Wahnsinn von Chloée

Avec le temps, je suis certain que les gens finirons par cesser de se tapper dessus ... mais c'est pas pour tout de suite.

"Qu'est-ce que ça veut dire ? Demanda Chloé en fronçant les sourcils. Je croyais qu'on était sensé prévenir en cas de piège."
Elle tourna la tête vers le garde du corps en question pour voir qu'il était mort. Bon, c'était toujours ça de résolut, la cause de la conséquence donc.
Un des archers qui se trouvait dehors sortit des rangs. Comme il était habillé différement, la petite fille compris presque immédiatement qu'il devvait s'agir du chef de cette bande de joyeux lurons.
"Allez, tout le monde déscend ! S'exclama-t-il.
- Vaudrait mieux faire ce qu'il dit." Soupira Chloé en obéissant.
Une fois le groupe capturé, on les inspecta et on les déchargea de toutes les armes qu'il pouvaient bien avoir. Désormais, on leur dit de simplement suivre le groupe. Chloé n'osa rien dire, mais elle cherchait déjà un moyen de s'en sortir. Tout autour, la forêt était enneigée et il y avait fort à parier qu'une pause allait bientôt être faite. En effet, même si le temps passe franchement lentement quand on ne s'ammuse pas, il se trouvait que cela faisait une bonne heure qu'on marchait.
Mais au lieu de cela, on arrivva assez rapidement dans un village complètement morose et où chaque personne qui se baladait dans la rue ressemblait plus à un zombie qu'à quoi que ce soit d'autre.
"Où est-ce qu'on est ? Demanda Chloé à Chaperon, à zombie-land ?
- Non, je crois qu'on est dans le village de Solitude.
- Sûre ?
- Je connais aucun autre village qui est aussi paumé et aussi zombifié que celui-ci."
Les gardes les emmenèrent dans un grand batiment qui semblait pourtant aussi morose que tous les autres. Après quelques instants de marche dans ce batiment, on les fit pénétrer dans une salle gigantesque dans laquelle se trouvait un roi dans un grand trône. La reine se trouvait à côté de lui, mais il semblaient profondément s'ennuyer car ils ne se parlaient pas.
"Qu'avons-nous là ? Demanda le roi au chef des archers.
- Des espions qui tentaient sans aucun doute de pénétrer dans le village pour vous assasiner.
- Sir, c'est faux, dit Chloé en s'avançant."
Le roi la regarda, puis, tout à coup, se leva de son trône. Il s'approcha de la petite fille, se mit à lui toucher le visage et à l'examiner. Enfin, il se prosterna et dit :
"Votre grandeur, veuillez excuser mes hommes. Ils ne savent pas ce qu'ils font, ils n'ont aucune idée de la gravité de leurs actions. Je vous fait le sermet de les châtier en conséquent.
- Allons, allons, dit Chloé en comprenant qu'elle avait affaire à un autre fervent. Pas la peine de faire ça. Je dois plutôt discuter avec vous ; est-ce que vous auriez un bureau privé ou quelque chose dans le genre ?
- Oui, suivez-moi.
- Chaperon, Hansel, Gretel, vous venez ?" Demanda la petite fille en leur faisant signe de la suivre.
On s'isola donc dans le bureau du roi qui était couvert de papiers divers : lettres, cartes, documents officiels. Le roi se dépécha d'offrir une chaise à tout le monde et leur servit même son meilleur vin. Il demanda alors à Chloé ce qu'elle désirait.
"Comment vous entendez-vous avec Prince ? Demanda-t-elle.
- Pourquoi ?
- Juste comme ça ?
- Je dirais, votre altesse, que ça pourrait aller mieux, mais je m'entends plutôt bien avec lui.
- Je vois ..."
Elle bu un peu, mais le vin n'était vraiment pas sa tasse de thé.
"Vous vous demandez pas pourquoi la maîtresse de cet univers est en train de se balader en forêt alors que Prince est bien confortablement installé dans son chateau ?
- Vous vous balladez ?
- Non. Je crois que Prince souhaite prendre le pouvoir. Il faut l'arrêter car il est capable du pire comme mes amis et moi avons pu le voir il y a quelques heures.
- Pouquoi ? Demanda le roi, qu'est-ce qui s'est passé ?
- Le village de Beauté a été brûlé, répondit Chaperon en serrant les poings, il y avait des morts partout."
Le roi s'assit sur une chaise et prit une air complètement abbatu. Il avait une physionomie telle que Cholé n'osa pas lui adresser la parole pendant quelques minutes. Puis, finalement, elle demanda :
"Dites, qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi est-ce que vous faites une tête d'enterrement pareil ?
- Le roi de ce village était un de mes grands amis, même si nos conceptions du monde sont différentes."
Il se leva brusquement et frappa du poing sur la table.
"Il faut déclarer la guerre à Prince !!! Je jures de le tuer ! Je le tuerais de mes propres mains !
- Mais si nous sommes seuls, cela ne nous servira à rien, souligna Chloé en s'étirant. Y'a pas d'autres villages auxquels il serait possible de s'allier ?
- Euh ... peut-être Paresse et Rire ... mais Colère sera déffinitivement du côté de Prince en cas de guerre, et c'est eux qui ont les meilleurs guerriers de touts le pays."
Chloé demanda alors à voir une carte car elle avait bien du mal à se représenter tout ça. Le roi se dépécha donc de sortir une carte qu'il étalla sur la table où on pouvait observer exactement le géographie du pays. Mais au moment où la petite fille allait réellement se pencher sur ladite carte et se mettre, donc, à réfléchir, elle sentie que sa tête commençait à tourner et quelques instants plus tard, elle se réveilla.

Je dois avoir une case en moins, mais j'en suis encore à confondre "médecin" et "docteur". Je veux dire, la différence est simple non ? Y'en a un qu'on voit franchement plus souvent que l'autre et dans le cas contraire, on peut alors se dire qu'il y a un sérieux problème. :drunken:

Une fois de plus, la petite fille se réveillait dans notre très cher monde. Cependant, cette fois-ci, ce ne fut pas dans un lit comme à son habitude, mais sur une espèce de table d'opération. La regardant, il devait bien y avoir une demi-douzaine de docteurs, tous l'air soulagé.
"Qu'est-ce qui s'est passé ? Demanda la petite fille qui se sentait très sérieusement groggy, ce qui n'était pas ce qui se passait lorsqu'elle se réveillait (du moins, pas autant).
- Une des infirmières t'a trouvé dans ta chambre, écroulée sur le sol et à moitié sous ta couverture. C'est un vrai miracle qu'elle soit passée par là parce que nous avons pu te prendre en charge alors que le malaise était relativement récent et on a pu te sauver.
- Euh ... merci.
- Bon, maintenant il va falloir que tu te re-poses !
- Si vous voulez." Répondit Chloé en haussant les épaules.
On l'emmena donc dans sa chambre et on lui assigna un docteur différent qui aurait la possibilité de la surveiller plus attentivement que n'avait pu faire le précédent. Ce docteur, la petite fille du bien attendre pendant une heure pour le voir, le temps qu'on aille le chercher et qu'on le trouve dans ce lieu régi par la magnifique organisation française (c'est à dire une organisation qui vous fera passer 2 heures de votre temps sur quelque chose là où vous auriez passé 30 minutes dans n'importe lequel des pays frontaliers).
Quand il entra dans la pièce, Chloé vit qu'il avait la peau noir, mais de cette couleur légèrement brune qu'elle aimait tant. Cependant, elle ne parvenait pas à trouver ça beau. Comme si son sens esthétique était mort et entérré.
"Bonjour petite, dit ce docteur, c'est moi qui te prendrait en charge désormais.
- Ah ! ... super ! Répondit la petite fille en souriant car elle était préocupée par ce qui lui arrivait.
- Donc, si tu as besoin de quelque chose, il faut que tu me le fasses savoir.
- D'accord, pas de problème."
La discussion ne dura pas beaucoup plus longtemps car il n'y avait pas grand chose à dire en vérité. Dix minutes plus tard, la petite fille se trouvait de nouveau seule dans sa chambre. Elle bondit hors de son lit et regarda par la fenêtre en essayant de trouver quelque chose qu'elle considérerait en temps normal comme étant beau.
"Les nuages oranges du soleil couchant peut-être."
Mais ce fut la même chose que pour la couleur de peau du docteur : il n'y avait tout simplement plus de répondant. Chloé était pour le moins frustrée, mais elle se dit que ça devait être à cause de la fatigue et de tout ce qui lui était arrivé récemment et que ça lui passerait sans doute.
Au moins, maintenant qu'elle avait retrouvé la mémoire, elle allait pouvoir revoir un peu ce qui s'était passé et pourquoi certaines personnes avaient réagi si étrangement à son égard.
"Le garçon qui est venu me voir l'autre jour, je l'ai vu au mariage de mon père."
Et en parlant de mariage de son père, justement.
"Emma ! Emma est morte ! S'exclama-t-elle, Emma est morte !"
Elle répéta cela plusieur fois, en haussant le ton parfois. Finalement, elle cessa lorsqu'elle entendit des coups sur le mur derrière elle, le tout suivie d'un élégant :
"Ferme ta gueule, y'en a qui veulent être tranquilles ici !"
La petite fille essaya de se calmer, mais elle était tout de même toujours sous le choc. Emma était de très loin la personne qu'elle aimait le plus au monde. Mais comment se faisait-il qu'elle ait pu se faire tuer comme ça alors que, déjà, une voiture traverse la cour de l'hôpital une fois tous les heures et de plus, Emma était plutôt du genre prudente.
"Un meurtre." Murmura Chloé.
C'était l'évidence même, il fallait vraiment que le conducteur l'ait voulu pour le faire.
"Mais qui aurait pu lui en vouloir autant pour en venir au meutre ?!"
Cependant, quelque chose d'étrange s'était produit pendant presque tout le temps de ce petit lamento. En effet, bien qu'elle ait été profondément troublée par ce qui s'était passé avec Emma, il n'en demeurait pas moins qu'elle était incapable de ressentir la moindre tristesse vis-à-vis de ce qui s'était passé.
"Qu'est-ce qui m'arrive ? Demanda Chloé en se regardant dans la glace qui se trouvait dans la salle de bain. Pourquoi est-ce que je n'arrive pas à porter le moinde jujement émotionnel ? Je n'arrive plus à dire si quelque chose est magnifique ou horrible."
Cependant, elel se resaissit.
"Oh et puis flûte ! C'est tant mieux comme ça, non ? Pas de mauvaises surprises ou de coups de poignard dans le dos."
Elle revint sur son lit et dit comme pour conclure tout cela :
"De toute manière, la terre continues à tourner et le soleil à briller, non ?"
Oui en non, puisqu'il venait de se coucher, mais c'était l'image qui comptait ici.
Il n'empêche que désormais, elle allait avoir un problème puisqu'elle n'avait ni père, ni belle-mère. Chez qui diable allait-elle vivre alors ? A moins que son père soit libéré ... ce qui serait difficilement envisageable pour la bonne et simple raison que quand on a assasiné quelqu'un, il est assez rare qu'on vous laisse gentillement sortir de prison.
"De toute manière, se dit la petite fille, même dans l'incroyable éventualité où ça se produisait, je sais pas si je pourrais vivre avec lui ... y'aura certainement un juge ou quelque chose comme ça qui me dira que c'est trop dangereux."
Ah ! La merveille de la justice pénale en France, parlons-en justement ! Selon elle, Chloé ayant moins de 13 ans au moment du meutre qu'elle a commis, elle est innocente, même si elle a eut l'occasion de refaire la couleur du sol de la cour de récréation dans son école. De plus, même pas de dommages et intérêt, nada, seulement un séjour dans un établissement spétialisé le temps qu'elle soit de nouveau "normale".
En attendant, malgré tout le gentil petit dodo qu'elle avait du faire quand elle était inconsciente, elle avait tout de même sommeil maintenant. C'est que ça pousse à cet age-là et il faut beaucoup restaurer sons energie donc. Mais alors qu'elle allait fermer les yeux et tenter de s'endormir, quelqu'un frappa à la porte.
"Ouais, entrez." Dit la petite fille en se redressant pour acceuillir cette personne.
Quand la porte s'ouvrit, Chloé fut surprise de voir, non pas des docteur, un adulte, ni même quelqu'un qu'elle puisse possiblement connaitre, mais une petite fille de son age à peu près avec une longue chevelure noir.

Et y'en a encore un autre !

C'est celui d'aujourd'hui que j'aurais du poster ce matin, mais au moment où j'allais le finir, j'ai appyé sur un mauvais bouton et tout a été effacé.

