioria.
« Merde ! Je veux pas mourir ! » Cria-t-elle.
Elle fit alors un effort et se ressaisit : ce n’était pas en pleurnichant que les choses allaient s’arranger ! Elle se redressa et essaya de repérer une autre issue. Cherchant, la petite fille se rendit compte qu’elle pourrait sortir par la galerie où passait la rivière. Elle s’y engouffra alors et avança dans une direction qui lui semblait être la bonne.
Le lieu était obscur et humide, mais c’était toujours mieux que mourir. Pendant une bonne heure, la petite fille continua à avancer et arriva finalement jusqu’à une seconde chambre, mais beaucoup plus petite que la première, et sans aucune issue.
Kathy alla jusqu’au fond de la chambre pour voir s’il n’y avait pas une minuscule fente dans laquelle elle aurait la possibilité de se faufiler. Mais en tâtant la paroi du fond, la petite fille se rendit compte que des lettres étranges apparaissaient dessus ; de couleur bleue fluo, elles n’étaient d’aucun alphabet connu de l’homme. Kathy les regarda pendant quelques secondes, mais entendit soudain un bruit derrière elle. En se retournant, elle aperçue une femme habillé d’une robe bleue et couverte de bijoux.
« B … bonjour, dit Kathy, qui êtes …
- Je suis la gardienne de cette stèle … et je vais devoir te tuer.
- Hein ?! S’exclama la petite fille, m … me tuer ?!
- Oui ; puisque tu as vu cette stèle ; tu vas retourner à la surface et tout raconter.
- Mais je vais pas le raconter, promis.
- Ils disent tous ça, répondit la gardienne. La dernière fois que j’ai laissé filer quelqu’un, j’ai dû me charger d’un groupe de 30 explorateurs qu’il avait ramené quelques jours plus tard. »
La gardienne envoya soudain une boule de lumière en direction de Kathy, elle eut tout juste le temps de l’éviter que la boule explosa une demi seconde plus tard. La petite fille se trouva projetée quelques mètres plus loin par l’on de choc et heurta violemment une paroi.
« C’est pas la peine, dit la gardienne, tu te fatigue pour rien.
- M … m … mais si vous me tuez, on va venir chercher ici en premier, dit Kathy en tremblant, on m’a vu traîner près du trou y’a une heure et si on voit que j’ai disparu, on descendra ici à coup sûr.
- Vraiment ?
- Oui ! Oui ! »
La petite fille espérait intérieurement que la gardienne croit ce baratin, sa vie en dépendait.
Les choses semblaient aller dans le bon sens, puisque la gardienne s’assit sur un rocher et afficha une mine complexée ; la gardienne réfléchit pendant quelques minutes pendant lequel Kathy sentait son cœur sur le point de s’arrêter.
« J’ai une idée ! Dit la gardienne en se redressant, je vais te laisser la vie sauve et te faire sortir d’ici, mais je t’interdis de parler de ce que tu as vu ici. Je vais donc te filer quelque chose qui me permettra de toujours avoir l’œil sur toi.
- Hein ?
- Je vais te donner un pouvoir grâce à la stèle ! Tu acquérra de la puissance, mais dès que tu parleras de cette stèle, je t’entendrais !
- Mais je ne veux pas de pou … »
La gardienne toucha alors la stèle et une lumière surpuissante s’en dégagea. Kathy sentie brusquement son corps brûler de toute part et se roula désespérément dans l’eau glacée de la rivière, mais en vain. La douleur était telle que la petite fille eut l’impression qu’elle allait mourir.
La gardienne lâcha alors la stèle et la lumière cessa ? Elle s’approcha alors de Kathy qui gisait immobile dans la rivière, seul son visage pâle était hors de l’eau. Souriant, la gardienne murmura :
« Va ! C’est normal que tu sois morte ! Ça fait mal d’accueillir un pouvoir. »
Mais brusquement, Kathy ouvrit les yeux et se redressa, sous le regard légèrement surpris de la gardienne. La petite fille regarda autour d’elle pendant un instant, puis, revenant sur la berge et s’écroulant par terre, demanda :
« J’ai votre « pouvoir là ?
- Oui
- J’ai pas l’impression que quoi que ce soit ait changé, vous êtes vraiment sûre que …
- Tu peux tuer les gens si tu veux.
- Mais je ne veux pas tuer moi !
- Il y a toujours quelqu’un que l’on veut tuer.
- Je veux seulement sortir de cette grotte ! Je ne veux pas de pouvoir surnaturels !
