The Casters

ah bah a tous dead ! a pu personne ! .... .... ! a pu histoire ????

bon en même temps, c'est pas une surprise, mais j'ai mal au coeur pour Lucie...
dès que t'as parlé du paquet, je me suis dit que c'était foutuuuuuuu

Sir 0 s’ennuyait ferme, fumait, s’endormant presque, puisqu’il devait monter la garde en face de la porte de la chambre du boss. En même temps, se disait-il, ce mec savait se défendre, alors, pourquoi lui fallait-il un garde u corps ?
Cependant, vers minuit, il vit arriver Kathy avec une expression de fureur terrible sur le visage et le corps recouvert de sang, mais ce n’était pas le sien, la jeune fille n’étant pas blessée.
« Qu’est-ce que tu fous là ? Demanda-t-il en écrasant sa cigarette.
- T’as intérêt à dégager de là, répondit Kathy en continuant à avancer, si tu me laisse pas passer …
- T’as l’air fatiguée, ça va être rapide. » Dit-il en fourrant sa main dans sa poche gauche de son anorak.
Kathy fonça et essaya de toucher une de ses mains, mais Sir 0 recula et brandit un Taser. La jeune fille eut à peine le temps de s’en rendre compte que les aiguilles de l’engin se plantèrent dans sa peau, et qu’une effroyable décharge électrique lui traversa la chaire. C’était cette douleur que Franck avait dû ressentir avant de mourir, cette douleur qui l’avait tué. Kathy sentie son sang se mettre à bouillir et son cerveau imploser à l’intérieur de sa boite crânienne. Elle s’écroula par terre quelques secondes plus tard.
Sir 0 rangea le Taser et s’approcha de Kathy, et, s’agenouillant à côté d’elle, dit :
« Pff, et dire que normalement, Dieu donne pas le droit aux machins comme toi de vivre, c’est pour ça que y’a les fausses couches. »
Brusquement, la main droite de Kathy agrippa la main de Sir 0.
« T’es encore vivante ?! S’exclama-t-il.
- Ouais, j’sais pas comment ça se fait, murmura-t-elle (tant elle avait mal), mais c’est certainement pas bon pour toi ! »
Sir 0 eut à peine le temps d’entendre ça qu’il senti une douleur atroce dans la tête et quelques secondes plus tard, il s’écroula par terre, les yeux complètement blancs et du sang s’échappant de la bouche.
Kathy souffla et essaya de se relever, mais elle n’arrivait pas à bouger, son corps ne lui obéissant plus.
« Ç’a pas l’ai d’aller très fort. » Dit une voix.
Kathy redressa légèrement la tête et vit Jack qui se précipita vers elle.
« Qu’est-ce que tu fais là ? Demanda Kathy.
- Moi ? Je voulais savoir ce que c’était que cette traînée de sang qu’il y avait dans le couloir. C’est toi qui as zigouillé les connards du Top 10 ?
- Ouais, j’suis ici pour zigouiller le boss, et puisqu’ils n’ont pas voulus me laisser passer … voilà quoi !
- Tu crois pas que … »
Soudain, Jack se tut, le minuscule sourire qu’il avait disparu et une tache rouge apparu au niveau du cœur sur sa chemise blanche.
« Qu’est-ce qu’il t’arrives ? » Demanda Kathy avec inquiétude ;
Mais il ne répondit pas, et titubant, fini par s’écrouler sur le sol. Il était mort.
« Merde, murmura Kathy, qui a fait ça ?!
- C’est de moi que tu parles ? »
Kathy tourna rapidement la tête et aperçue le boss, accoudé contre la porte ouverte de sa chambre, un flingue encore fumant en main.
« Vous ! S’exclama Kathy.
- Allons Kathy, c’est pas une façon de parler à ton père.
- Hein ?! Mon …
- Eh oui ! Tu t’es jamais demandé pourquoi t’as eu tous ces avantages, que je tolérais tous tes échecs, que je te laisse me rencontrer en personne alors que seul Sir 0 en a le doit ?
- Et comment t’as fait pour savoir que j’étais ta fille ?! Hein !?