Chloé vit la petite fille aux cheveux noris entrer dans la chambre, considérer l'endroit puis demander si son papa était là.
"Non, répondit Chloé, je suis toute seule dans cette chambre, désolé.
- Ah, d'accord, répondit la petite fille, alors je vais aller voir dans la chambre à côté.
- C'es ça, c'est ça."
La petite fille se retourna donc et allait se diriger vers la porte pour sortir de la chambre, mais au lieu de cela, elle rentra dans le mur qui se trouvait juste à côté. Le tatant, elle recula un peu et recommença à avancer, mais la même chose se produisit. Chloé soupira et sortit de son lit pour venir l'aider.
"Merci beaucoup madame, dit la petite fille en souriant quand Chloé l'eut aidé à sortir de la chambre.
- Je suis pas "madame", j'ai 13 ans.
- 13 ans ?!
- Oui ! 13 ans, ça se voit pas ?
- Disons que non.
- C'est pas possible, t'es aveugle ou quoi ?!"
Chloé vit alors que les yeux de la petite fille étaient presque totalement blanc.
"Flûte ! Elle est réellement aveugle." Se dit Chloé en se sentant tout d'un coup totue conne.
Elle prit alors la petite fille par l'épaule et lui dit :
"Euh ... désolé de m'être emporté.
- C'est pas grave, on me dit celle-là tout le temps à l'école.
- Je peux peut-être t'aider à trouver la chambre de ton père pour me faire pardonner.
- D'accord." Répondit la petite filel aux cheveux noirs en souriant.
Elles pénétrèrent donc dans la chambre à côté, mais elles ne virent qu'une vieille femme en train de dormir. La chambre d'après, un petit enfant avec le bras dans le plâtre ; ainsi de suite en passant même par celui atteint d'Alzheimer qui croyait qu'il était Napoléon III et qu'il devait à totu prix rencontrer Charles de Gaulle avant que Jeanne d'Arc ne rapplique.
"Est-ce que tu sais dans quelle chambre il est ton père ? Demanda finalement Chloé.
- Oui, dans la chambre 454.
- 454 ! Ma pauvre ! A cet étage, ça va de la chambre 12 à 50. Mmh ... attends, je vais t'y accompagner, ça sera plus facile."
Elles prirent donc l'ascenseur qui, par chance, était complètement vide.
"Au fait, pourquoi est-ce qu'il est ici ton père ? Demanda Chloé après avori appuyé sur le bon bouton d'ascenseur.
- Il a une infection de cet petit truc qui pendouille là ...
- Le zizi ?
- Non, celui qui pendouille et qui ne sert à rien depuis des millénaires.
- ... ça me semble toujours être le zi ... ah ! L'appendice ! C'est l'appendice, n'est-ce pas ?
- Oui, je crois bien. Mon papa il a eut une infection de l'appendice alors ma maman l'a rapidement ammené à l'hôpital pour le faire soigner.
- Je crois me souvenir que c'est relativement facile comem intervention.
- Oui, mais je suis quand même inquiète. J'aime beaucoup mon papa et j'ai pas envie qu'il ait mal."
Chloé haussa les épaules avant de dire :
"Y'a aucune raison qu'il ait mal, on va l'endormir pour l'opération.
- Mais si jamais quelque chose lui arrive, alors ma maman sera tellement triste ... déjà qu'elle est déjà triste parce que je suis aveugle ...
- Allons, allons, la science est bénite et elle apporte la solution à tout les problèmes du monde, elle a même permit à l'homme d'aller sur la lune."
La petite fille aux cheveux noirs esquissa une mine triste.
"Mais alors, pourquoi est-ce qu'il y a tellement de malheure dans le monde, pourquoi est-ce que tant de gens meurent tous les jours ?
- Je sais pas si ça vaut la peine d'en parler, on va juste être déprimée toutes les deux."
Quelques instants plus tard, elles arrivèrent à leur étage. Débarquant, elles mirent le cap sur la chambre 454, chambre qu'elles parvinrent à rejoindre en moins de quelques instants. Ouvrant la porte, on aperçu un homme d'à peu près une trentaine d'années en train de lire un livre, bient tranquillement au fond de son lit d'hôpital.
"Papa ? Demanda timidement la petite fille.
- Julie ! S'exclama le père, comment est-ce que ça va ?"
La petite filel aux cheveux noirs courut vers son père qui la prit dans ses bras et l'embrassa.
"Dis, où est ton frère ? Demanda-t-il alors.
- Alexandre ? Il est encore avec maman en bas.
- Pourquoi est-ce que tu n'es pas avec ta mère ? Tu t'imagines si quelque chose s'était passé ? Demanda-t-il avec un ton de voix sévère.
- Mais on est dans un hôpital, personne ne pourrait me faire de mal et puis, si je tombais dans les escaliers, ce ne serait pas un problème."
Au moins, c'était toujours ça de fait, se disait Chloé en quittant la chambre.
Elle reprit donc la direction de sa chambre et prit l'ascenseur, mais au beau miluieu du chemin, celui-ci se bloqua et s'arrêta net.
"Oh bon ! Quoi encore ?!" Gromella la petite fille.
Remercions tout d'abord les gentils ouvriers de EDF en grève pour la 3e fois ce mois-ci, ensuite, constatons que la situation devenait inquiétante si l'on considérait que la tête de Chloé commençait sérieusement à tourner.
"Ah chouette, se dit-elle, voilà l'autre qui revient."
Le seul problème étant que si on la retrouvait comme ça, évanouie au beau milieu d'un ascenseur, elle se prendrait très certainement la pire engueulade de sa vie. Surtout que, en théorie, elle était encore sous la responsabilité de l'hôpital psychatrique et que tout ceci pourrait être interprété comme une tentative de fuite.
Pourtant, le destin ne choisit pas toujours d'être gentil avec les jolies petites filles parce qu'à peine quelques instants après avoir formulé cette pensée, Chloé s'évanouie.

La vache ! Mais t'as posté combien de chapitres pendant que j'étais pas là ??!
Enfin COOL, ça me fera de la lecture !
Marci Philou !

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EDIT. !!! Waouw c'était chouette ! ^^
Chloé est trop drôle en petit chef dans le monde de "sa tête" ;3
Et la rencontre avec la petite fille dans le dernier chapitre était très mignonne.
Un autre !
(arf j'en avais 4 à lire de suite et.... c'est toujours pas assez ! lol heureusement que Chouki est là pour rajouter des chapitres à sa Lou ! XD)

Même si Jésus n'est pas le fils de Dieu, je l'admire profondément pour ce qu'il a dit et fait !

"Bon, les amis, il me semble que nous devons tout de même faire un tout petit peu le point, non ? Demanda Chloé avec un sourir qui masquait à peine sa frustration.
- Qu'est-ce qu'il y a ? Demanda Chaperon.
- Pourquoi est-ce que je me retrouve ici alors que je n'ai pas décidé de m'endormir. Est-ce que c'est l'un d'entre vous, ô charmants amis, qui m'avez ammenés ici ?"
Autour du lit dans lequel elle venait de se réveiller, il y avait évidemment la bande des trois, puis le roi et la reine de Solitude. Tout le monde demeura silentieux avant que Hansel ne réponde finalement :
"Je crois que Prince est en train de faire l'idiot et que ça perturbe l'équilibre ou quelque chose dans le genre. Quoiqu'il en soit, c'est pas de notre faute, on a rien fait de si différent que d'habitude.
- En attendant, ça veut dire que je peux me retrouver catapultée ici à n'importe quel moment ... d'où la nécessité de péter la gueule à cet enfoiré le plus rapidement possible.
- Nous ne sommes pas prêt à entrer en guerre contre lui votre majesté, fit remarquer le roi en se prosternant. Nous n'avons que 300 hommes et Prince en a environ 1 200."
Oui, ça semblait effectivement poser un petit problème, mais le fait était que Chloé n'appréciait pas du tout le fait que quelqu'un s'ammuse avec ses pensées. Il fallait qu'elle y mette un terme le plus rapidement possible, ce qui voulait dire qu'elle allait devoir ruser un peu.
Sortant de son lit, elle demanda qu'on étalle une carte sur la table qui se trouvait à quelques mètres de là. Une fois que la carte fut prête, elle s'en approcha, l'étudia pendant quelques secondes avant de dire :
"Si on regardes bien, on peut voir que les villages sont surtout séparés par la forêt du souvenir. Ce qui serait bien, ce serait de rallier à notre cause Paresse et Rire. On pourrait envoyer des agents pour leur faire comprendre pourquoi est-ce qu'ils devraient entrer en guerre à nos côtés.
- Oui, mais alors, tous les autres risquent d'entrer en guerre du côté de Prince, et déjà qu'on parviendrait à peine à avoir autant de soldats que lui si on se mettaient tous ensembles ...
- Je m'en occupe, dit Chloé en s'étirant. Je ferais en sorte qu'ils ne nous attaques pas, Chaperon, tu viendras avec moi ; je vais aller au village de Colère, Hansel et Gretel pourrons aller dans le village de Peur.
- Le village de Colère n'est vraiment pas conseillé, dit alors le roi. Voyez-vous, si l'on met de côté qu'il s'agit du village qui est le plus proche de Prince, c'est un des endroits les plus dangereux de ...
- Je ferais attention, répondit tranquillement la petite fille. D'ailleurs, il me sembles que Chaperon est assez maligne aussi, non ?"
Chaperon rougit légèrement et hocha de la tête. Chloé prit alors un long manteau avant de dire :
"Bon, eh bien si nous sommes d'accord sur ce qu'il y a à faire, mettons nous donc tous au travail. Si tout se passe pour le mieux, nous n'aurons peut-être même pas besoin de faire une guerre.
- C'est parti !" Dit Chaperon et les deux autres en prenant de longs manteaux à leur tour.

Le voyage était des plus longs mais finalement, Chloé et Chaperon arrivèrent dans une grande plaine dans laquelle se trouvait un village de taille moyenne. Si elles ne s'étaient pas trompées en lisant la carte, il s'agissait du village de Colère. Elles déscendirent de cheval et s'approchèrent le plus discrètement possible du village. Les rues étaient bruyantes, et il y avait des bagares à peu près partout.
"Ce village mérite bien son nom, dit Chloé.
- Bien sûr, et c'est pour ça qu'il est si dangereux. Pour la moindre petite dousculade, on est capable de te tuer.
- Faisons attention alors."
POur le moment, la seule chose que la petite fille savait c'est qu'il fallait trouver le roi de ce charmant petit village. Le palais se trouvait à une bone centaine de mètres de là, et il paraissait assez difficile de traverser la place du marché sans heurter quelqu'un et donc entrer en conflict avec lui. S'arrêtant, les deux filles réfléchirent et Chloé fini par trouver.
Elle s'approcha d'un homme qui était en train de se disputer avec son fils qui devait bien avoir huit ans. Il hurlait si fort, et le fils aussi d'ailleurs, que Chloé se demanda pendant quelques secondes si elle ne fasais pas mieux de trouver quelqu'un d'un tout petit peu moins bruyant. Mais elle s'approcha pourtant de lui et, en l'espace d'une fraction de seconde, lui planta un poignard dans le dos.
"Ah !" Hurla l'homme.
Naturellement, la mort ne fut pas instantanée, mais elle fut néanmoins assez rapide et cet homme, avant de mourir, n'eut pas le temps de donner le moindre signe que ce soit qui puisse indiquer que Chloé ait pu faire le coup.
"Papa ? Demanda l'enfant en fronçant les sourcils.
Mais "papa" était mort et il le montra autant que possible et s'écroulant par terre et en redécorant le sol autour de lui avec une originale peinture rouge.
Chloé recula légèrement et s'asseya sur un banc, sur lequel Chaperon vont la rejoindre.
"Ah ! Pute de chiasserie de merde ! Hurla le petit enfant de huit ans qui étai décidément le digne héritier de "papa". Qui est le fils de chienne qui a fait ça ?!"
Quelques personnes s'arrêtèrent pour voir ce qui s'était passé et s'approchèrent même pour mieux voir. Chloé sourit finalement lorsqu'elle vit le petit enfant bondire sur la petite fille d'une femme qui passait par là et commencer à lui mordre le visage.
"Petit salopard ! Hurla la mère et le mitraillant de coups, je vais te tuer.
- Eh ! Votre fille n'avait qu'à faire attention ! Dit un homme en l'empoignant, laissez ce gosse tranquille ! Vous croyez que je vous ait pas vu tuer mon cousin hier midi ?
- Laisse ma soeur tranquille ordure ! Hurla un homme qui donna un coup de poing au premier."
Ce qu'il y a de bien dans les petites villages c'est que tout le monde est "cousin", "neuveu" ou "frère" de quelqu'un d'autre. Il est donc tout naturelle qu'à peine trois minutes après que Chléo ait assasiné "papa", une bagarre général se déroule sur la place du marché.
"Bon, je crois qu'avec toute cette pagaille, personne ne fera gaffe à nous si nous essayons de rejoindre le palais, dit la petite fille en se levant tranquillement du banc.
- Ouais." Répondit Chaperon en se levant à son tour.
Elles n'eurent effectivement aucun mal à traverser la place. Même les agents de police ne faisait pas attention à elles et étaient en train de se demander si ils devaient rejoindre la baston, ou tout faire pour y mettre un terme (dans le village de colère, c'était le type de question hautement onthologique qu'on se posait au quotidien quand on faisant partie de la police).
Avec toute cette agitation, les deux filles rejoinrent assez facilement la porte du palais à côté de laquelle se trouvait une dizaine de gardes. Ils avaient tous l'air terriblement frustrés de ne pas pouvoir rejoindre la gentille petite bagarre qui se passait sur la place du marché, comme en témoignait le fait qu'ils regardaient Chloé et Chaperon avec colère.
"Hey les gars ! Dit Chloé en souriant et avec les bras grands ouverts, pourquoi vous restez ici alors qu'une magnifique baston se passe à même pas cinquante mètres d'ici ?
- On va en chier si on le fait, dit un des gardes, c'est pas un rigolo le roi.
- Ooooohhh, alors j'en déduis que vous avez peur ? Demanda la petite fille d'un ton enfantin.
- Quoi ?! Pas du tout ! Répondirent simultanément tous les gardes !
- Eh bien allons tous casser la gueule aux enfoirés sur la place du marché ! Vite !"
Et à la grande surprise de Chloé elle-même, les gardes abandonnèrent leur postes pour aller sur la place en question. Et dire que dans le monde réel, une telle chose n'aurait pas été possible : personne n'aurait mordu à un ameçon pareille. Chaperon s'approcha alors de Chloé et elles pénétrèrent le plus naturellement du monde dans le château, sans voir qu'une vingtaine de gardes se préparaient à les encercler.

Ce que j'ai vraiment envie de faire avec le personnage de Chloé, c'est de lui donner un caractère machiavélique, un peu comme Light dans "Death Note" ... mais j'ai des problèmes à jouer avec les adjectifs parfois, et les choses n'apparaissent pas forcément aux yeux du lecteur de la manière que j'aimerais qu'elles le fassent.

Les gardes finirent par bondirent hors de leur cachettes et en moins de quelques secondes, ils avaient encerclés les deux petites filles.
"Flûte alors, dit Chloé en soupirant. Pourquoi est-ce qu'à chaque fois que j'arrive dans un village, je me fais avoir.
- Ca pourrait être pire, fit remarquer Chaperon.
- Ah oui ? Comment ?
- Euh ... je ... voilà quoi !
- C'est bien ce que je pensais ...
- Vos gueules ! Hurla un des gardes, le roi va décider de votre sort !"
Chloé espérait que ce roi se comporterait comme les deux autres, ce qui serait franchement très utile, mais étant donné la façon dont le roi de Solitude avait réagi quand elle avait annonçé qu'elle allait se rendre à Colère, quelque chose lui disait que ça n'allait pas se passer aussi bien que ça.
La salle du trône était peine en rouge sang, et même le carlage était rouge. Ce n'était pas très original, soit, mais il faut tout de même souligner que ça ajoutait un petit quelque chose en plus à cette pièce. Contrairement à la salle du trône de Solitude qui était presque complètement vide (ce qui était assez naturel quand on y réfléchit), celle-ci était pleine à craquer de courtisans et de courtisanes, mais ils avaient tous sur le visage un air frustré, comme si on leur avait donné un coup de poing et qu'ils étaient sur le point de succomber à la tentation de le rendre à la puissance dix.
Quand les gardes entrèrent, Le roi se leva brusquement en leur jeta son verre de vin.
"Eh les péquenôts ! Qui vous a donné le drroit de venir ici !!!
- Sir, on a capturés des espionnes.
- Hein ?! M'en fous moi, sortez d'ici !
- Mais on suppose qu'elles voulaient vous assasiner, merde !
- Ouais, c'est bon, j'ai compris !" Hurla le roi en retour dontl le visage était déjà tout rouge.
Il regarda sucéssivement Chloé et Chaperon, puis, finalement, il dit avant de se faire servir un nouveau verre de vin :
"Bah ! Coupez-les en petits morceaux, ça sera beau à voir.
- Chloé ! Faut faire quelque chose ! Murmura Chaperon dont le visage était aussi blanc qu'un linge.
- Je sais, je suis en train de réfléch ...
- Vos gueules ! Hurla le roi en envoyant son verre vers Chloé qui reçu tout le vin sur elle. Je vous ordonnes de la fermer."
Chloé se sentie frustrée, mais elle se contint et dit d'un ton respectueux :
"Sir, quand allez vous nous mettre à mort ?
- Tout de suite, pardieu ! Ca nous calmera tous peut-être.
- Mais pensez donc, sir, que si vous le faites tout de suite, vous risquez de ne rien voir, il fera nuit dans quelques minutes.
- Eh bien ça se fera à la lueur des flambaux."
Si Chloé avait eut du mal à trouver la première réplique, la seconde fut, quant à elle, beaucoup plus facile et sortit tout naturellement :
"Mais la châleur des flambeaux va exciter tout le monde au lieu de calmer tout le monde, c'est très génant. Ne serait-il pas plus facile de faire cela demain matin ? Il fera alors bien frais."
Le roi eut envie de hurler en retour, mais il fut obligé d'admettre que la petite fille dévloppait une argumentation intéressante. Il fut donc convenu, non sans frustration de la part de tous les courtisans qui espéraient voir du sang tout de suite, que l'execution serait remise au lendemain.