- Ne t’en fait pas, tu vas sortir. »
La gardienne fit alors apparaître une boule de lumière qu’elle envoya sur Kathy.
« Mais n’oublies pas que si jamais tu raconte ce que tu as vu ici, couic ! »
La petite fille se retrouva brusquement à côté du trou dans lequel elle avait été précipitée, mais à l’extérieur. Elle pouvait apercevoir l’auberge au loin. Elle se sentait tellement bien que c’en était indescriptible … mais pour le moment, elle devait retourner à l’auberge.
Cependant, lorsqu’elle s’approcha, elle aperçue Marc, Sophie et Morgan. En la voyant arriver, ils devirent pâles et hésitèrent à s’enfuir pendant un instant, mais finalement, Marc prit confiance en lui et se mit en travers du chemin de Kathy.
« Alors ? On dirait que t’es sortie du trou, fit-il remarquer.
- Ta gueule toi ! Dit-elle en fronçant les sourcils, j’ai à causer à tes vieux !
- Je crois pas, nan ! »
Kathy allait reprendre sa course, mais à peine eut-elle avancée que Marc lui fit un croche-patte et elle se ramassa dans la boue et l’herbe humide.
« De toute façon, dit Marc, ce sera ta parole contre la nôtre ; nous, ça fait des années qu’on vient ici avec nos parents et tout le monde nous adores. Alors ? Tu vas te taire ?
- Là, tu te fout le doigt dans le cul mon gars ! »
Marc retroussa ses manches et fit craquer ses poings.
« Ok, c’est toi qui voit après tout. »
Il balança alors son poing en direction de Kathy, mais la jeune fille, voulant se protéger, l’attrapa. Marc et elle se figèrent.
« Qu’est-ce qui se passe ? » Demanda Morgan.
Brusquement, les yeux de Marc devirent blanc, du sang dégoulina de sa bouche et il tomba raide mort par terre ; Kathy, elle, recula violement et regarda avec frayeur le corps qui se trouvait par terre.
Sophie et Morgan hurlèrent. La première attrapa brusquement Kathy par le col et lui cria :
« Qu’est-ce que tu lui a fait petite salope ?!
- Moi ? Demanda la petite fille ne parvenant légèrement à se calmer, mais rien, rien du tout.
- Il est mort ! » Cria soudain Morgan qui venait de tâter le pouls
Furieuse, Sophie gifla Kathy et l’envoya par terre, elle se mit à lui envoyer un torrent de coups.
« Salope ! Salope ! » Hurla-t-elle.
Quelques secondes plus tard, un cri perçant se fit entendre.
Trois heures passèrent, un des clients de l’auberge venait pour faire sa balade du soir lorsqu’il aperçu les cadavres devant lui. Alarmé, il appela tout de suite la police. Elle fut là en moins de quelques minutes.
« Donc, on a trois gamins, un garçon et deux filles, dit l’adjudant, est-ce qu’on connaît leur identité ?
- Sûr, c’est Marc, Sophie et Morgan Minder, ça fait des années qu’ils viennent ici avec leurs familles.
- Le médecin légiste, y dit quoi pour les causes du décès ?
- Aucun blessure extérieure.
- Vraiment rien ?
- Vraiment. Il parait que leurs cerveaux auraient étés broyés.
- Mais qu’est-ce que c’est que cette connerie ? »
De cette journée, les policiers se rappellerait de l’étrange facteur de la mort de Marc, Sophie et Morgane, leurs parents se rappellerait du visage de leurs enfants lorsqu’ils leurs seraient montrés à la morgue, Kathy, elle, se souviendrait des boules.
Racineleretour- Modo
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Re: The Casters
- Spoiler:
- ah j'savais que Franck c'était un de l'oragnisation ^^ mais je sais pas encore s'il est dans le TopTen
quand tu dis à la fin "Kathy, elle, se souviendra des boules", c'est.... tendancieux ! lol
(....un temps.... "boules.... boules.... ah oui ! boule de lumière !!!" mdr
bien fait pour les 3 morveux
c'est qu'ils t'auraient tué Kathy ces cons !
Lulu-sama- You have no Idea how Active
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Re: The Casters
Merci, Rogue, Tu m'a éclairer les idées sur les boules! (de lumière...)