- Y’a presque 10 ans, j’ai hérité de pouvoirs de la même façon que toi : je peux lire dans les pensés de gens, mais pas besoin de les toucher.
- Tu savais pour mon pouvoir, c’est pour ça que t’as toujours des gants quand j’suis là ?
- Bingo ! Et tu vas pas me dire que t’as pas été heureuse quand je t’ais permit de tuer Lucci.
- Je n’aurait pas connu ce mec …
- … « si tu n’avais pas quitté maman ! », oui, je sais. »
Kathy serra les poings.
« Et pourquoi est-ce que t’as quitté maman ?
- Parce que j’avais rencontré Clara, Clara Nhif, pendant un voyage d’affaires à Rouen.
- Clara Nhif ?
- Ouaip, une des plus grandes championnes de poker et qui a remporté des millions de dollars au cours de tous les tournois qu’elle a remporté à Las Vegas.
- Et t’as laissé tomber maman à cause de ça ?!
- Tu vois ma puce, Clara voulait bien m’épouser, mais il fallait que je l’aide à amasser du pognon ; comme j’étais une merde aux Jeux, j’ai prit une autre voix et suis devenu boss de Honco grâce à mon pouvoir.
- Je t’interdit de m’appeler « ma puce » ! Cria Kathy.
- … je sens la colère que tu as en ce moment, elle est phénoménale. »
Le père de Kathy sourit.
« Mais je vois pas ce que tu peux me faire, maintenant que tu peux à peine bouger, ma pu … »
Brusquement, le père de Kathy fut projeté vers le fon de son bureau à une vitesse foudroyante et ce pour s’écraser contre le mu en béton. Il reprit rapidement ses esprits et regarda autour de lui pour voir d’où le coup tait venu, mais il n’y avait personne d’autre que Kathy devant lui.
« Comment t’as fait ça ?! » Demanda-t-il en se relevant.
La jeune file se redressa tant bien que mal sur ses jambes tremblantes, et avança ers son père.
« J’aurais toujours une longueur d’avance sur toi ma puce, pas la peine d’essayer de me ni … »
Il ressenti de nouveau cette force phénoménale le plaquer contre mur, sauf que cette fois-ci, il était complètement immobilisé. Et Kathy qui avançait toujours vers lui.
« Tu vas pas me tuer, j’suis ton père ! S’il te plait ma puce. »
La force mystérieuse pressa alors le père de Kathy contre le mur avec encore plus de vigueur, cela en cessait d’augmenter en intensité et l’homme sentait que les os de son corps étaient sur le point de rompre.
« je t’interdit de m’appeler comme ça ! » Hurla Kathy dont les veines ressortaient au niveau des tempes.
Les os et les organes du père de Kathy se trouvèrent soudain broyés, et un flot de sang s’échappa de sa bouche. Il ne bougeait plus, il était mort.
Kathy recula lentement et s’écroula sur un des canapés, parallèlement, la fore mystérieuse laissa tomber le cadavre à terre.
La jeune fille demeura assise pendant une bonne heure en repensant à tout ce qu’elle venait de vivre, regagnant progressivement ses forces. Son regard se fixa alors su un verre qui se trouvait sur la table. Sans vraie raison, elle claqua des doigts et le verre se brisa instantanément.
« Qu’est-ce que ça veut dire ? » Murmura la jeune fille.
Elle fixa le verre maintenant brisé et bougea la main vers le haut à tout hasard, les morceaux de verre suivirent le mouvement ; elle laissa alors retomber sa main et les morceaux de verre retombèrent ; elle bougea alors sa main sur le côté et mit les morceaux de verre aller immédiatement dans la même direction ; elle tenta de l’autre côté, ce fut la même chose.
« Un nouveau pouvoir ? Se demanda-t-elle en se redressant, mais comment ça se fait que je l’ai ? »
Elle réfléchit, mais ne trouvant pas, laissa tomber.
Elle s’approcha alors d’un coffre codé qui se trouvait sur la table, bien sous la nappe, et parvint à le faire éclater à l’aide de e nouveau pouvoir.
« Pas mal. » Chuchota-t-elle.