Dans sa cellule, Chloé comptait les mouches, littéralement. Puis, lorsqu'elle entendit minuit sonner, elle dit au garde qui était près de la porte de la cellule :
"Holà ! Vous savez quelle heure il est ?
- Minuit.
- Mais non, 11h.
- Il est minuit.
- On est passé à l'heure d'hiver, il est 11h.
- On est en novembre, il est ... oh et puis ta gueule !
- Seriez-vous bête ? Demanda la petite fille en souriant et en prenant un ton nargueur.
- Ta gueule espèce de pute !
- Oh ! Que j'ai peuuuuuuur ! Qu'allez vous me faire ? Vous ne pouvez pas me tuer, hi hi hi !"
Le garde fouilla sa poche avant de sortir un trousseau de clées.
"Ouais, mais je peux quand même te casser la gueule !"
Il ouvrit la porte et pénétra dans la cellule, mais il ne vit cependant personne dedans. Il regarda autour de lui, mais ne vit absolument pas la petite fille qui s'était tout simplement caché derrière la porte. Chloé sortit alors son poignard qu'elle avait planqué près de son collant, visa, et l'enfonça en plein dans le dos du garde, en prenant bien soin de lui couvrir la bouche pour qu'il ne crie pas.
"Crétin." Dit-elle simplement en laissant son cadavre tomber à terre et en prenant les clées.
Elle prit de plus son uniforme, le revéti, puis sortit de la cellule en la refermant à double tour. Elle parti ensuite à la recherche de Chaperon qui se trouvait à quelques cellules de là.
"A l'aide." Entendit-elle en faisant pénéter la clé dans la serrure.
Ouvrant la porte, elle vit Chaperon recroquevillée dans un coin de la cellule. Au beau milieu de la pièce, un homme tenait un silex à la main et avait l'air de se demander s'il devait tuer Chaperon.
"Hé ! Dégage ! Cria-t-il en voyant Chloé entrer dans la cellule, je dois être executé que dans trois jours !
- Tu vas la fermer oui ? J'ai pas envie d'attirer l'attention." Grommela Chloé en fouillant ses poches.
Le détenu, guidé uniquement par la colère, bondit sur Chloé, mais tout à coup, la petite fille se décala et il tomba par terre. D'un coup de pied bien vigoureux sur la tête, elle parvint ensuite à l'assomer. Cela étant fait, elle se retourna vers Chaperon qui dit en tremblant :
"Attendez, je ne dois être executée que demain.
- Chaperon, c'est moi, c'est Chloé."
Elle souleva un peu son casque pour que Chaperon puisse effectivement voir qu'il s'agissait bine d'elle.
"Mais dis-moi, t'es vraiment froussarde par moments.
- Personne n'a envie de mourir, même les personnes les plus raisonnables du monde.
- Les ... Ah oui ! C'est vrai que tu représente mon côté rationnel. Dans ce cas, tu vas facilement comprendre la suite.
- Raconte, comment est-ce qu'on va s'échapper d'ici.
- A cheval, mais avant ça, il faut s'assurer que ce village ne s'allie jamais à Prince, ses soldats éclateraient ceux du village de Paresse dont j'ose à peine imaginer la carure.
- Comment faire ? On peut pas brûler le village.
- Il suffit de déclencher ce truc là ... une guerre civil je crois que ça s'appelle.
- Plus facile à dire qu'à faire.
- Pas tellement dans le village de Colère, surtout si j'arrive à assasiner leur roi." Répondit Chloé en souriant.

Je me rends compte que c'est sans doute pas facile de toujours suivre tous les déplacement et stratégies de tout le monde. Alors je vais mettre à la fin du chapitre une carte du monde intérieur de Chloé. C'est d'ailleurs d'elle dont je me sers depusi environ une semaine pour situer les jolies petites gabades dans les bois de tous le monde.

"Assassinner le roi ?! S'exclama Chaperon, mais comment est-ce qu'on va faire ?
- Ca, je m'en charges. De ton côté, j'aimerais que tu nous trouves des chevaux et que tu me retrouves sous la fenêtre de la chambre du roi, tu pourras la trouver ?
- Je ferais de mon mieux.
- Très bien, alors en avant."
Les deux petites filles se séparèrent, Chloé donnant son poignard à Chaperon en comptant sur la dague qu'elle avait trouvé sur le corps du garde qu'elle avait tué. Quelques instants plus tard, elle s'approcha de la sortie, puis se mit à courir jusqu'au premier garde qu'elle pu trouver dans les couloirs.
"Hein ? Qu'est-ce t'as toi ? Tu vois pas que tu fais chier ? Demanda-t-il en se mettant à gueuler tout naturellement.
- Mais c'est concernant le roi !
- Quoi, il va pas crever le roi ...
- Si justement ! Il y a une bombe dans le chateau dans la chambre du roi et je suis la seule à savoir où elle se trouve.
- Une ... putain !"
Ils coururent vers la chambre du roi et les gardes les laissèrent entrer sans trop de problème. Dans la chambre entièrement décorée de rouge (ce qui, en réalité, ne différait pas du reste de la déco du château) et un grand feu flamboyait dans la cheminée. Le roi était en train de se défouller sur un punching-ball tandis que sa femme, la reine, lisait dans son coin (elle n'était pas natale de Colère, mais offerte par Prince pour concilier le village).
"Foutez-moi la paix ! S'exclama le roi, vous voyez pas que j'suis occupé ?!
- Sir, y'a ce garde qui prétend savoir où se trouver une bombe qui va sauter dans quelques minutes.
- Quoi ?!
- Oui, sir, répondit Chloé en s'inclinant.
- Impossible qu'il y ait une bombe, moi et la reine sommes les seuls à entrer dans cette chambre et ...
- Mon amour, il y a toujours les serviteurs qui font le ménage tous les jours, fit remarquer la reine.
- Et meeeeeeeeeeerde de pute de chiasserie ! C'est vrai !"
Il réfléchit pendant quelques instants avant de se retourner vers Chloé et de lui crier :
"Ouais bon, y'a sûrement rien, mais si ça vous ammuses de fouiller l'endroit, allez-y."
Chloé s'approcha donc et commença à fouiller sous le lit. Naturellement, elle ne trouva rien pour la bonne et simple raison qu'il n'y avait rien à trouver. Cependant, au bout de quelques instants, elle s'exclama :
"La bombe ! Elle est là !
- Quoi !!! Cria le roi en retour.
- Oui, oui, sir, venez donc voir de vos propres yeux."
Le roi s'approcha donc et passa aussi la moitiée du corps sous le lit. Pendant quelques instants, il ne vit rien car il n'y avait rien à voir, mais il attribua cela au fait qu'il faisait terriblement noir là-dessous. Cependant, après quelques temps, il fini par s'impatienter et allait crier à Chloé qu'il ne vit rien, mais, il compris alors qu'il est bien difficile de crier lorsque l'on a un lame plantée en pleine dans la gorge.
"Bon dodo sir." Dit gentillement Chloé avec des pensées qui ne l'étaient absolument pas.
Sortant de dessous le lit où l'on ne pouvait voir que les pieds du roi et où l'on ne pouvait donc pas savoir qu'il était mort, la petite fille indiqua que le roi savait comment faire pour désamorcer ce type de bombe et qu'il allait s'en occuper. Pendant que tout le monde était concentré sur cela, la petite fille, elle, regardait par la fenêtre et vit Chaperon arriver à cheval, un autre suivant juste derrière.
"Il est prends du temps quand même, le roi, fit alors remarquer le garde qui avait accompagné Chloé depuis le couloir.
- Ca ne sera plus très long maintenant, répondit Chloé en souriant.
- Comment ça ?!"
Elle ouvrit alors la fenêtre et sentie un vent hivernal souffler en rafale.
"Mais qu'est-ce que tu fous putain ?! Cria le garde.
- J'ai un taxi à prendre, et j'espère qu'il sera exactement là où je le souhaite."
Elle sauta alors hors de la fenêtre. Cela allait encore car on était pas à un étage très élévé, mais le fait que sa chute sois bien amortie était tout de même primordial. Heureusement, elle attérit pile sur la selle du cheval que Chaperon était allé trouver pour elle.
"Déjà fini ? Demanda Chaperon.
- Oui, mais ne trainons pas ici, je crois qu'ils découvrirons très vite que j'ai assasiné leur roi et ..."
On entendit alors un cri perçant, c'était la voix de la reine.
"Ouais, voilà, qu'est-ce que je disais.
- Allons-y alors." Dit chaperon en tremblant de froid.
Elles déguerpirent alors de ce fichu village et en moins de quelques minutes (puisqu'après tout, il ne s'agissait que d'un village, elles se trouvaient de nouveau en rase campagne. Elles se retournèrent alors et jetèrent un coup d'oeil vers le village de Colère et, après quelques secondes de silence, elles se mirent à rire en coeur. Chloé, particulièrement, libérait toute la frustration qu'elle avait pu accumuler et exprimait dans son rire le soulagement de ne pas trouver ce village dans la coalition avec Prince. Mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, elles durent se calmer et prévoir la suite de leur joyeuse escapade.
"Qu'est-ce qu'on fait ? Demanda Chaperon, on rentre à Solitude ?
- Ouais, ça me parait la meilleur idée, en espérant qu'Hansel et Gretel aient pu convaincre le roi du village de Rire de nous rejoindre."
Elles se mirent donc en route pour le village, mais au fur et à mesure que leurs chevaux avançaient, Chloé commença à se trouver indisposée et tout à coup, sa tête commença à tourner. Elle était heureuse d'enfin se réveiller, mais elle aurait apprécié si ce n'était pas franchement si douloureux et bizarre à chaque fois.
Quand elle reprit conscience, elle se trouvait toujours dans l'ascenceur qui était toujours en panne. Elle appuya alors comme une folle sur le bouton de son étage, car si le médecin arrivait dans sa chambre avant elle, la petite fille n'osait même pas imaginer ce qui allait se passer.

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J'ai tellement envie de manger un bon curry, c'en est fou ! J'adore le curry, je vénère le curry !

Quelques minutes plus tard, le docteur poussa la porte de la chambre de Chloé pour entrer. Mettant ses lunettes, il regarda rapidement son formulaire avant de dire :
"Petite, j'ai une bonne nouvelle.
- Quoi donc ? Demanda Chloé qui était tranquillement allongée sur son lit.
- Ton oncle va devenir ton gardien légale maintenant.
- En quoi est-ce que c'est une bonne nouvelle ?
- Eh bien ... au moins tu ne seras pas toute seule au monde et tout."
Chloé sourit en retour et après quelques répliques rapidement échangées, ils se quittèrent et la petite fille pu enfin souffler quand la porte de sa chambre se referma. En réalité, elle était arrivé dans la chambre seulement une trentaine de secondes avant lui et elle avait même pu le voir venir dans le couloir. Heureusement, comme n'importe quoi dans l'univers, les pannes d'éléctricité ne sont pas éternelles non plus et elle avait enfin pu utiliser ce fichu ascenseur ... mais à partir de maintenant, elle détesterait ces stupides ouvriers d'EDF, ça oui !
En attendant, elle pouvait maintenant souffler un peu et se détendre. Quoique, il fallait quand même souligner que pour elle, se reposer voulait surtout dire qu'elle allait retourner dans cet univers où elle risquait sa pomme à tout moment. Elle se demandait d'ailleurs si le fait de tout le temps assasiner tout le monde là était la meilleur idée qui lui soit jamais venu à l'esprit, surtout que c'était quand même en elle que tout ça se passait.
Au moins, comme elle avait fait le pleine de sommeil, elle allait pouvoir se relaxer réellement et ne pas s'endormir. Pour le moment, elle regarda simplement les mouches voler au plafond avant de se demander s'il n'y avait pas moyen de faire quoi que ce soit de plus productif.
"Et si je défonçait la fenêtre ?" Dit-elle en regardant la fenêtre en question.
Mais quelques secondes plus tard, elle se redit compte de l'abération de ce qu'elle venait de dire. Pourquoi diable est-ce qu'elle irait défoncer une fenêtre, surtout celle de l'hôpital ?
"Purée, ça m'énèrve ! Gromella-t-elle, j'ai quand même bien envie de ..."
Tout à coup, elle compris ce qui se passait. Elle sentait un terrible mouvement de rage naître en elle, un mouvement qu'elle ne parviendait pas longtemps à contenir et qui devrait bien exploser à un moment ou à un autre. Mais le village dans lequel elle avait fait joujou lorsqu'elle était dans son "petit monde" était bien Colère.
"Ils doivent être en guerre civil maintenant, mais ça doit avoir des répercutions. Ce qui explique pourquoi je ne peut plus voir le beau ou le moche : le village de Beau a été détruit."
En claire, maintenant, si elle voulait faire une jolie petite guerre, il fallait qu'elle prennen ce facteur en considération. Elle n'osait même pas penser de quoi elle aurait l'air si jamais une majorité des villages venaient à disparaitre ; là, pour le coup, elle aurait définitivement l'air d'une folle.
"Ah ! Dit-elle en se donnant une tappe sur la tête, maintenant il va falloir que je fasse gaffe à la vie de mes ennemis en plus de faire gaffe à celle de mes alliés."
Maintenant qu'elle y pensais, cependant, elle se verrait plutôt bien laisser tomber la solitude. En effet, quel avantage peut-on trouver à la solitude ? Chloé ne voyait absolument pas, en revanche, elle voyait parfaitement quels soucis cela pouvait produire pour l'avoir vécu au quotidien pendant des années. La solitude, ça rends malheureux, ça vous isole et les autres, parce que vous ne faites pas comme eux, se moquent de vous, font tout pour justement rendre cette différence encore plus important et finalement, ça fini parfois avec le suicide. Ouais, c'est ça la magnificience de la solitude alors, si jamais ce village venait à disparaitre, la petite fille ne serait pas forcément troublée.
Dans cette même optique, quel serait le soucis de perdre le village de Paresse ? En effet, la paresse était, autrefois, un des problèmes de Chloé parfois, lorsqu'elle n'arivait tout simplement pas à s'asseoir devant ses cahiers pour étudier. Au moins, comme ça, elle travaillerait bien et, comme il n'y aurait plus de solitude, alors dans ce cas, elle serait quelqu'un de parfaitement sociable, sans parler du fait qu'elle travaillerait à rythme régulier, le paradis quoi.
"Ouais mais ..."
Elle prononça ce "Oui, mais ..." parce qu'elle sentait que quelque chose clochait avec son raisonnement. Elle se disait cela parce qu'elle avait désormais comme principe de toujours regarder les différents aspects des choses pour bien juger. Sauf qu'ici, tout semblait clair et limpide.
"Bah, au diable tout ça ! Fini-t-elle par dire. Ce soir, je vais tout simplement tâcher d'en finir."
Surtout, vu que le temps entre le rêve et la réalité sont si différents, les huit heures de sommeil parraiterait comme des semaines entières dans son monde. En attendant, d'ici, elle essaya de confectionner une stratégie qui l'aiderait à remporter cette guerre vite fait bien fait.
Tout à coup, un homme vétu d'une armure dorée apparu devant le lit de la petite fille. C'était un homme tellement beau qu'il aurait fait tomber le coeur de toutes les femmes de Paris, mais Chloé n'arrivait malheureusement plus à voir le beau. Il s'approcha d'elle et dit :
"Bonjour petite, sais-tu qui je suis ?
- Un zigoto qui vient d'apparaitre dans ma chambre d'hôpital pour une raison totalement inconnue.
- Inconne ? Pas pour moi, répondit-il avec un sourir ravageur. Vois-tu, je suis Prince."
Chloé se redressa rapidement sur le séant de son lit et regarda cet homme avec des yeux grands ouverts.
"Allons, allons, pas la peine d'être si étonnée petite. Je suis simplement venu parlementer afin d'éviter une guerre qui serait terrible pour nous tous.
- Comment ça ?
- Je veux qu'on fasse tout de suite la paix avant d'entrer en guerre parce que cela risquerait de ravager le royaume et je ne sais pas si quiconque réussira à y trouver un avantage.
- Moi si, répondit Chloé en croisant les bras, je pourrais reprendre totalement controle de mon esprit.
- Et c'est justement sur ce point que je suis venu parlementer."
Là, il avait définitivement aiguisé l'attention de la petite fille.
"Parlementer ? Comment ça ? Vous acceptez de me rendre bien gentillement le château et tout ?
- Non. Mais voici ce que je suis venu proposer. Je demeure le roi du château, mais je te laisse toute ta libertée de mouvement dans le royaume et tu le dirigera comme tu veux et rien ne changera plus dans ton caractère dans le monde réel.
- Laissez -moi y réfléchir ... disons que vous pouvez prendre votre proposition et vous l'enfoncer bien profond dans votre trou de ba ..."
Le Prince commença alors à disparaitre.
"Connard ! Cria Chloé qui avait oublié qu'elle devait spétialement faire attention à la colère dans le monde réel désormais. Je jures de te trucider de mes propres mains !
- Mais oui, mais oui.
- Rigole tant que tu le peux !"
C'était apparement exactement ce qu'il avait l'intention de faire car lorsque la petite fille eut prononcé cette phrase, il éclata de rire. La petite fille resta verte de rage pendant quelques minutes avant de finalement se calmer. Elle jura alors que ce soir, elle allait mettre définitivement un terme à tout ce bazar.