Mouahaha... Ouah, la vanne pourrite... =_='
Mouahaha... Ouah, la vanne pourrite... =_='
Re: The Casters
vois ça comme une action tout bonnement naturelle darling
(en fait c'est p't'êt Triple B qui a les idées tordues... ) lol
(en fait c'est p't'êt Triple B qui a les idées tordues... ) lol
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Re: The Casters
Qu'est-ce que c'est que ces suppositions, j'ai l'esprit parfaitement net, et je ... hé ! le chat, rend-moi mon magazine c****n !
:oops: Euh ... nouveau chapitre où il est dit réellement ce que sont les boules dont je parlais à la fin du dernier.
:oops: Euh ... nouveau chapitre où il est dit réellement ce que sont les boules dont je parlais à la fin du dernier.
- Spoiler:
- La pluie avait déjà commencée quand Kathy atteint sa chambre d’auberge. Elle avait très froid et ne cessait de revoir le visage effrayé de Morgane avant d’être tuée. Apparemment, Franck n’était pas là, ni dans la chambre, ni même dans l’auberge non plus. Peut-être était-il parti vers Paris, Kathy était de toute façon tellement sous le choc qu’elle s’en moquait bien pour le moment.
En rentrant dans la chambre, Kathy vit des clémentines à côté desquelles se trouvait un post-it. Elle le prit et lu :
« Je serait occupé pendant le reste de l’après-midi, si tu as faim, je t’ai acheté des clémentines. »
En lisant ce mot, Kathy ne pu s’empêcher de penser à sa mère ; quelques larmes coulèrent le long de ses joues, mais elle les sécha bien rapidement et attaqua les clémentines qu’elle dévora en moins de quelques minutes, l’aventure de la caverne lui ayant donné une faim de loup. Après ça, elle s’allongea sur son lit et attendit le retour de Franck. Sur le sol, traînait le post-it complètement déchiré.
Kathy fut réveillée par Franck quelques heures après. Il était déjà tard, et la petite fille avait de nouveau très faim. Tandis qu’elle et Franck quittaient la chambre, Kathy remarqua trois sacs en plastique pleins sur la table ; Franck s’était apparemment acheté une ou deux bricoles pour sa moto dans un village voisin.
Le dîner était extrêmement calme, la petite fille se méfiait de l’homme qui se trouvait en face d’elle plus que tout au monde.
« T’es pas tellement bavarde, lui fit remarquer Franck.
- J’ai rien à dire.
- Au fait, t’es au courant pour les trois gosses que les flics ont trouvés morts y’a quelques heures ?
- Nan, racontez.
- Il parait que les gamins ont eu le cerveau broyé de l’intérieur.
- De « l’intérieur » ? Demanda calmement Kathy.
- Pas de blessures, sur le crâne ou bien autre part, y’a que sur la troisième petite fille que les flics ont retrouvés des empreintes ADN. »
Kathy tressaillit.
« Ça va ? Demanda Franck, t’as pas l’air bien.
- Ouais, ouais, je … »
A cet instant, quelques policiers entrèrent dans la pièce.
« Bonsoir mesdames et messieurs, dit le commissaire. Suite à l’affaire de meurtre survenue cet après-midi, nous avons besoin de prélever vos empreintes. »
Il continua pendant quelques minutes, et ce pour dire qu’ils allaient passer parmi tout le monde pour récupérer les empreintes. Mais tandis que la chose commença, Kathy sentait la surface de son visage de couvrir de sueurs froides. Au moment où un policier vint près d’elle, lui demandant son nom (et toutes les autres formalités), la petite fille était muette.
« Alors petite ? Demanda le policier ave un sourire chaleureux, c’est quoi ton prénom ?
- C’est … c’est … c’est …
- Kathy. » Répondit Franck.
La petite fille se retourna vers lui et le fusilla du regard. Elle fit rapidement un petit geste maladroit et laissa tomber son couteau par terre. Le policier se pencha pour le récupérer mais Kathy en fit de même, et juste avant qu’il n’ait pu attraper le couvert, la petite fille posa ses mains sur la sienne, ferma les yeux, et se retrouva de nouveau dans cet univers, celui de l’esprit. Là, se trouvaient des dizaines de sphères rouges, de bleues et une gigantesque blanche.
« Alors voyons, murmura Kathy bleu c’est pour le souvenir, rouge pour l’émotion, rouge pour l’émotion et blanche pour la vie. »
Elle s’approcha de la blanche.
« Et si je pulvérise ce machin ramollo, le type crève … »
Elle réfléchit.
« … mais en même temps, s’il crève, ce sera pas très bon pour moi. »
Elle prit du bleu.