Là, se trouvaient plusieurs millions d’euros, c’était tout l’argent que son père avait amassé en 10 ans, et n’avait pas donné à cette fameuse Clara Nhif.
Quelques minutes plus tard, cette somme était répandue sur le sol du gymnase. D’ici plusieurs heures, les gens de Honco découvriraient cette somme et ne vivraient plus jamais de la même façon.
Kathy en avait prit une petite part.

L’aéroport était calme, en même temps, on était aux alentours de 3h du matin. Kathy attendait son vol depuis 18h, mais elle parvenait à tenir. Dans son sac, il y avait quelques affaires personnelles, de l’argent, et des clémentines.
3h 30, et le vol n’était toujours pas affiché. La jeune fille sortit une clémentine de son sac, la pela, puis commença à la manger, très lentement.
« Bonsoir, dit un homme en s’asseyant à côté d’elle, c’est ici le vol pour Las Vegas ?
- Oui, c’est ici. Vous y allez pour quoi ?
- Affaires. Et vous ? »
Kathy sourit légèrement et répondit :
« Rendre visite à ma belle-mère. »

Devil’s Treaser, un des plus chics, des plus riches, des plus fréquentés et des plus prestigieux casinos de tout Las Vegas. Chaque soir, des milliers de personnes s’y retrouvent, et il s’y joue alors des sommes phénoménales. Chaque soir, George Duhm, propriétaire du casino, joue à la roulette, où il n’avait encore jamais perdue une seule fois.
Il faisait très chaud ce soir dans le grand casino. Alors que la soirée semblait devoir se passer la plus calmement du monde, il arriva une très jolie jeune femme portant une longue robe noir, exactement la couleur de ses longs cheveux. Elle se balada pendant quelques minutes, les mains dans le dos, avant de croiser un homme rouge de colère.
« Bonsoir, dit la femme, est-ce que vous sauriez où est le propriétaire du casino ?
- Duhm ? Répondit l’homme avec fureur, allez voir à la roulette, c’est celui qui a une montagne de gains à côté de lui !
- Il gagne beaucoup ?
- On est sûrs qu’il triche, mais on a jamais trouvé le truc. »
La femme sourit discrètement et se rendit à la roulette, près de laquelle elle n’eut aucun mal à reconnaître Duhm. Il ne restait plus personne à la table, les gains e tous les autres joueurs ayant étés gagnés.
« Mr Duhm, dit-elle, bonsoir. J’aurais quelques petites questions à vous poser.
- J’ai rien contre moi, mais il faudra gagner à la roulette. Alors ? »
Quelques personnes s’étaient amassées et l’une d’entre elles dit à la femme :
« Surtout faites pas ça si vous tenez à votre argent, ce mec va vous plumer.
- J’aime le risque. » Dit la femme en souriant et en s’asseyant sur une des chaises à la table.
Elle mit juste un jeton de 10$ sur la case 5.
« Vous n’avez que ça à miser ? Demanda Duhm en souriant.
- C’est quand même une mise, répondit la femme en croisant les bras, douteriez-vous de votre bonne étoile.
- Bon, dit-il en soupirant, je veux bien miser 10$, mais ça va être vite joué. »
La femme sourit légèrement, prépara sa main droite et fixa la roulette qui se trouvait à quelques mètres d’elle, puis la bille.
« Rien ne va plus. » Annonça le croupier.

les directeurs de casinos n'ont en aucun cas le droit de jouer, qui plus est dans leur propre casino !
c'est une des principales règles du casino...
de même, les croupiers ne peuvent pas jouer à la roulette ou aux jeux de tables, même quand ils ne sont pas en service

La chambre qu’occupait Kathy n’était certes pas aussi spacieuse que celle et resplendissante que celle de Clara, mais très agréable et disposant d’une excellente vue sur les casinos alentours, de plusieurs sofas, d’une salle de bain parfaitement net, un tapis extrêmement doux et d’une magnifique chambre à coucher.
Elle prit rapidement sa douche, enfila son peignoir, s’allongea sur un des sofas et prit quelques clémentines qu’elle commença ç grignoter.