Pour Chloé dans ce chapitre, je pense plutôt à quelqu'un du genre "impérial", comme Napoléon Ier ... Napoléon III ferait un piètre "impérial", même s'il a bien enrichi la France !

Ce soir-là, Chloé se dépécha de s'endormir. Au moins comme ça, elle aurati un maximum de temps pour faire ce qu'elle avait à faire et elle en aurait peut-être fini dès ce soir, qui sait ? En tout cas, c'est bien ce sur quoi elle comptait. Quelques instants seulement après avoir fermé les yeux, elle se retrouva couché dans un lit moyennangeux, dans le château du village de Solitude.
"Ca fait du bien d'être de retour à la maison, dit-elle en s'étirant et en sortant du lit. Finissons-en vite."
Elle se dirigea donc rapidement vers la salle du trone, mais elle remarqua que tout était désert. Rapidement, elle chercha quelqu'un, n'importe qui en fait. Elle fini par trouver un garde qui était en train de regarder par la fenêtre.
"Hé, excusez-moi, dit Chloé, mais ...
- Ne restez pas ici, majesté, répondit le garde sans se retourner.
- Comment ?
- Ils sont là.
- Qui ça, "ils".
- Les soldats de Prince.
- Quoi ?!" S'exclama Chloé.
Elle s'approcha alors rapidement et regarda par la fenêtre pour voir dans les rues des dizaines de gens se faire égorger et étriper. Presque toutes les maisons étaient en train de brûler et et certains des soldats cherchaient à entrer dans le château.
"Où est le roi et où sont mes trois amis ?
- Chaperon et le roi se préparent à faire une sortie, répondit le garde. Quant aux deux autres, nous sommes toujours sans nouvelles d'eux.
- Où ?
- En bas, près de la porte."
Chloé ne se fit pas dire deux fois et se dépécha de descendre à l'endroit indiqué. Là, elle vit des dizaines de soldats prêt à se battre tandis que Chaperon et le roi étaient prêt à ouvrir la porte. Rapidement, la petite fille leur cria d'arrêter et leur demanda ce qui se passait.
"Les soldats de Prince, ils ont envahis le village il y a une demi-heure, répondit le roi. On a rien pu faire pour se défendre jusqu'ici, mais on comtpe bien défendre chèrement nos vies.
- Au moins, je sais pourquoi Prince est venu me parler, se dit la petite fille, il était sur le point d'attaquer Solitude et il me lançait un ultimatum.
- Chloé, tu devrais prendre une arme aussi, lui glissa Chaperon, on va bientôt se faire attaquer et ...
- Stop ! Il faut réfléchir."
Personne ne dit quoi que ce soit. Frustrée de cela, Chloé reprit :
"Parce que vous croyez que vous allez accomplir quoi que ce soit comme ça ? Vous allez juste vous les prendre dans la face et c'est tout.
- Que doit-on faire alors, majesté ? Demanda respectueusement le roi.
- Je préconise la stratégie suivante ..."
Quelques minutes plus tard, les soldats de Prince enfoncèrent la porte pour de bon. Sur le sol, ils trouvèrent des dizaines de soldats morts, il s'agissait de ceux de Solitude. Ils les regardèrent avec méfiance pendant quelques instants, puis, finalement, ils commencèrent à avancer aux milieux des corps. Au bout du couloir, ils finirent par coir à la lueur des torches que quelqu'un se tenait encore debout. Avançant encore un peu, ils virent qu'il s'agissait de Chloé qui était tranquillement en train de jouer avec ses cheveux tout en les regardant avec un sourir inquiétant sur le visage.
"Bonsoir messieux, dit-elle poliment. Puis-je vous aider ?
- Toi, t'es Chloé ? Demanda un des gardes.
- Oui, il y a des fortes chances pour que je le sois.
- Tu vas nous suivre sans faire d'histoires.
- Désolé, mais j'ai pas envie. Je me plais bien dans ce château et j'ai bien envie de rester.
- T'es bien placée pour dire ça, conasse. T'as plus personne pour te protéger.
- Vraiment ? Demanda la petite fille en souriant de plus belle. M'est-il permit de vous faire regarder le plafond pour vous convaincre du contraire."
Elle l'avait dit avec un ton tel que tous les gardes regardèrent immédiatement au plafond. C'est alors que Chloé s'exclama :
"Maintenant !"
Brusquement, tous les gardes qui se trouvaient allongés au sol se levèrent. Le décalage crée entre ce qu'ils croyaient être au plafond et ce qui se trouvait en fait au sol fut suffisament important pour que les soldats de Prince se laisse pratiquement faire. Seul le chef fut gardé en vie, et on l'apporta à Chloé.
"Tu disais quoi tout à l'heure ? Demanda-t-elle avec un air plus sombre car son air ordinaire.
- ... rien.
- Ouais, c'est bien ce que je me disais."
On colmata rapidement la porte du château pour éviter que des renforts viennent aider ce cher commandant. Pendant ce temps, on l'ammena dans le bureau du roi et Chloé prit place sur une chaise juste en face de lui avant de lui dire :
"Les mecs dehors, tu sais comment les arrêter.
- Non.
- Vraiment ?
- Vraiment."
Chloé prit alors une petite statuette qui se trouvait sur la table et donna un grand coup au visage du commandant.
"La mémoire vous revient-elle commandant ?
- N ... non."
Un autre coup de statuette lui fit cracher plusieurs de ses dents. Chloé dit alors, en se vautrant bien au fond de sa chaise.
"Vous savez, moi, je pourrais continuer comme ça pendant longtemps, rien ne m'en empêche.
- C'est bon, je vais parler ! ... il suffit que je leur demande d'arrêter et c'est bon.
- Oh, c'est aussi simple que cela ? Demanda tranquillement la petite fille.
- Ouais."
Chloé le fit alors se lever et l'emmena jusqu'au balcon du château. De là, on pouvait voir pleinement le carnage qui se passait dans le village. En réalité, Chloé et sa bande de joyeux lurons ne s'étaient occupés que du quart de leurs ennemis, les trois autres étaient en train de se défouler dans le village.
"Et maintenant, il suffit de leur demander d'arrêter.
- T'es stupide ou quoi ? Même s'ils pouvaient m'entendre ne dépit de tout ce carnage, ils ne m'obéiraient pas parce qu'ils sont trop surexcités.
- J'ai jamais dit qu'il fallait que tu les appelles." Fit remarquer tranquillement Chloé.
Elle donna alors un coup de pied vigoureux dans le dos du commandant et celui-ci chuta d'une belle vingtaine de mètres. Il mourut instentanément en tombant par terre et, ses hommes le voyant ainsi, regardèrent le cadavre avec des yeux grands ouverts. Peu à peu, leur ardeurs furent calmées et leur regards se portèrent alors sur la petite fille. Elle se trouvait toujours sur le balcon, mais quelque chose jouait en sa faveur. En effet, c'était la nuit et les flammes du village lui donnaient un air impérial, un air d'empereur dominant l'enfer. Elle se tenait là, sur le balcon, les bras croisés, un air grave sur le visage.
"Jetez vos armes, dit-elle tranquillement sans broncher. Jetez-les tout de suite !"
Même s'ils avaient incontestablement la prépondérance numérique, les gardes étaient impréssionés par la mise en scène voulu par Chloé. Les uns après les autres, ils jetèrent les armes à terre et se rendirent. Il y en avait près de 500 et leur armes à terre, la petite fille leur intima de se coucher à terre, ce qu'ils firent.
Après quelques instants, isl remarquèrent que des soldats de Solitude se trouvaient près d'eux.
"Tuez les." Dit simplement Chloé en retournant dans le château.
Ce soir là, la petite fille, avec seulement une cinquantaine de soldats et un peu de ruse écrasa l'armée d'élite de Prince.

Cool ! A peine 3 jours et... hop ! 5 chapitres ! ^^
Et j'ai vu en descendant dans le topic que tu avais eu la brillante idée de faire une carte de neverland ! Great my dear ! xD

Rhaaa qu'est-ce qu'il pleut !
Je vais aller me jeter sur les rivages de la plage des souvenirs refoulés, pour ne pas oublier combien le soleil de Dakar était agréable sur la peau.... *sigh*


note personnelle: biensûr je me les mets de côté ! kuchi... kuchi.... comme les naruru !!! XDDD

Si ce chapitre est court, c'est parce que le suivant sera très long.

Le village était presque totalement détruit. Même si cette bataille avait été en faveur de Chloé, le fait était qu'il allait falloir trouver autre chose que les soldats du village de Solitude si jamais un asseau devait être mené contre ce cher Prince. En attendant, Chloé s'était enfermée dans une chambre, assise à une table sur laquelle se trouvait une carte. Elle avait beau réfléchir et réfléchir, elle ne voyait pas comment attaquer Prince d'une manière désicive dès le premier coup.
"Chloé, tu veux boire quelque chose ?" Entendit-elle.
La petite fille releva la tête et vit Chaperon qui se tenait à la porte.
"Non, ça ira.
- Tu as une idée pour la suite.
- Non, nada.
- En tout cas, il faut se dépécher, l'armée de Prince doit être un peu partout dans le pays si elle arrive aussi facilement à attaquer Solitude.
- Je sais mais ... voilà quoi. Tout ce qu'on pourrait faire c'est d'aller au village de Paresse pour voir si nos ambassadeurs ont enfin réussi à mettre une armée consistante sur le pas."
Elle se leva alors, prit son manteau et sortit de la pièce.

Prince était, il faut le dire, quelqu'un d'incroyablement beau. Soit, il n'était pas l'homme le plus merveilleux dont on puisse rêver, mais sa grâce et son élégance faisait littéralement fondre le coeur de ces jeunes demoiselles. Il avait autour de lui une cour toute entière de nobles venant d'à peu près tous les villages imaginables. Dans ce château qui fut jadis celui de Chloé, c'était la fête tous les jours, et le bonheur n'avait finalement pas quitté l'édifice.
"Prince, dit un de ses serviteurs, vos généraux sont arrivés.
- Ah ! Parfait ! Dit Prince qui était en train de discuter avec demoiselle Lavigne. Qu'ils entrent."
Pénétrèrent alors dans la salle de fête les généraux de Prince les plus compétents. Il y avait d'abord Marlborough, avec une coiffure XVII ème siècle et une veste rouge feu. Ensuite venait Eugène von Savoyen, un homme habillé tout en vert et arborant un costume du début XVIIIème. Vint ensuite le général Brunswick, un vieux type au costume noir et à l'air prussien.
"Alors les amis, on nous fait le plaisir de nous rejoindre ? Demanda Prince en souriant.
- Sir, dit Eugène von Savoyen, notre armée a été vaincue.
- Comment ?!
- Oui, reprit Marlborough, on a pas pu détruire le village de Solitude."
Là, l'air heureux de Prince disparu. Il réfléchit pendant quelques secondes, puis, demanda aux trois généraux de le retrouver dans son bureau. Une fois qu'ils y furent, Prince s'assit, prit une coupe de vin et, après avoir bu un coup, demanda :
"Eh bien, que faire maintenant ?
- Difficile à dire, notre situation pourrait être meilleure, répondit Brunswick.
- Qu'avons-nous comme alliés ?
- Nous avons Tristesse, Oubli et Désarois. On a essayé pour Peur, mais il n'y avait vraiment rien à faire comme vous pouvez imaginer sir.
- Eh bien alors, vous allez vous dépécher de lever une armée chacun. Eugène von Savoyen, tu prends Tristesse, Marlborough prendra Oubli et Brunswick prendra désarois.
- Bien sir." Répondirent-ils tous les trois.
Une fois hors du château, Brunswick prit la parole :
"Bien, je crois qu'il va falloir qu'on s'organise réellement ici, vous croyez pas ?
- Ouais, répondit Eugène von Savoyen, je me verrais bien aller mettre fin à la guerre civil de Colère.
- Bonne idée, dit Marlborough, comme ça, tu pourras aller directement vers Solitude en passant par le pont de l'espoir. En attendant, Brunswick et moi allons faire jonction aux alentours de la plaine du souvenir.
- On est d'accord dans ce cas ?
- Ouais."
Sur ce, les trois généraux se quittèrent. Chacun prit sa route, et ils atteinrent els villages en fin de journée. Pendant ce temps, Chloé avait laissé à Chaperon le soin d'aller rassembler une armée à Paresse et de traverser le pont de l'espoir pour finalement la rejoindre dans la plaine du souvenir. Pendant ce temps, elle prendrait des armées du village de Rire où se trouvaient actuellement Hansel et Gretel (qui, par ailleurs, ne semblaiet pas faire grand chose puisque leur armée, ça faisait un temps qu'on l'attendait maintenant).
On avait même pu recruter hors du village et composer ainsi deux armées. Si Chloé n'avait que 240 hommes, contre 400 pour Chaperon, c'était sans compter sur le fait qu'elle comptait sur Rire pour gonfler les rangs un peu plus ... mais elle n'allait pas rejoindre le village aussi facilement que ça.