« Je m’appelle Suzanne Beschnes, j’habite à Rouen … et tus as déjà mes empreintes. »
Elle lâcha la boule qui venait de virer au vert.
« Et voilà ! » Dit Kathy en se préparant à quitter l’endroit.
La petite fille se retrouva brusquement dans la salle à manger, en train de se pencher pour ramasser son couteau. Le policier le lui passa alors.
« Merci beaucoup ! Répondit-elle avec un délicieux sourire aux lèvres.
- De rien. » Répondit le policer le plus naturellement du monde.
Puis il s’en alla, convaincu qu’il avait les empreintes et l’identité de cette petite fille.
Le reste du dîner se passa tranquillement, et Kathy se sentait apaisée, jamais, ces 3 morts, elle ne les aurait sur la conscience.
Après le dîner, elle et Franck montèrent dans la chambre et Kathy se redit à la douche. L’eau chaude sur sa peau lui fit un bien incomparable en opposition à l’eau glacée de la grotte. Quand elle sorti, elle enfila son peignoir qui se trouvait accroché à quelques mètres de là, mais à sa grande surprise, ses vêtements ne se trouvaient plus là où elle les avais posés, elle se tourna rapidement vers Franck qui lisait bien tranquillement dans son lit.
« Ils sont où mes fringues ? Dit-elle.
- Tes habits ? Demanda-t-il en fermant le livre et en sortant de son lit. J’les ait jetés.
- Qu’est-ce que je vais me foutre sur les épaules maintenant ?!?
- Calmos. » Dit-il en prenant les sacs qu’il avait ramené une heures auparavant.
Il sortit alors du sac des jeans, des chemises, des pilles, des culottes des chaussettes et même un blouson.
« C’est pour moi ? Demanda Kathy totalement hébétée.
- Ben oui, t’aillais pas rester dans ces autres fringues puants jusqu’à la fin des temps. »
La petite fille ne pu que le remercier, et lorsqu’elle le fit, elle le sera dans ses bras et pu toucher une de ses mains, voyant ce qu’il pensait d’elle, ce qu’il pensait vraiment d’elle.
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Re: The Casters
XD !
lui rend pas le chat !! lui rend pas !!!
t'as bien raconté la scène où Kathy rentre dans l'esprit du flic
c'est pas facile à faire par écrit !
je pense que Franck aime bien Kathy, mais j'attends la suite pour savoir ce qu'il pense réellement d'elle... ^^
lui rend pas le chat !! lui rend pas !!!
t'as bien raconté la scène où Kathy rentre dans l'esprit du flic
c'est pas facile à faire par écrit !
je pense que Franck aime bien Kathy, mais j'attends la suite pour savoir ce qu'il pense réellement d'elle... ^^
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Re: The Casters
Suspense insoutenaaaaaaaaable! O.o
Que pense Franck de Kathy?
Pourquoi la boule a virée au vert?
Le chat va t'il rendre le magasine a Triple B?
Vous saurez tout dans le prochain épisode
Que pense Franck de Kathy?
Pourquoi la boule a virée au vert?
Le chat va t'il rendre le magasine a Triple B?
Vous saurez tout dans le prochain épisode
Re: The Casters
J'ai enfin coicé le chat près de la fenêtre, plus d'issues pour lui, je vais enfin pouvoir reprendre ... OH B0N SANG ! UNE MOUETTE VIOLETTE GIGANTESQUE !!! NONNNN !!!! Snif, mort si jeune, pauvre magazine ... l ... la suite .
(Tewanna, dans ce chapitre tu trouvera la réponse à la question que tu m'a posé y'a deux semaines)
(Tewanna, dans ce chapitre tu trouvera la réponse à la question que tu m'a posé y'a deux semaines)
- Spoiler:
- Le chalet était maintenant désert, Kathy allait mieux et les vacances étaient terminées. Le TGV qui devait remmener tout le monde faisait déjà route depuis deux bonnes heures. Dehors, il faisait nuit. Lucie était allée chercher quelque chose à boire dans la wagon restaurant.
« Ça va Laura ? Fini par demander Jean-Baptiste à Kathy qui regardait par la fenêtre, la joue collée conte la vitre depuis le départ.
- Ouais, ouais, c’est juste que ça m’emmerde de savoir ce que j’vais retrouver en rentrant à Paris.
- On est tous comme ça, lui répondit Paul.
- J’peux pas te dire pourquoi JB, mais ça m’aurait franchement donné un sérieux coup de main si tu t’appelais pas Bilson.