Kathy entendit alors quelqu’un frapper à la porte. Elle se leva donc et y alla, mais lorsqu’elle ouvrit al porte, elle ne vit qu’une lettre sur le paillasson, le reste du couloir, quand à lui, était désert.
Haussant les épaules, elle prit la lettre et referma la porte. Elle la regarda et vit que la lettre était d’un certain « DC ».
« Ok, voyons ça. » Murmura Kathy en ouvrant la fameuse lettre.
Elle lu :
« Bonsoir, je sais qui vous êtes et je sais pour vos pouvoirs, néanmoins, je ne suis pas là pour le crier sur tous les toits. Je voulais juste savoir si nous pouvions nous rencontrer ce soir, vers 23h, au bar du Devil’s Treaser.
Amicalement vôtre.
DC. »
La jeune femme pâlit, elle craignait que maintenant que quelqu’un ‘autre était au courant pour ses pouvoirs, la gardienne de la stèle allait venir al tuer. Elle regarda rapidement sa montre et vit qu’il n’était encore que 22h et qu’elle aurait donc largement le temps de se préparer. Elle enfila sa robe rouge, s’arrangea le visage, prit son sac et fila au bar auquel elle arriva 20 minutes en avance, pour être certaine de ne pas manquer le fameux « DC », elle se plaça près de l’entrée.
Néanmoins, la jeune femme n’attendit seulement que quelques minutes. Arriva David Ciller, vêtu d’un magnifique smoking et abhorrant un brushing d’enfer.
« Bonsoir, vous êtes mademoiselle Slavemhan, n’est-ce pas ? Demanda-t-il.
- Oui, répondit-elle en sentant son cœur se contracter à cause de l’angoisse. Et vous, le fameux « DC » ?
- En effet, je suis Dorian Cell, mais allons donc nous asseoir pour discuter un peu.
- C’est pas si mal, ici.
- On sera toujours mieux assis, et c’est moi qui régale. »
Kathy allait lui donner une réponse négative lorsque son regard croisa celui de David, toutes ses idées se brouillèrent immédiatement dans sa tête.
« Oui, répondit-elle finalement.
- Parfait ! » Dit David en souriant.
La jeune femme se rendit alors compte que l’homme portait des gants de cuire, à travers desquelles elle ne pouvait se servir de son pouvoir ; c’était logique, puisque cet homme savait. Kathy était consciente qu’elle allait devoir se méfier de ce type.
Ils s’assirent alors à une table et leurs consommations leurs furent servies très rapidement.
« Parlez-moi donc un peu de vous, dit David.
- Il m’avait semblé que vous en saviez déjà pas mal.
- Mais pas du tout. »
Kathy allait lui sortir un nouveau mensonge, mais lorsque son regard croisa celui de David, elle sentie une fois de plus cette terrible confusion et elle ne pu s’empêcher de tout lui raconter.
« Votre enfance n’était pas des plus charmantes apparemment.
- Non, pas vraiment.
- Mais vous vous en êtes plutôt bien sortie, puisque vous êtes ici.
- J’ai eu de la chance.
- Mais il vous en faudra énormément plus pour le tournoi auquel vous comptez participer. Beaucoup de grands jours vont y être.
- Et vous, vous vous inscrivez ?
- Oui, mais je sais pas si je vais aller très loin.
- Bof, moi non plus, je sais à peine jouer au Texas hold’em.
- Mais si, ça va aller. » Dit-il en lui souriant de nouveau.
La jeune femme se sentie bizarre, cependant, elle se ressaisit en se rappelant le pourquoi de sa présence dans ce bar.
« Alors, Monsieur, commença-t-elle, à pat me donner des encouragements pour ce tournoi de poker, pourquoi m’avez-vous fait venir ?
- Vous inviter à dîner.
- Allons, qui avalerait ça ? Vous avez parlé de mes … vous savez quoi, dans votre lettre, pourquoi ?
- J’étais certain que vous ne refuseriez pas mon invitation.
- Comment êtes-vous au courant pour eux ?
- Voici le menu, qu’est-ce que vous prenez ? Demanda-t-il alors que le serveur tendait la carte à Kathy.
- Ne changez pas de sujet. » Dit-elle en fronçant les sourcils.