Chloé avait préféré éviter les sentiers ordinaires. Ainsi, elle confia à son armée le soin de constuire un pont pour traverser le lac. Une fois de l'autre côté, elle se savait près de la plaine du souvenir, mais comme il faisait nuit, elle choisi finalement d'arrêter son armée là pendant que des éclaireurs à cheval iraient à Rire.
Cette nuit-là, elle se reposait dans sa tente lorsqu'un de ses éclaireurs arriva, la figure totue rouge.
"Majesté ! S'exclama-t-il, des armées de Prince."
Chloé prit sa carte et réfléchit.
"Ca ne doit être que des petites troupes en face, la majeur partie a du être envoyée à Colère pour calmer la guerre civile. Heureusement, j'ai confié la majeure partie de nos troups à Chaperon, ça lui sera franchement utile. En attendant, il ne doit y avoir qu'un petit écran de troupes devant nous, pas de quoi avoir peur."
Le seul problème était que Chloé ignorait que c'était l'armée principale de Prince qui se trouvait en face d'elle et que celle-ci était composée d'environ 610 hommes, soit presque trois fois plus.

Le lendemain matin, Chloé se leva de bonne heure et regarda le ciel briller. Si elle lui restait un tant soit peu de jujement esthétique, elle aurait pu dire qu'il s'agissait de quelque chose de beau. En attendant, elle monta à chevel et dit à ses hommes qu'on allait faire une petite bataille rapide, puisqu'il ne s'agissait que d'un simple écran de soldats en face.
En face, Eugène on Savoyen et Brunswick se réveillaient aussi, l'air groggy. On venait de leur annoncer la présence d'une armée ennemie en face, et Eugène von Savoyen fut tout d'un coup pris d'une incroyable fureur d'en découdre.
"Eh oh, dit Brunswick, il doit s'agir du gros de leur force. Nous devons faire attention.
- Nous dominons la plaine et ils sont dans la fôret ; je me porte volontaire pour leur envoyer de la cavalerie dans la figure.
- Charger sans réfléchir ne servira à rien, il faut que nous nous mettions d'accord sur une technique.
- T'es vraiment un gache fête Bru-bru.
- Bon, vas-y, envoi tes chevaux si tu veux, moi, je vais préparer l'infanterie au cas où."
Eugène von Savoyen, heureux comme un enfant un matin de noël monta rapidement sur son propre cheval. Il sorti alos son épée et dit aux autres cavaliers.
"Allons les fillettes, c'est le moment d'aller casser de l'ennemi."
La charge était absolument magnifique à voir. Les couleurs des uniformes et des parures étaient resplantissantes au soleil. Un sourire immense illuminait le visage d'Eugène von Savoyen. De son côté, Chloé pouvait entendre venir les cavaliers et ordonna à ses troupes de s'organiser en carrés de 24 hommes chacun.
"Qu'un homme sur deux prépare des flèches. L'autre doit sortir son épée pour empécher les chevaux d'avancer trop près."
A peine eut-elle le temps de dire cela que les chevaux débouchèrent sur la clairière où ils se trouvaient. Les arches de Chloé se mirent à tirer prenant bien soin de tuer les chevaux avant tout, pour destabiliser les cavaliers.
"Pfiou, on va en avoir du boulot !" Dit Eugène von Savoyen en préparant son épée.
Il s'approcha d'un des carrés, mais tandis qu'il allait donner un coup, il se prit une flèche dans la bras droit, celui où il tenait son épée. Pour autant, il ne tomba pas de cheval et essaya de se ressaisir.
"Capturez le type en vert ! S'exclama alors Chloé à ses soldats, il a l'air d'être leur chef, je le veux vivant.
- Mais tu m'auras jamais vivant petite ..."
Son cheval reçut alors une flèche et fut tué sous lui. Désarçonné et ayant le bras droti perforé d'une flèche, Eugène von Savoyen chercha à reculer, mais ce fut en vain car quelques secondes plus tard, il senti qu'on l'aggripait par derrière.
"A moi ! Cria-t-il à ses hommes, à moi !"
Mais le vacarme de la bataille était rop important pour qu'on puisse faire attention à lui et ses demandes demeurèrent sans réponse. Il brandit alros sa dague et parvint à tuer celui qui l'avvait attrapé. Profitant alors d'une faiblesse dans le carré de Chloé, il fonça vers la jeune fille en brandissant son arme.
"Ah !" Cria alors Chloé en recevant la lame.
Fort heureusement, elle avait pu voir venir le coup pendant l'espace d'une seconde et avait reculé par réflexe, cela voulant dire que la dague ne s'était pas planté dans ses intestins, mais dans sa cuisse gauche. La douleur était telle que Chloé tomba à terre et Eugène von Savoyen en profita pour abaisser la dague.
"Pas encore coco."
Elle fit une roulade et parvint ainsi à éviter le coup. A ce moment, on attrapa Eugène von Savoyen et on l'assoma. Si Chloé avait pu rester en vie, la douleur était, quant à elle, parfaitement intolérable. Elle demanda rapidement qu'on lui apporte son cheval quand l'asseau ennemi serait terminé, puis, elle s'allongea à terre espérant que les choses se déroulaient mieux pour Chaperon.

Pour Chaperon, la situation était un tout petit peu meilleure, elle avait 400 hommes contre 600 en face, mais les rebelles étaient en train de l'aider, et il y en avait bien 400. La bataille ne s'était engagé que depuis une heure, mais déjà, il était claire que c'était elle qui allait l'emporter.
"Je crois que c'est pas si mal que ça, dit-elle à un des éclaireurs. Il faut que vous rejoigniiez l'armée de Chloé et que vous lui disiez que je viens d'écraser l'armée principale de Prince.
- Bien.
- Et dites-lui aussi que Colère va certainement nous rejoindre, et que Chloé va pouvoir lui choisir un nouveau roi."
L'éclaireur disparu aussi rapidement qu'il était venu. Chaperon insista pourtant bien sur le fait qu'il fallait capturer autant d'ennemis que possible, en en tuant un minimum. En effet, elle croyait fermement que tuer aussi massivement la population de l'esprit de Chloé allait forcément avoir des conséquences dans le monde réel, et elle tenait à limiter autant que possible ces conséquences.
En attendant, on avait réussi à captuere un des généraux ennemis et il fallait qu'elle aille le voir. S'approchant de la tente où on l'avait placé, elle le vit en train de dormir tranquillement sur son lit à elle.
"Non mais dites, je gène pas au moins ? Demanda Chaperon.
- Oh, désolé. Vous pouvez venir me rejoindre si vous voulez.
- Non merci, je vais plutôt vous demander quelques informations."

Pendant quee Chaperon commençait son charmant entretient, on venait de penser la blessure de Chloé avec ce qu'on avait sous la main et la petite fille dit, après quelques instants de pause :
"Bien, maintenant qu'on s'est occupés d'autant de cavaliers, ils ne doivent plus être trop nombreux. Soyons malins et attaquons en avançant doucement."
On commença donc à marcher en rangs sérrés, en ne déplorant qu'on dizaine de mort tout au plus suite à la charge ennemie. Brunswick, quant à lui, accueilla calmement la nouvelle de l'échec d'Eugène von Savoyen. Il n'y avait jamais cru et se préparait lui-même à la bataille en revettant son armure. Il ordonna qu'on prépare des positions défensives et que les archers se mettent en place. Pendant ce temps, il envoya un éclaireur chargé d'une missive à Marlborough pour lui demander de rappliquer aussi rapidement que possible.
Chloé, qui n'était pas stupide tout de même, se doutait bien qu'on allait l'attendre avec des flèches. Ainsi, elle comanda à ses troupes de commencer à tirer, même si on était dans la foêt épaisse. Ces flèches commençèrent à toucher les rangs ennemis, et Brunswick n'attendit pas pour ordonner la contre-attaque. La riposte fut également composée de flèches, mais, comme ils tiraient dans la forêt, comme pour l'armée de Chloé, seulement une infime quantité de flcèhes arrivèrent aux environs de l'autre armée.
"Qu'est-ce qu'on doit faire ? Demanda un soldat à Chloé, on aura pas des flcèhes toute la journée vous savez.
- Oui je sais, mais on doit gagner du temps en attendant qu'une armée vienne nous aider. Ramassez donc toutes les flèches près de vous, ça aidera un peu."
Oui, mais seulement pendant quelques minutes. En attendant, il fallait qu'elle réfléchisse à une stratégie. Une attaque frontale bête et méchante était fortement déconseillée et elle se disait qu'un repli était hors de question. C'est alors qu'une flèche tua son cheval sous elle. Elle tomba la figure la première dans la boue, ce qui causa un accès de rage terrible en elle.
"A l'attaque !!! Hurla-t-elle à pleins poumons. On va leur péter la tronche !!!"
On se rua alors vers l'ennemi en hurlant. Brunswick aurait franchement aimé que cette fichu forêt ne soit pas là, ça l'aurait franchement aidé à voir se déplacer l'ennemi et à organiser son armée en conséquent. Mais le fait était qu'il devait se battre au coup par coup et que ce n'était pas ce qu'il y avait de plus pratique.
C'est alors que près de 200 hommes débouchèrent sur ses lignes. Ses archers n'eurent pas le temps de voir le coup venir et ils furent rapidement égorgés, n'ayant pas pu dégainer leurs épées. Mais les autres soldats, épés à la main, foncèrent vers l'armée de Chloé.
"C'est pas le moment de se laisser faire ! Dit Chloé à ses soldats, casser leur la figure !"
Les deux groupes entamèrent alors une bataille digne des combats les plus désorganisés d'une cour de récrétation. Sauf qu'ici, des dizaines d'hommes tombaient à la minute.
Chloé, elle-même, du dégainer son épée et croiser le fer avec l'ennemi. Tuer n'était pas si génant que cela, vu que tout le monde à côté le faisait (et tout le monde à côté, par ailleurs, semblait y prendre un plaisir tout particulier). Le sang coulait de partout et la belle robe bleue la petite fille, jadis si belle au soleil, était à présent presque totalement violette, et d'un violet sâle et macquabre.
"Tuez les tous !"
Au fur et à mesure que les minutes s'écoulaient, le camp de Chloé semblait légèrement prendre l'avantage. En effet, ses soldats avaient réellement l'impression de se battre pour quelque chose tandis qu'en face, on se battait pour un prince dont on avait presque jamais entendu parler et qui souhaitait prendre la couronne. Les fuyards commencèrent à refluer sur les routes.
"Sir, dit un de des soldats de Prince à Brunswick, on va pas tenir pendant longtemps, il faut qu'on fiche le camp d'ici.
- Prince va me faire executer pour ça.
- Impossible sir.
- Qu'est-ce que t'en sais ? J'ai perdu contre une bande de sauvages qui on chargé à l'aveuglette en eespérant simplement qu'ils allaient gagner. C'est la pire des hontes pour un général de ma trempe.
- Eh bien, vu que Marlborough s'est fait capturer au sud après avoir perdu sa bataille, vous êtes le seul des trois généraux restants et Prince n'osera jamais ...
- Marlborough s'est fait capturer ?!
- Oui, il y a deux heures maintenant."
Brunswick était au bord de la dépressio nerveuse, mais pourtant, il se resaissit et ordonna à ce qu'on donen sa garde personnelle à cheval. Il se plaça à la tête de celle-ci et dit alors :
"Les gars, c'est le moment de voir ce que vous avez vraiment dans le ventre. Si cette charge de cavalerie échoue, la batailel toute entière sera perdue."
Des acclamations suvirent cela et la charge fut donnée. Les chevaux de la garde personelle de Brunswick étaient beaucoup plus lourds et caustauds que ceux qu'avait utilisé Eugène von Savoyen. Ils heurtèrent de plein fouet les troupes de Chloé et les pénétrèrent en profondeur. Le choc de l'impacte fut suivit de celui des épées. Au milieu de cette cohue indescriptible, Brunswick aperçu alros la petite fille en train de se démener pour éviter un coup d'épée de la part de sa cavalerie. Il fonça alors et tenta un coup motel, mais celui-ci la heurta simplement à l'épaule.
Voyant que la situation changeait, les fuyards de l'amrée de Prince revenaient. Chloé, qui sentait que son épaule droite était en feu, était au bord du désespoir en voyant l'ennemi revenir. Elle n'était pas bien grande, mais pourtant, elle vit alors sans soucis qu'une nouvelle armée venait des sous bois. Conduit, apparement, par un jeune duc.
"On est foutu, dit-elle en serrant son épée. On est complètement foutu."
Et après quelques instants de pause :
"Jamais vous n'aurez ce royaume."
Elle placa alors son poignard sous sa gorge, pensant (à juste titre) que si elle se tuait, alors le royaume tout entier allait tomber.
"Majestée, non ! S'exclama un des soldats en lui attrapant la main.
- Je veux mourir, répondit Chloé. Déjà qu'ils vont nous massacrer, en plus ils viennent de reçevoir des renforts."
Mais tout à coup, Chloé réconnu le jeune duc : c'était Hansel. Elle n'avait pas pu voir son visage à cause de l'ombre des sous-bois, mais maintenant elle en était certaine.
A partir de là, la situation s'arrangea avec une rapidité folle. En effet, des cavaliers tuèrent de la manière la plus sanglante possible les fuyards de l'armée de Prince qui allaient revenir vers Chloé. Ensuite, des soldats foncèrent vers Brunswick et sa garde. Le vieux général ne pu s'enfuir qu'in extremis. Le sang de sa garde personelle fut le prix de cette dérobade.
Cette bataille fut donc une franche victoire pour Chloé.

Cette nuit, j'ai rêvé que j'étais en train de me balader dans une discothèque, mais il y avait dans ses couloirs quelque chose de tellement nostalgique ... bah ! Pourquoi est-ce que je suis en train de vous basiner avec ma vie ?