- C’est pas ça son nom de famille, fit remarquer Paul.
- Quoi ?! S’exclama la jeune fille.
- Ben oui, mon nom de famille c’est Kilson. » Dit Jean-Baptiste.
Une terrible pensée traversa l’esprit de Kathy : Honco s’était trompé en lisant le journal et avait du confonde le « B » avec le « K », normal, l’humidité dégoûtante qui régnait ans le lycée avait du tremper le papier journal jusqu’au point de …
« Merde ! Murmura Kathy.
- Qu’est-ce qu’il y a ? Demanda Paul.
- Nan, rien ? » Répondit-elle en essayant de se calmer.
Elle se rendit compte qu’elle aurait pu faire une terrible erreur et tuer un innocent, comme le petit gamin près du lycée de Honco. Dehors, la nuit était d’un noir obscure, et Kathy se rappela brusquement de cette scène, la nuit de son arrivée à Honco.
Le verglas avait disparut de la route et plusieurs jours étaient passés depuis l’incident de l’auberge. Il faisait nuit noir, Franck et Kathy étaient arrivés aux abords de Paris. La petit fille était tellement joyeuse, mais lorsque le moto s’arrêta en face de ce qui semblait être un vieux lycée, elle demanda alors :
« Franck, c’est quoi ça ? C’est ici que tu bosses ?
- Ouais, c’est ici que je bosses depuis un sacré bail ! »
Il gara la moto et fit descendre Katy.
« Enfin ! J’ai un bon copain ici, je vais aller le chercher.
- … ok. »
Kathy suivit Franck avec inquiétude, puisqu’elle se rendit compte qu’elle était plus heureuse à Thioria qu’ici. Arrivé en face du lycée, Franck demanda à la petite fille si elle voulait le suivre à l’intérieur, et puisqu’elle répondit que non, il entra seul en promettant qu’il serait de retour avec son copain dans moins de quelques minutes.
Kathy était seule maintenant.
Il faisait froid, sombre, la pluie menaçait de tomber et la petite fille attendait, l’estomac serré.
« Alors, tu crois que tu vas t’échapper ?! Cria-t-on.
- Arrêt ! Arrêt !
- T’aurais jamais du te frotter à moi. »
Kathy se retourna et aperçue un garçon en train de frapper une petite fille et de continuer en dépit des supplications de celle-ci. Pour Kathy, pas de doutes possible : c’était une agression. Le garçon ramassa alors un long bâton.
« Ha ! Ha ! C’est la fin pour toi ! » Dit-il en souriant à la petite fille près de lui.
Kathy n’hésita plus, elle fonça, attrapa la main du garçon et quelques secondes plus tard, il tomba à terre, mort, es yeux blanc et la bouche dégoulinante de sang.
« Ça va ? » Demanda-t-elle à la petite fille.
Mais celle-ci la regardait maintenant avec une telle furie que Kathy ne pu s’empêcher de reculer.
« T’as tué mon frère ! Cria-t-elle. Espèce de monstre !
- Mais il t’agressait, il …
- On ne faisait que jouer ! C’est tout ! C’était pour de faux, c’était … »
Elle fondit en larmes.
Dépassée par les événements, Kathy se saisit de sa main très rapidement, la petite fille était convaincue que toute cette scène n’était qu’un rêve et qu’elle n’avait jamais eu de frère ; pour elle, ce cadavre ensanglanté était celui d’un petit abruti qui s’était trop excité sur le toit du lycée et qui en avait payé le prix.
Quelques secondes plus tard, elle s’en alla tranquillement, tandis que Kathy s’écroula sur une vieille chaise qui se trouvait là : elle venait de tuer un innocent. Elle se rendit alors compte du danger que constituait son pouvoir et qu’elle ne devait jamais plus l’utiliser, sous peine de voir se reproduire la même chose.
Elle se releva et se dirigea vers le lycée, ais lorsqu’elle en franchit le seuil, elle percuta Franck.
« Petit problème, dit-il, mon pote doit être sorti et il est bientôt l’heure.
- L’heure ?
- D’aller remettre le fric au boss.
- Y’a un truc, à propos du fric …
- Le code ? Bah ! ça fait déjà longtemps que je l’ait deviné. »
Kathy était muette.
« Bon, si on y allait ? »Demanda-t-il finalement.
Ils entrèrent dans le lycée et avancèrent dans les couloirs sombres et humides qui le composaient. En passant près d’une porte sur laquelle se trouvait le numéro 365, Franck dit à Kathy :
« Normalement, il vit là mon pote.