Mais elle perdit de nouveau tous ses moyens lorsque son regard croisa celui de David.
Elle prit alors le menu, commanda, David fit ensuite de même.
« Que se passe-t-il ? Demanda David, vous n’avez pas l’air d’apprécier cette soirée.
- J’ai plutôt envi de retourner dans ma chambre.
- Savez-vous jouer au Five hand draw ?
- Non, mais j’ai deux jours pour apprendre.
- Vous voulez que je vous apprenne ? J’ai toute ma soirée de libre demain.
- Je ne sais pas, je préfère être seule.
- Pourquoi ça ? N’est-ce pas mieux à deux ? »
Kathy bu un peu et dit finalement :
« Monsieur Cell, est-ce que vous pourriez me dire réellement pourquoi vous m’avez fait venir et ce que vous attendez de moi ?
- Je vous l’ait déjà dit ; mais passons, le dîner arrive. »
Effectivement, le serveur venait d’apporter le dîner et une nouvelle bouteille de vin ; David servit d’abord le verre de Kathy à moitié, puis rempli le sien.
« Pouvons-nous trinquer ? Demanda-t-il en levant son verre.
- Soit, au Nevada Poker Game. »
Ils trinquèrent.

DC, c'est un Caster des... yeux...?

A peine quelques minutes après que le restaurant se soit écrasé en bas, les pompiers étaient sur les lieux, se dépêchant de sortir les survivant et secourant les blessés.
Kathy n’avait plus mal à la tête, mais souffrait de vertiges. Tout tournait et elle n’était pas sûre d’où elle se trouvait. Elle entendait au loin des sirènes, mais elles résonnaient dans son cerveau et la jeune femme avait l’impression de s’endormir.
« Vous allez bien mademoiselle ? » Entendit Kathy.
Elle releva légèrement la tête et aperçue un homme d’à peu près la vingtaine, avec un élégant smoking noir et une chevelure blonde. Voyant que Kathy ne répondait pas, l’homme s’agenouilla en face d’elle et réitéra sa question.
« Je ne sais pas, répondit-elle, j’ai une migraine atroce et je ne sais pas si je peux bouger.
- Il faut que tous les clients sortent de l’hôtel, ça pourrait être dangereux.
- Comment vous appelez vous au fait ?
- Charles, et vous ?
- Lisa. »
A cet instant, le sol commença à trembler et les mirs commencèrent à se fissurer. Charles regarda autour de lui avec un air stupéfait, et demanda à Kathy si elle pouvait marcher s’il la soutenait.
« Je crois bien que oui, répondit-elle en se relevant très lentement, je … »
Brusquement, une nouvelle secousse se fit sentir, mais beaucoup plus forte cette fois, et les fissures dans le murs devirent très rapidement des crevasses. Le sol se fissura alors, ainsi que le plafond qui s’écroula. Quelques secondes plus tard, l’étage, puis l’hôtel tout entier s’écroula, ne laissant qu’une gigantesque montagne de gravas. Heureusement, les pompiers avaient eu le temps d’évacuer tout le monde.
Sous les décombres, Charles ouvrit les yeux et réalisa qu’il était toujours vivant. En regardant autour de lui, il vit que Kathy se trouvait allongée par terre, complètement éreintée et la tête en sang.
« L’hôtel vient de se casser la figure, constata-t-il, par quel miracle sommes-nous toujours vivants ?
- Vous devriez oublier tout ça. » Dit Kathy se relevant et en se préparant à attraper sa main.
Mais soudain, celle-ci prit feu et Kathy recula légèrement.
« C’est quoi ça ? Demanda-t-elle.
- Je sais pas ce que vous comptez faire, mais je vous laisserait pas vous approcher de moi. »
La seconde main prit soudainement feu, Charles s’avança vers Kathy et celle-ci ne pu que reculer.
« J’ai les pouvoirs du feu, dit-il, n’importe laquelle des parties de mon corps peut prendre feu sans que je ressente la moindre douleur ... »
Il envoya brusquement une flamme sur un rocher qui fondit presque instantanément.