De toute sa vie, Chloé n'avait jamais été aussi heureuse de voir quelqu'un arriver. Hansel avait sauvé son armée et peut-être même le sort du pays tout entier. Gretel, elle, était celle qui s'était apparement occupée de la négociation.
Le sol était jonché de morts et Chloé était elle-même à l'infirmierie pour qu'on panse ses blessures. Il faut bien admettre que cela faisait terriblement mal, mais la petite fille supporta plutot bien la douleur et moins de quelques minutes plus tard, tout était fini. Elle s'en alla ensuite dans sa tente et bu un verrre pour se calmer.
"Alors tout le monde, dit-elle à Hansel et Gretel qui se trouvaient déjà là, comment est-ce que ça va ?
- Plutôt bien je dois dire, répondit Gretel.
- Idem, confirma Hansel.
- Au fait, pourquoi est-ce qu'il vous a fallu tellement de temps que ça pour trouve rdes troupes au village de Rire ?
- Ces mecs passaient tellement de temps à faire des blagues foireuses que finalement, pour faire à peu près n'importe quoi de normal, il fallait au moins trois fois plus de temps.
- C'était quand même rigolo le village de rire, dit timidement Gretel à son frère.
- Pas à mon goût, non." Répondit-il sèchement.
Quoiqu'il en soit, Chloé demanda leur attention pour la suite des opérations. Elle, personellement, avait prévu de rejoindre Chaperon dans la plaine du souvenir, après quoi, on avançerait méthodiquement vers le château de Prince pour finalement le prendre. Mais le seul soucis, disait-elle, c'était que l'armée principale de Prince n'avait toujours pas été vaincue et qu'elle risquait de poser un certain soucis.
"Surtout, dit Hansel, j'espère que tu n'as pas trop tué d'ennemis et que tu n'as pas trop subie de pertes.
- Tu veux aller conter les cadavres dehors ?
- Nan, c'est juste que c'est tout de même des gens qui habitent tes villages intérieurs et que donc, les tuer revient à fiche un sacré bazar dans ton propre esprit.
- Bon, j'ai capish. Nous allons tâcher de faire gaffe à partir de maintenant, mais en attendant, il faudrait tout de même savoir ce qu'il est advenu de Chaperon."
La réponse arriva deux heures plus tard. La missive de Chaperon contenait le message suivant :
"Nous avons réussi à battre, ici, un mince écran de troupes, le plus petit en réalité. De ton côté Chloé, tu as le gros de leur troupes en face de toi avec deux généraux à leur tête. Cède du terrain s'il le faut, mais évite l'affrontement et attends Hansel en renfort. Je me dirige moi-même vers la paine du souvenir en ce moment."
Chloé était un peu pâle après avoir lu cela. Elle venait donc d'affronter victorieusement l'armée principale de Prince, quel coup de bol alors. Elle se dépécha alors de s'asseoir devant sa carte et la ragarda attentivement pour voir ce qu'on pourrait faire ensuite maintenant que les armées de Princ étaient principalement vaincus.
Elle prit alors une plume et écrit un message à Chaperon pour lui faire un compte-rendu de ce qui s'était passé pendant la journée et pour lui demander de venir la rejoindre dans la plaine du souvenir. Quand la missive fut partie, la petite fille s'allongea sur son lit de campagne, tout en sachant très bien qu'elle n'allait jamais pouvoir s'endormir. Elle pouvait tout de même se reposer un peu et attendre que ses blessures lui fasssent moins mal.
"Bien, dit-elle finalement, je crois qu'on va essayer de partir dès les premières lueurs de l'aube demain matin.
- Mais il n'est que 16h.
- Oui, mais tous les hommes sont KO après ce combat, et je crois que le type en face s'est prit une telle branlée que c'est pas demain qu'il sera prêt à nous affronter."

En réalité, Brunswick ne le serait plus jamais. En effet, il avait déjà terriblement puisé dans la population des villages qu'on lui avait assigné. De plus, il lui manquait le temps parce qu'il avait cette idée fixe, dans sa tête, que des cavaliers étaient en train de le poursuivre. Il se dépécha donc de rentrer au château, qui n'était finalement qu'à deux heures de cheval du champ de bataille. Une fois arrivé au château, il demanda à voir Prince le plus vite possible.
"Je suis désolé, lui dit un des gardes, mais ça ne va pas être possible.
- Comment ça ?! Mais c'est très urgent ! Protesta vivement Brunswick.
- Sans doute, mais Prince doit s'entretenir avec ces dames pour savoir laquelle il va épouser.
- Si je ne lui dit pas rapidment ce que j'ai à lui dire, il ne pourra bientôt plus épouser qui que ce soit.
- Désolé mon général, mais les ordres sont les ordres."
Brunswick n'était pas du genre impatient, mais sur ce coup, il trouvait que ça allait trop loin. Il poussa donc le garde de là et pénétra dans la salle du trône. Là, se trouvaient bien 20 demoiselles différentes, toutes belles comme un charme et habillée chacune d'une robe de couleur différente.
"Sir, j'ai besoin de vous parler, c'est très urgent ! S'exclama Brunswick.
- Allons mon bon ami, dit Prince en souriant. Qu'est-ce qui vous ammène de si bon après midi, dites-le nous.
- Sir, j'aimerais mieux vous en faire part en privé.
- Mais mon bon ami, ces femmes purraient chacune être, demain, ma future femme. Elles ont donc légitimement le droit d'entendre ce que vous avez à me dire."
Brunswick hésita pendant quelques secondes avant de dire :
"Mon armée a été écrasée il y a près de deux heures maintenant."
Là, pour le coup, Prince ne souriait plus. Il était même fou de rage et partout dans la salle du trone, des murmures s'élevèrent. Il se leva et prit Brunswick à part et lui murmura :
"Vous auriez pas pu me dire ça plus tard, et surtout pas devant ces demoiselles ?
- Sir, c'est vous-même qui ...
- Bref ! On est dans la merde donc ?
- Assez, oui.
- Super ! Mais il va falloir se resaisir, non ?
- Evidemment Sir.
- Et ici, c'est vous le général, alors c'est vous qui devez trouver la solution."
Brunswick réfléchit pendant quelques secondes.
"Je viens d'avoir une idée merveilleuse, sir."

Hier, il faisait froid dehors.

Désormais, la route du châteaud de Prince était grande ouverte et rien ne pouvait plus arrêter Chloé et ses armées. Il y en avait bien pour une nouvelle journée de marche, alors on attendit le lendemain matin pour reprendre la route. La petite fille pouvait sentir le sang brûler dans es veines à la pensée qu'elle allait pouvoir vaincre Prince et, qui sait, lui couper la gorge de ses propres mains peut-être.
"Chloé, dit Gretel, j'ai peur.
- Peur de quoi encore ?
- Je me dis que c'est trop ... trop ... facile.
- Et alors ? Le plus c'est facile, le mieux c'est." Fit remarquer Hansel.
La petite Gretel se tut, mais elle ne pu s'empêcher de penser qu'ici, il y avait anguille sous roche. De son côté, Choé était trop occupée par l'idée qu'elle allait pouvoir mettre fin à toutes ces sottises qu'elle ne réfléchissait pas trop sur la question.

Le château de Prince, ou plutôt, Son château à elle, était toujours aussi maquabre à la vue. Les deux créatures inhumaines qu'elle avait vu quand elle était passé ici la première fois, Chloé se rendait maintenant compte qu'il ne s'agissait réellement que de crétures de cire, destinée sans aucun doute à effrayer les imprudents ; elle ordonna qu'on les détruise immédiatement.
Ainsi, on avait fini par encercler le château de Prince et il ne restait plus qu'à attendre que ce cher monsieur se rende, parce que des provisions, il n'y en a jamais pour toujours.
"Dites, vous touvez pas qu'il y a une odeur bizzare ? Demanda Gretel.
- C'est vrai que ça pue par ici, confirma Hansel.
- Et alors ? Riposta Chloé, si ça pues, alors ça veut simplement dire que ce château est encore pire que ce que je croyais."
Elle disait cela pour se rassurer, mais au fin fond d'elle-même, elle savait très bien que quelque chose n'allait pas ici. Disons que la première fois qu'elle s'était approchée du château, elle n'avait absolument pas le souvenir d'une odeur aussi puissante. C'est alors que Prince parut à une des fenêtres, l'air décontracté.
"Ma très chère Chloé, tu dois être fatiguée après un tel voyage. Et si tu venais te reposer avec nous ?
- T'es bien en postition de dire ça alors que ton château est complètement encerclé. Tu devrais plutôt te rendre sans faire d'histoires ! Riposta la petite fille.
- Moi ? Oh, je crois que c'est toi qui est franchement dans une mauvaise position.
- Comment ?"
Des archers avec des flèches enflammées parurent alors aux fenêtres. Chloé réfléchit pendant quelques secondes et compris alors l'énormité du piège dans lequel elle était tombé.
"Qu'est-ce qui s'passe ? Demanda Hansel.
- Le sol, répondit Chloé en palissant, il est enduit de pétrole. Si jamais ils tirent leur flèches, on va tous crever carbonisés.
- Je vois que tu as fini par comprendre ! Dit Prince en souriant. Maintenant, veux-tu bien te rendre ?"
Chléo réfléchit pendant quelques secondes.
"D'accord, mais j'ai deux conditions.
- Oh, tu est bien courageuse d'exiger quelque choe alros que tu es dans un situation pareille ... mais bon, parles toujours.
- Premièrement, je voudrais que mes amis Hansel et Gretel puissent m'accompagner. Deuxièmement, je voudrais que tu laisses partir mes soldats dans leur villages d'origine afin que trop de morts n'endommage pas plus que ça cet univers.
- Bon, ça m'a l'air raisonnable, répondit tranquillement Prince. Moi non plus je n'ai aucun intérêt à ce que cet univers soit trop endommagé, alors j'accepte."
Pendant que son armée quittait les lieux après avoir jeté leur armes, des soldats de Prince vinrent mettre les menottes à Chloé, Hansel et Gretel. Chloé du elle aussi lâcher ses armes, mais elle gardait toujours son petit poignard sous son collant, de manière à pouvoir l'utiliser à peu près n'importe quand.
Ils furent alors introduits dans la salle du trône de Prince, devant les yeux émerveillés des coutisans et courtisanes qui ne cessaient de se passer des mumures. Chloé, elle, ne s'était jamais sentie si humiliée de toute sa vie et jurait intérieurement qu'elle se vengerait, seulement, elle le ferait le moment venu.
"Alors, très chère Chloé, on dirait que même les presonnes les plus invincibles ne peuvent me résister.
- Oui, mais quelque chose me dit que c'est quand même ton copain à côté de toi qui a trouvé le coup du pétrole."
On se tourna alors vers Brunswick qui fit mine de ne pas se sentir concerné. Prince s'approcha alors de la petite fille et lui donna un coup de poing dans la figure, ce qui la projeta à terre. Il y eut un silence terrible parmis les membres de la cour et Prince dit alors :
"Essaye pas de jouer la maligne avec moi ! Je peux tu tuer quand je veux alors t'as intérêt à te tenir à carreau."
Chloé ne répondit rien, mais intérieurement, une terrible rage la consumait.
"Bien, maintenant, que va-t-on faire avec toi ? Quelqu'un a une proposition à faire ?
- La mort !
- La mort !
- La mort !"
- Eh bien ma chère Chloé, on dirait que la démocratie gagne et que tu va crever. Mais, comment faire ? Comment l'executer ?
- La pendaison !
- La noyade !
- Le bûcher !
- La guillotine !
- Je crois que le bûcher est plutôt bien, dit Prince en souriant. Tu seras executée demain matin, aux alentours de 9h."
On emmena alors Chloé dans une cellule qu'on vérouilla à double-tour. La petite filel se sentait tellement mal, tellement humiliée qu'elle eut envie de pleurer, mais un sentiment de self-estime l'en empêcha. Elle regarda autour d'elle s'il existait le moindre moyen de s'échapper d'ici, mais, d'une part la cellule était parfaitement faite, et d'autre part, ses pieds étaient menottés au mur.
"Merdre." Murmura-t-elle simplement.
Mourir n'avait jamais été une perspective marrante, mais là, c'était carrément terrible.
Alors qu'elle était en train de ruminer ses pensées, la porte s'ouvrit et Brunswick parut. Comme il faisait nuit, il portait une torche avec lui et un long manteau pour ne pas être reconnu par quiconque.
"Qu'est-ce que vous me voulez ? Demanda Chloé avec un ton furieux. Vous m'avez pas assez humiliée comme ça ?
- Fais moins de bruit, lui dit Brunswick en sortant un trousseau de clées. Je vais t'aider à sortir d'ici."

Ca devient un combat stratégico-militaire ! xD
Interessant surtout de voir Chloé en despote impassible (la scène du balcon, avec les flammes à la Néron, mortelle ! =)

Ah ! Pauvre Néron, il faut l'excuser. Après tout, depuis qu'il était bébé, il voulait brûler Rome pour accuser les chrétiens ... et ajoutons que Narcisse l'a très mal conseillé ... et qu'il avait mangé de la glace au chocolat !

"Vous ? Vous voulez m'aider ? Demanda Chloé avec un ton incrédule.
- Oui, vous aider. J'ai les clées pour vos menottes ici, avec moi."
Méfiante tout de même, Chloé laissa Brunswick détacher les fers. Ensuite, il lui dit de lui suivre, mais elle l'arrêta en disant :
"Minute papillon. Je refuse de faire un pas de plus tant que vous ne m'avez pas expliqué pourquoi vous m'aidez. On s'est livré bataille il y a même pas deux jours.
- Prince a perdu la raison, il croit qu'il peut vous executer sans conséquences, mais je sais très bien que si vous disparaissez, cet univers tout entier disparaitra.
- Oh, je vois. En claire, vous voulez me voir prisonnière, mais pas morte.
- Exactement. Mais apparement, ce n'est pas une option au programme, donc, je viens vous rendre la liberté en espérant que vous parviendrez à reverser Prince."
Chloé était un tout petit peu frustrée d'avoir entendu cela, mais elle fut obligé de reconnaitre d'une part qu'il s'agissait d'un raisonnement logique et que d'autre part, elle était gagnante dans l'affaire. Cependant, elle se retourna et demanda à Brunswick :
"Dites, vous avez encore le pétrole en bas ?
- Oui.
- Passez-moi votre torche.
- Pour quoi faire ?
- Passez-la moi !"
Brunswick obéit et la petite filel jeta la torche hors de la cellule, de telle manière à ce qu'elle attérisse sur le sol entourant le château. Le feu se propagea rapidement autour de l'édifice et en moins d'une vingtaine de seconde, il était parfaitement encerclé. Le feu allait alors durer pendant deux bonnes heures.
"Idiote ! S'exclama Brunwick, pourquoi avoir fait ça ?!
- Parce que maintenant, l'armée de Chaperon va savoir où est le château, même s'il fait nuit.
- Mais vous êtes bloquée ici ?!
- Et alors ? Le feu n'est pas éternel, rien ne l'est. Et dès qu'il sera out, nous pourrons sortir."
Brunswick et Chloé sortirent alors de la cellule. Dans les couloirs du château, c'était la panique, à un tel point que personne ne remarquait que la petite fille s'était échappée de sa cellule. Partout, des nobles et des soldats couraient, mais Chloé espérait voire une des femmes pour pouvoir l'assasiner et lui piquer ses vêtements.
"De l'eau, de l'eau !!! Entendait-on de partout.
- Il faut que vous vous cachiez, dit Brunswick à Chloé, vous allez vous faire attraper ici.
- Non, j'ai simplement besoin de trouver ce cher Prince."
Mais "ce cher Prince" était actuellement en train de courir dans les couloirs pour se rendre sur les remparts. En effet, parmis tous les gens qui couraient dans les couloirs, une infime partie avaient l'intention de réellement faire quelque chose. Mais finalement, Chloé demanda à Brunswick de la guider jusqu'à la plus haute tour, bref, un endroit où personne ne viendrait la chercher.
"Celle de l'aile ouest serait très bien, presque personne n'y va jamais parce qu'elle est bourée de rats et que les poutres ne sont pas aussi solides que pour les autres.
- Parfait, allons-y alors."