- Mais comment est-ce que ça se fait que vous travaillez pour Honco ? Demanda Katy.
- Moi ? Eh bien, mes parents sont arrivés d’Europe de l’est et se sont installés ici. Quand j’suis né, ils avaient déjà un beau cancer chacun, et lorsqu’ils sont morts, j’avais 12 ans et nulle part où aller. »
Ils passèrent dans un enchaînement de pièces sombres où se trouvaient d’étranges gens que la petite fille préférait ne pas regarder dans les yeux. Ils arrivèrent alors devant une porte en face de laquelle se tenait un homme en tain de fumer.
« Tu fais quoi avec cette gamine ? Demanda l’homme à Franck.
- T’occupes, je suis là pour donner ce fric au boss.
- Ok, vas-y. »
Il ouvrait la porte et Kathy vit que la pièce dans laquelle elle s’apprêtait à entrer était totalement sombre, tellement qu’on pouvait se demander s’il y avait vraiment quelqu’un à l’intérieur.
« C’est toi Sir 2 ? Demanda soudain une voix grave ?
- Oui boss, et j’ai le fric.
- Aboule, que j’vérifie la marchandise ! »
Franck envoya alros la valise et un homme, un homme masqué par l’obscurité, a rattrapa et l’ouvrit. Puis il se mit à regarder les billets en marmonnant et Kathy reconnue très bien à sa façon de marmonner que l’homme était ivre.
« Dis-moi Sir 2, s’exclama l’homme en envoyant la valise contre le mur, t’essaye de m’baiser ou quoi ?! C’est des faux billets !
- Des faux ! » S’écrièrent à la fois Franck et Kathy.
« Cette femme ne pouvait-elle donc pas être honnête au moins une fois dans sa vie ? », « Pourquoi es-ce qu’elle avait fait un coup aussi dégueulasse ? » Ces deux questions traversèrent le cerveau de Kathy en moins d’une fraction de seconde, tandis que Franck demeurait interdit, complètement pâle.
« Bon, j’crois qu’tu sais c’qu’on fait à ceux qui se foutent de ma gueule ? Demanda l’homme à Franck.
- Non, vous allez pas … »
L’homme brandit une sorte de pistolet en plastique. Soudain, des fils sortirent de l’engin et allèrent se planter dans la peau de Franck. Il tomba à terre en se débattant, la bouche crachant e la fumée. Quelques secondes plus tard, il était étendu sur le sol, immobile.
« Qu’est-ce que tu penses de la version améliorée du Taser ? Demanda l’homme au cadavre de Franck, nos p’tits bricolos l’on modifiés de façon à ce qu’il envoi une décharge tellement ouf que ça tues sur le coup. »
Kathy fondit en larmes et déguerpit immédiatement de cette pièce pour courir à toute vitesse dans les couloirs lugubres de cet endroit inconnu. Elle courue et courue jusqu'à arriver en face de la porte 365, la petite fille frappa alors de toutes ses forces jusqu’au moment où la porte s’ouvrit et que l’homme qui se trouvait dans la pièce lui demande :
« Qu’est-ce ce que tu fous ici gamine ?
- C’est Franck, il m’a dit que vous étiez son ami et que …
- Qu’est-ce que tu me racontes là ? Franck ne …
- Il est mort.
- Mort !? S’exclama l’homme.
- Oui, c’est votre boss qui lui a envoyé des drôles de fils qui …
- … entre vite ! » S’empressa-t-il de dire.
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Re: The Casters
Rho c'est trop boooon !!!!
j'ai trop des sensations de LEON ou NIKITA en lisant la fic
Kathy je l'aime trop
La mouette est dans l'sac..... kKkk.... je répète.... kkK.... la mouette est dans l'sac.... kKkkk... à vous.
- Spoiler:
- Franck, c'était Sir2, et maintenant, il est DEAD
et le poto à Franck, c'est un gentil !!!!!!
j'ai trop des sensations de LEON ou NIKITA en lisant la fic
Kathy je l'aime trop
La mouette est dans l'sac..... kKkk.... je répète.... kkK.... la mouette est dans l'sac.... kKkkk... à vous.
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Re: The Casters
Si je me souviens du moment où j'ai écrit ce passage ... il commençait à la considérer come son amie ; mais c'était vraiment trop nian-nian et ça me donnait envi de vomir, alrs je me suis grouillé de le faire mourir !
Racineleretour- Modo
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