« … et je peux aussi envoyer des flammes. »
Il s’arrêta et dit :
« A ce que j’ai cru comprendre, vous avez des pouvoirs. J’ai bien peur de devoir vous arrêter dans ce cas.
- M’arrêter ?!
- Je suis chargé de mettre la main sur les gens comme vous. Je fais parti d’une sorte d’élite, alors ne penser même pas une seule seconde pouvoir vous en sor … »
Kathy l’envoya contre le mur avec son pouvoir à elle. Charles se releva et la regarda avec surprise pendant quelques minutes.
« C’est quoi ce que vous venez de faire ?! S’exclama-t-il.
- Je peux déplacer les objets sans les toucher, répondit-elle en fronçant les sourcils.
- Merde alors, murmura Charles, c’est elle.
- Maintenant, dit-elle en s’approchant de lui, je crois qu’il ne me reste plus qu’à vous faire oublier tout ce que vous venez de voir.
- Vous avez oubliée que je faisait partie d’une unité d’élite ! »
Il envoya brusquement une flamme en direction de Kathy, mis la jeune femme n’eut besoin que d’un simple geste de la main pour la dévier. Elle envoya alors Charles contre le mur et l’y maintint.
« Votre pouvoir ne sert à rien si vous ne pouvez pas bouger, dit-elle en s’approchant de lui.
- Vraiment ?! » Demanda-t-il en souriant.
Son corps tout entier prit feu.
« Je doute que vous puissiez me toucher avec ce feu à 500° »
Kathy soupira et serra un peu ; Charles senti alors son buste se serrer atrocement et brusquement, du sang commença à sortir de sa bouche.
« Désolé flamme-boy, mais je vais bientôt claquer et j’ai pas le temps de parlementer gentiment ; alors, ou t’éteins tes flammèches, ou bien je te pulvérise la cage thoracique.
- Pétasse ! Murmura Charles en éteignant les flammes sur son corps.
- Vous devriez plutôt me remercier : c’est moi qui nous ait sauvée en créant un champ de force autour de nous quand l’hôtel s’est cassé la tête. »
Elle attrapa le poignet de Charles, ferma les yeux, se concentra pendant quelques secondes après lesquelles Charles s’évanouis. Elle se dégagea alors un passage hors des gravas à l’aide de son pouvoir et sortie.
Dehors, il faisait nuit maintenant, le mal de tête et les vertiges de Kathy n’avaient fait que monter en intensité et les yeux de la jeune femme étaient dégoulinants de larmes de douleur. Elle trouva à peine la force d’arriver en vue des secouristes avant de s’évanouir à son tour.

Il était près de 20h, et tandis que les secours emportaient les derniers blessés jusqu’à l’hôpital, Teuten monta sur les décombres, près de la zone où il ne se trouvait encore aucun pompier et dit :
« Allez, Charles, lève-toi, c’est pas le moment de roupiller. »
Mais rien ne se passa.
« T’es pas si résistant que ça apparemment, dit-il en sortant une cigarette qu’il mit dans sa bouche sans l’allumer, dommage. »
Soudain, une déflagration eut lieu à seulement quelques mètres de Teuten qui ne remua cependant pas d’un cil.
« Pas si nul que ça finalement, dit-il en souriant.
- Arrêt l’humour, dit Charles en sortant des décombres, je sais que c’est toi qui a fait se casser la gueule à cet hôtel.
- Le resto venait de s’écraser en bas et c’était presque certain qu’un Caster se trouvait là.
- C’était pas la peine d’utiliser ton pouvoir ducon ! J’étais là-dedans aux dernières nouvelles.
- Ça prouve que t’es résistant vieux. »
Teuten présenta alors sa cigarette à Charles qui la toucha du bout du doigt.
« Merci, dit Teuten en remettant la cigarette allumée dans sa bouche.
- T’as pas ton propre briquet, ils sont trop radin au FAM ?
- T’occupes, t’as bien du rencontrer un de ces Casters dans l’hôtel ?
- Non, rien.
- Et tu prétends être un agent d’élite ! Tu fais vraiment pitié !
- On est ici pour protéger Mme Nhif aux dernières nouvelles, pas pour démolir des hôtels de luxe ! »