Pendant ce temps, Chaperon et son armée faisaient route vers le château. Ils l'avaient cherché pendant un certain temps jusqu'à ce qu'il n'y ait vraiment pas assez de lumière pour même voir devant soi, mais le fait qu'un feu ardent brûle en forêt voulait au moins dire que quelque chose d'intéressant se passait de ce côté-là.
Elle serait là maintenant dans moins d'une demi-heure, mais le pétrole ne cesserait de brûler que dans une heure et demi. Chloé, de son côté, avait fini par rejoindre le sommet de la tour. Tranquillement, elle se pendant par la fenêtre et essaya de distinguer au loin si quelqu'un ou quelque chose venait, mais il n'y avait rien.
"Dites, Brunswick, au lieu de rester ici avec moi, vous devriez plutôt allez avecc les autres en bas, sinon on va trouver étrange le fait que vous ne soyiez pas là.
- Vous avez raison, merci."
Et il quitta la tour. Chloé sourit avec la lumière du feu sur un côté du visage et l'obscurité d'autre part et répondit :
"Mais de rien cher ami."
Le temps passe vite quand on s'ammuse, dirait l'autre. En effet, peu de temps après, l'armée de Chaperon arriva finalement aux abords du château et se rendit compte de ce qui était en train de se passer. Elle vit alors Chloé au sommet de la tour, Chloé qui lui indiquait de reculer un peu et d'attendre. Chaperon s'executa donc et son armée s'éloigna d'une centaine de mètres.
Peu à peu, naturellement, le feu se calma. Chloé sortit alors de son petit repère et se mit à la recherche d'un garde. Heureusement, elle en trouva un relativement vite et pu lui prendre ses habits en l'assasinant. Elle se mit ensuite à la recherche de Prince, ce qui était franchement plus difficile. Mais alors qu'elle était en train de marcher dans le château, une merveilleuse idée lui vint à l'esprit. Elle rebroussa chemin et s'approcha du pont-levis.
"Hé là, Prince veut qu'on ouvre le pont-levis, dit-elle à un des gardes qui se trouvait là.
- Vraiment ?
- Ouais, et vite ! Il veut qu'on se grouille."
Le garde s'executa donc. Pendant qu'il faisait cela, Chloé se dissimula rapidement derrière un pilier et enleva les habits du garde de telle manière qu'elle n'avait plus que sa robe bleu sur elle. Une fois que le pont-levis était abaissé, Chaperon compris que c'était le moment de frapper et elle ordonna l'attaque. Les soldats pénétrèrent sans problème dans une forteresse qui était sans défense.

Une image que j'ai trouvé où Hansel et Gretel ont vraiment l'air charmants, gentils, mignons et tout ! L'artiste les a vraiment bien représentés je trouve, sauf la sorcière, mais ça, c'est pas très important, elle est laide de toute manière ... tout comme certaines personne intérieurement, comme Dorian Gray ... ou encore Chloé.

L'asseau du château avait été un franc succès et en réalité, l'édifice avait été prit sans trop de violences. Maintenant, les nobles étaient assignés à leurs chambres et les soldats qui s'étaient rendus étaient prisonniers dans la salle du trône. Chloé pouvait maintenant se balader librement dans cette salle, en compagnie de Chaperon. Hansel et Gretel avaient étés relachés, quoiqu'il fallait avouer que la petite Gretel était tout aussi innutile que jamais.
"Oh, mais qui voilà donc !" S'exclama Chloé tout à coup.
En effet, on avait pu capturer Prince et maintenant, il était parfaitement ligoté et entre quatre soldats de Chloé. Elle s'approcha de lui et dit à haute oix :
"Eh bien alors, qu'est-ce que ça fait d'être complètement vaincu et humilié ? Ecrasé comme le petit insecte que tu es.
- ... lope.
- Oh, insulte-moi tant que tu veux, c'est pas ça qui te rendras moins fou. Ca t'es jamais passé par la tête que si tu me tuais, tu tuais cet univers par la même ocassion ?"
Elle se retourna alors.
"Tuez tous ses soldats." Ordonna-t-elle.
On fut quelque peu réticent, mais on fini par executer ses ordres sous les regars étonnés de Chaperon, Hansel et Gretel. Chaperon s'approcha de Chloé et lui demanda pourquoi elle avait ordonné qu'on tuasse ces hommes qui s'étaient rendus.
"Je ne peux admettre dans ma propre pensée des éléments promptes à me nuire."
Elle prit alors son poignard et l'enfonça dans la gorge de Prince.
"Et ça vaut aussi pour lui, surtout pour lui. Détestable petite crotte qui a voulu se révolter contre moi, maintenant tu vas me ficher la paix et pour longtemps."
Brunswick s'approcha alors d'elle et dit :
"Etait-ce vraiment nécessaire de tuer Prince ? Je veux dire ... on aurait aussi bien pu le mettre en prison.
- Je suis d'accord avec lui, dit Chaperon. On l'avait déjà assez humilié comme ça."
Chloé s'énerva un tout petit peu.
"Vous ne comprenez pas ce que c'est que la stratégie ?! Il faut éléminer le moindre de ses opposants, les égorger soi-même s'il le faut ! Ce type voulait prendre le contrôle de mon psychisme tout entier et je dois le laisser vivre ?! Laissez-moi rire les gars !"
Elle planta alors brusquement la lame de son poignard dans le coeur de Brunswick. Le vieux général recula rapidement, mais c'était trop tard et il se vidait de son sang. Il palit alors et tomba à terre et mourut après seulement quelques spasmes rapides. Tout le monde était muet et chacun regardait ce qui se passait avec des yeux écarquillés.
"Voilà, dit finalement Chloé en essuyant son poignard avec sa robe bleue, maintenant, le royaume ira mieux. Par ailleurs, je veux que dès demain on organise une épuration des courtisans et courtisanes.
- Chloé, tu vas trop loin, dit Chaperon en lui posant la main sur l'épaule. Il suffirait de les renvoyer, ils font parti de ton royaume après tout.
- De quel côté es-tu Chaperon ? Demanda Chloé en dégageant la main de son amie. Je n'aurais pas de pitié pour quiconque s'opposeras à moi et si tu fais parti de ces gens, alors ce sera la même chose pour toi."
Chloé quitta alors tranquillement l'assemblée en disant qu'elle s'en allait dans sa chambre. Toute l'assemblé était figée et personne n'osait dire mot, même Hansel qui était d'habitude si braillard n'émettait pas le moindre son.

Dans sa chambre, Chloé inspecta les affaires que Prince n'avait pas changé. Oui, il faut dire qu'il avait à peu près tout gardé dans l'état initiale. Chloé se dit donc que mettre une robe rouge avec un ruban bleu pour les cheveux serait plutôt sympatique. Maintenant, elle allait avoir du pain sur la planche : redéfinir clairement toutes les lois du royaume afin d'y restaurer l'ordre. Elle s'approcha alors du miroir pour bien se préparer à enfiler la robe, mais c'est alors qu'elle vit dans la glace son reflet, celui d'une petite fille d'à peine treize ans, mais déjà un monstre despotique couvert de sang.
"Peu importe, murmura-t-elle en haussant les épaules, c'est du sang impure."
Mais non, ce n'était pas aussi simple que ça. Un terrible sentiment de tristesse l'envahis alors et elle prit le bougeoir et le lança contre le miroir avec vigeur. Mais elle manqua sa cible et elle voyait toujours le reflet de ce monstre dans la glace, sauf qu'à mesure qu'elle regardait, il était de plus en plus laid.
"Disparait ! Cria-t-elle, disparait !"
De colère, elle se mit alors à déchirer sa robe bleu en lambeaux. Elle se fichait d'être en petite culotte, tant que ce sang disparaissait. Mais elle eut beau faire cela, le sang se trouvait maintenant sur sa peau. Elle sentait qu'elle allait devenir folle, tuer tout le monde s'il le fallait, tout ce qui ss'opposait à elle, tout ce qu'elle supposait même s'opposant à elle, tout ce qu'elle supposait capable de s'opposer à elle, tout ! Son reflet dans la glace commença à la représenter avec une peau désséchée et ridée, ainsi qu'avec des traits tendus et un regard de meurtrier qui lui aurait fait peur, il y a un an de cela.
"Foutu miroir !" Hurla-t-elle en le frappant avec son propre poing et en le brisant.
Elle remarqua alors que quelqu'un se tenait près de la porte, il s'agissait de la petite Gretel. La petite Gretel la regardait avec un air effrayé en tenant sous son bras un petit ours en peluche jaune.
"Qu'est-ce que tu fiches ici ? Demanda Chloé en serrant les poings. Tu sais pas que c'est chez moi ici ?
- Chaperon a dit que je devais venir t'aider.
- Toi ?! M'aider ?! Me fait pas rire ! T'as jamais rien fait d'utile et jamais tu ne réussiras.
- Je représente ta sensibilité, dit craintivement Gretel. La tienne est complètement éteinte et je dois la raviver, sinon cet univers tout entier risques de sombrer dans le chaos, et toi aussi."
Chloé s'approcha d'Hansel et la saisit par le col et hurla de toutes ses forces :
"Personne ne va me dire comment vivre ma vie !!! Ni toi, ni Chaperon, ni mon père, ni ces enfoirés de médecins à l'asile !!!"
La petite Gretel ferma les yeux et se protégea rapidement le visage, s'attendant à tout moment à reçevoir un coup, mais au lieu de cela, elle sentie deux bras l'enlacer. Quand, elle ouvrit les yeux, elle se trouvait dans les bras de Chloé qui était en larmes.
"Je veux pas devenir un monste, dit Chloé en pleurant. Tellement de gens ont étés horribles avec moi pendant tellement de temps et je veux pas devenir comme eux.
- ... je ...
- Aides-moi, pitié ! Aides-moi !"
Gretel l'enlaça alors aussi de ses bras et la serra dans ses bras, ferma les yeux et sourit légèrement.

Et voilà, fin de la première partie. Pour être honnêt, au début, je n'avais prévu que celle-ci, mais d'autres choses me sont venus à l'idée en voyant des mangas et des films à droit à gauche. Je vais donc poster la suite demain matin en vous remerciant si vous avez eu le courage de lire jusqu'ici.

Tout le monde attendait avec anxiété le retour de Chloé dans la salle du trône. Les soldats étaient d'un côté, attendant en murmurant tandis que Chaperon et Hansel attendaient au beau milieu de la salle en silence. Au bout d'une heure environ, Chloé parut. Elle était accompagné de Gretel et une main se trouvait sur l'épaule de cette dernière, mais le visage de Chloé était paisible, ainsi que son sourire.
"Bonjour tout le monde, dit-elle tranquillement.
- Bon ... jour, dit Chaperon avec méfiance.
- Est-ce que je pourrais vous voir, Chaperon et Hansel ?"
Ils obéirent, plus par peur de la sanction maintenant que par amour pour leur ami. Tous les quatre, ils allèrent là où la petite fille avait décidé d'établir son nouveau bureau et ils prirent place autour d'une grande table. Après que la porte fut fermée, Chloé prit la parole et dit :
"Hum ... je sais que j'ai été un peu étrange ces derniers temps et que j'ai sérieusement manqué de considérations à beaucoup d'égards. Je sais également que je me suis comportée comme une sâle petite gamine gâtée et intolérante ... mais j'aimerais vraiment qu'on reparte sur de nouvelles bases.
- Vraiment ? Demanda Hansel avec méfiance.
- Oui, vraiment. Alors, si vous le oulez bien encore, nous pouvons tous redevenis amis."
Il y eut quelques moments de silence, mais finalement, Chaperon et Hansel sautèrent aux bras de Chloé et la sérrèrent.

2 jours et d'innombrables tasses de café plus tard, on s'était plus ou moins mis d'accord sur un projet de loi. Il abordait surtout le droit pénale, car il allait bien falloir remettre de l'ordre du royaume, quoiqu'on en dise. Il abordait aussi, mais dans une moindre mesure, le droit civil, car après avoir remis l'ordre, les gens ont bien besoin de vivre. Une constitution fut même rédigée, mais cela était assez facile : on compila tout ce que Chloé désirais ardemment car après tout, il s'agissait bien de son univers.
Finalement, au bout du troisième jour, tandis qu'on allait aborder les lois relatives aux moeurs et la traditions, la tête de Chloé commença à tourner. La petite fille l'indiqua alors à ses amis qui la couchèrent sur un lit le plus rapidement possible.
"Bon, je vous revois la prochaine fois alors.
- Non, fut obligé de dire Chaperon. Peut-être qu'il n'y aura pas de prochaine fois.
- Comment ça ? Demanda Chloé.
- Eh bien, parce que tu ne peux venir ici qu'en cas d'extrème urgence, ou quand le mage de la montagne estime que tu as besoin de quelque chose.
- Ah ! Ce vieux loufoque de mage, dit Chloé en souriant et en fermant les yeux. Je l'avais complètement oublié ... et il avait raison à propos de cette chose qui me manquait encore ... je déteste quand les adultes ont raison."
Après ces mots, elle perdit conscience. Elle se réveilla alors dans l'hôpital, triste et morne, mais il fallait bien puisqu'il s'agissait du monde réel.
Mais dehors, le soleil commençait à peine à se lever et Chloé sentait que ça allait définitivement être une bonne journée. Il y avait en effet quelque chose de spétial dans l'air, quelque chose de presque musical, et qui lui donnait la joie de vivre pour la première fois depuis longtemps.

Une heure plus tard, le médecin entra dans la pièce accompagné d'un homme d'à peu près trente ans. Dès que la petite fille le vit, elle bondit hors de son lit et le serra dans ses bras.
"Holà! Dit cet homme en la serrant en retour, je ne savais pas que tu serais si contente de me voir Chloé.
- Qu'est-ce que tu racontes Oncle Bertrand, ça fait toujours plaisir de te voir ! Répondit Chloé joyeusement en insistant sur le mot "toujours".
- Je crois que tu devrais écouter ce que le médecin a à te dire.
- Oh ... d'accord."
Chloé lâcha son oncle et attendit que le médecin prenne enfin la parole.
"Bon, je viens de reçevoir un rapport de l'hôpital psychatrique indiquant que tu es guérie, d'une part. D'autre part, comme tu avais 12 ans au moments du meutre, tu n'es légalement pas responsable et tu es donc libre."
Chloé était joyeuse, mais le mot "meutre" dans tout ça obscurcissait vraiment tout le reste. Maintenant qu'elle avait récupéré à peu près toute sa raison, Chloé se rendait compte à quel point elle avait fait quelque chose d'atroce et ça, ça faisait vraiment mal.
Mais voyant qu'elle se sentait mal, son oncle lui posa la main sur l'épaule et dit en souriant :
"Allez, on va y aller.
- Aller où ? Demanda Chloé
- Chez moi pardi.
- Chez toi ?
- Oui, comme ton père n'est apparement plus ton gardien légal, c'est à moi que la cour de trucmuche a remit cette responsabilité."
Chloé s'habilla rapidement et elle pu enfin sortir de l'hôpital.
Ce matin-là, les rayons du soleil étaient particulièrement radieux et chauds. C'était si agréable en hivers, comme le climat d'une douce journée de printemps.

Pauvre oncle..... °°'

Vu comment est devenue Chloé, Chaperon et Gretel auraient dû disparaître !
Mais c'était sûr qu'elle allait tuer tout le monde. =)

Très chouette la 1ère partie en tout cas !
Quand tu regardes tout au loin le chapitre 1, tu te dis que tu ne t'attendais pas à ce que l'histoire prenne ce tournant !
Elle est géniale ! XD

Mais elle n'aurait pas touché à un cheveux de Chaperon ou Gretel vers les derniers moments parce qu'elle est devenue toute gentille et tout. Ce que j'ai voulu mettre en avant (ce que j'ai sans doute mal fait en réalité), c'est le fait que Chloé avait la puissance, la connaissance, l'intelligence, l'habileté, mais ce qu'il lui manquait pour réellement redevenir elle-même c'était la sensibilité.

Début de la seconde partie. Je n'ai aucune idée de combien de temps elle va durer, mais ce dont je suis sûr c'est qu'après celle-ci, Chloé ne sera plus une enfant parce qu'elle va grandir ... comme le temps passe, pas vrai ?

On était en septembre et la rentrée des classes avait permis à Chloé d'aller dans une nouvelle école. Maintenant, elle se trouvait être en 4ème et, malheureusement, il s'agissait encore de "l'année conne" que chaque français doit inévitablement traverser. Mais pour sa part, la petite fille s'en tirait plutôt bien et elle n'avait pas grand-chose à dire ce côté-là.
En réalité, le fait d'intégrer une nnouvelle école lui avait permit de se faire des amis, et pas qu'un seul vu qu'elle faisait maintenant attention à la manière dont elle s'habillait et à la manière dont elle se comportait. Désormais, elle n'avait aucun mal à être une des personnes les plus belles et les plus sociables de toute la classe, ce qui changeait radicalement de ce qu'elle avait pu connaitre jusqu'à là. Notons, par ailleurs, qu'elle avait même pu avoir quelques petits amis dans le courant du mois de septembre, mais ça n'avait duré qu'une semaine à chaque fois, car elle sentait continuellement que quelque chose n'allait pas, comme lorsque l'on boit un thé arabe à la canelle, mais qu'il manque le sucre.

On était maintenant au commencement d'octobre. C'était une journée qui commençait normalement, comme toutes les autres apparement. Mais aux alentours de 10h, le professeur, au lieu de faire comme d'habitude, ouvrit la porte de la classe et fit entrer deux enfants de 14 ans environ. Chloé reconnu tout d'abord la petit fille aveugle qu'elle avait vu l'année précédente à l'hôpital, mais elle était hésitante à entrer (disons surtout parce qu'elle ne voyait pas où elle allait). Mais quelques secondes plus tard, Chloé se rendit compte que cette petite fille tenait la main d'un garçon qui avait à peu près sa taille et son âge, qui était son frère.
"Hé, Chloé, chuchota la voisine de celle-ci, t'as vu un peu son frère ? Il est pas craquant.
- C'est justement ce que j'étais en train de penser, répondit Chloé en souriant.
- Faut trop que j'ailles le voir à la récré.
- Même chose pour moi ... mais faut faire attention, il sera très certainement avec sa soeur.
- Pourquoi ça ?
- Je l'ai déjà vu il y a quelques mois et elle est aveugle. Y'a fort à parier qu'il sera souvent à ses côtés pour la guider.
- Ah ! Flûte !"
Les deux nouveaux élèves se présentèrent donc à la classe. La petite fille (comme Chloé le savait dors et déjà) s'appellait Julie et était effectivement aveugle. Quant à son frère, il s'agissait de son frère jumeaux et il s'appellait Lilian. Les présentations faites, les deux jumeaux prirent place au fond de la classe et le cours reprit. Quelques têtes se tournèrent vers eux pendant le cours, nottament celle de Chloé qui lorgnait Lilian. A cette occasion, elle pu remarquer la très grande solidarité qui régnait entre ces deux-là car, même si la soeur prenait tout le cours à l'aide d'un appareil à cassette, son frère faisait bien attention à lui indiquer clairement dès que quelque chose était écrit au tableau.
"C'est quand la récré, gromella la voisine de Chloé avec impatience, il dure depuis l'an 40 ce cours.
- Patience est soeur de vertue, lui répondit Chloé avec tranquillité.
- T'en as de bonnes toi ! Je déteste attendre, et tu le sais.
- C'est dommage je trouve."
Chloé avait, contrairement à la plupart de ses amis, un sens innée de la prudence, ce qui la poussait à toujours rester un peu en retrait pour bien juger de la situation. Bien sûr, elle demeurait quelqu'un d'exeptionellement gentille, mais de surtout exeptionellement prudente. C'est parfois ce qui irritait les gens, surtout les garçons, mais elle était tellement belle que finalement, ces derniers lui pardonnaient à peu près tout.
Au bout d'une vingtaine de minutes, la cloche sonna enfin la fin du cours. Désormais, il allait y avoir une bonne vingtaine de minutes de pause et dès le moment où le professeur les relacha, plusieurs filles se ruèrent vers Lilian. Chloé, elle préféra rester en retrait pour juger de quelle manière elle pouvait l'approcher, elle.
"Salut Lilian, moi c'est Camille.
- Moi c'est Sarah.
- Moi c'est Sophie."
A ce moment-là, le jeune garçon du bien découvrir une demi-douzaine de noms de filles différent, mais pas celui de Chloé qui se contentait de ranger tranquillement ses affaires tout en observant ce qui allait se passer. Elle découvrit alors qu'il était possible d'envoyer près de 6 rateaux simultanément, un record. Les filles s'en allèrent donc toutes, dépitées.
"Qu'est-ce que c'était ? Demanda Julie à son frère.
- Oh, rien du tout. Si on allait dehors pour la pause ?
- Bonne idée, allons-y."
Ils quittèrent donc la classe. La copine de Chloé reprit alors sa place, l'air dépité.
"Qu'est-ce qui va pas ? Demanda Chloé d'un ton compatissant.
- Ce mec préfère sa soeur à nous.
- C'est un peu évident quand même.
- Mais je veux dire ... sa soeur est aveugle bordel ! Comment est-ce qu'il peut la préférer à nous qui sommes parfaitement voyantes et qui sommes jolies en plus ! Rétorqua-t-elle.
- Peut-être, justement, parce que c'est sa soeur.
- Je jure que je vais me venger de celle-là !
- La vengeance est comme un boomerang : tu crois que t'as envoyé quelque chose à la figure de l'autre, mais ça fini toujours par te revenir à la figure.
- Toi et tes proverbes étranges."
Oui, elle et ses proverbes étranges. Mais disons surtout que sur ce coup, Chloé avait l'impression que cette fille aveugle allait subir ce que elle avait subit l'an dernier, en classe. Et ça, elle ne le souhaitait à personne et chercherait donc à l'éviter par tours moyen imaginable ... mais rejetter les filles les plus populaire de la classe n'était sans doute pas la meilleure chose qu'ait jamais fait ce garçon à vrai dire, surtout qu'à cet âge, on est généralement sacrément rancunnier et on oublie et pardonne très difficilement.
Cependant, Chloé se leva de sa place et se dirigea vers la cour de récréatuion, bien décidée à tenter une approche un peu différente de ses amis vis-à-vis de Lilian.

Bon sang ! Le bain de bouche est un produit fichtrement puissant !!!

La cour de récrétion était, comme d'habitude en fait, bourrée de monde. Pendant que tout le monde jouait, Chloé observait ce que faisait Lilian et surtout, ce que faisait sa soeur. Disons surtout qu'elle était aveugle et qu'en fait ... elle avait du mal a se repérer car elle se repérait au sons et dans cette cour de récréation, tout le monde criait tant et plus, rendant la perception du monde par l'ouïe pratiquement impossible. Il suffisait donc de trouver un moment ou Lilian serait obligé de se séparer de sa soeur.
"Hé, Chloé, qu'est-ce que tu fiche ? Demanda une de ses amies.
- Je suis en observation très chère.
- En abservation.
- Oui, en observation. Tel le prédateur qui guette sa proie, je guette le bon moment pour m'approcher de Lilian.
- Essaye toujours, il va te foutre un rateau.
- Pas forcément, répondit Chloé en souriant. "Prudence est soeur de vertue" et je suis certaine qu'il y a une faille quelque part, une faille dans laquelle je pourrais m'immicer."
L'amie de Chloé haussa les épaules.
"Fais ce que tu veux. Moi, je vais aller voir les autres, rejoins-nous vite.
- Oui, oui, à plus."
Alors que cette amie s'éloignait, Chloé reprit son observation.
Au bout de quelques minutes, elle trouva enfin la faille lorsque Julie demanda à son frère où se trouvaient les toilettes. Là, Lillian allait être obliggé de la quitter pendant quelques instants, et c'était là qu'il fallait agir. Chloé les suivit donc discrètement jusqu'aux toilettes et suivie ensuite Julie.
Julie, comme on pouvait s'y attendre, avait du mal à s'orienter, même si les toilettes (il y avait en fait 5 cabines individuelles dans une pièce) était faciles d'accès. Chloé s'approcha alors d'elle et dit :
"Besoin d'aide ?
- Oh, oui. Est-ce que tu pourrais m'aider à trouver une des cabines ?
- Mais bien sûr."
Chloé l'aida donc et quand la porte de cette cabine se referma, Chloé reprit :
"Je crois qu'on s'est déjà vues, non ?
- Euh ... peut-être.
- Mais si, maintenant que j'y penses ! On s'est vues à l'hôpital machin-choses là. Tu sais, quand ton père était malade.
- ... ouiiiii ! Je reconnais ta voix ! C'est toi qui m'a aidé à trouver la chambre de papa, non ?
- Exactement.
- C'est vraiment génial qu'on se rencontre de nouveau ici !"
Quelques instants plus tard, Julie avait fini et sortie de la cabine. Elle et Chloé commencèrent alors à discuter de tout et de rien alors que le temps continuait à passer, à tel point que la récréation était finie avant leur discussion. Chloé aida alors Julie à trouver la sortie et, naturellement, Lillian s'y trouvait.
"C'était drolement long dis-donc, commença-t-il.
- Désolé, répondit Julie. J'ai juste recontrée quelqu'un qui m'a aidé à retrrouvver mon chemin lorsqu'on était à l'hôpital pour voir papa."
Lillian se retourna vers Chloé qui lui adressa un sourire en retoure. Il lui serra alors la main et la remercia d'avoir aidé sa soeur. Chloé et lui commencèrent alors à discuter, mais, comme la petite fille n'était pas une idiote, elle faisait bien attention à interpeller Julie de temps en temps.
On rentra en classe et le cours reprit alors. Lillian était moins concentré sur ce que disait le professeur que sur Chloé elle-même. Il y avait, naturellement, des filles bien plus jolies qu'elle dans la classe, mais celle-ci était en plus gentille, à ses yeux. Il faut bien dire que la gentillesse et beauté ne vvont toujours (voir rarement), ensembles. Sauf que Chloé semblait réunir ces deux qualités et c'était pour cela qu'il la trouvait dors et déjà magnifique.

La fin des cours, le moment béni par aboslument tous les élèves de toutes les diciplines à tous les âges, à tous les niveaux. Chloé, Julie et Lillian sortait lorsque le jeune garçon demanda :
"Tu prends quelle direction Chloé ?
- Le métro Mouton-Duvernet, pourquoi ?
- On va dans la même direction ; peut-être qu'on pourrait t'accompagner.
- D'accord." Répondit Chloé en souriant.
Mais tandis qu'ils allaient se mettre, en route, Chloé vit devant elle la seule personne au monde qu'elle ne souhaitait pas voir.

La neige était si belle hier soir.

Pourquoi diable est-ce que son père se trouvait devant elle ? Elle se frotta alors les yeux aussi rapidement que possible et quand elle regarda de nouveau, il ne se trouvait plus là.
"Ca va Chloé ? Lui demanda Lilillian.
- Oui ... j'ai seulement cru voir quelque chose.
- Qu'est-ce que c'était ?
- Disons que c'était ... quelqu'un que je ne souhaite vraiment pas voir en ce moment."
Ils continuèrent à marcher pendant quelques temps jusqu'à arriver à la station de métro. Mais pendant tout ce temps, Chloé avait l'impression que quelque chose n'allait pas, même si elle ne pouvait pas exactement dire de quoi il s'agissait. Elle sentait simplement que quelque chose dans l'atmosphère était déplaisant, même si le soleil brillait bien fort dans le ciel.
"Qu'est-ce qui ne va pas ? Demanda Julie en posant sa main sur l'épaule de Chloé pendant que Lillian était allé acheter des tikets.
- Tout va bien, répondit Chloé en souriant.
- C'est pas vrai, les muscles de tes épaules sont plus tendus que des cordes de violons.
- C'est juste que j'ai quelque chose de stressant cet après-midi.
- Qu'est-ce que c'est ?
- Rien d'important, rien du tout."
Julie retira alors sa main de l'épaule de Chloé et répondit en souriant légèrement :
"Alors j'espère que tout ira bien pour toi.
- Merci." Répondit Chloé qui voyait bien que Julie ne pensait pas totalement ce qu'elle disait mais qu'elle voyait bien (si l'expression peut être correcte) que quelque chose n'allait pas.
Lillian revint très rapidement avec les tikets et on pu rentrer dans le métro. Au fur et à mesure que le temps passait, Chloé se sentait de plus en plus inquiète, sentant que quelqu'un était en train de la suivre. C'est alors qu'aux alentours de la station St-Germain-des-Prés, elle vit un homme étrange entrer dans le métro, étrange parce qu'il avait une pipe aussi longue que celles que les indiens d'Amérique du Nord utilisent pour fumer le calumet de la paix. C'était d'autant plus étrange que personne autour ne semblait le remarquer.
"Alors, Chloé, dit alors Lillian. Tu habites où ?
- Ah ! Euh ! A Villa Coeur de Vey.
- C'est où ça ?
- Encore assez loin d'ici."
Sauf que Julie savait que cette rue se trouvait à Mouton-Duvernet (elle avait déjà fait des courses là-bas avec son frère et elle avait une bonne mémoire auditive). Elle se figura que c'était sans doute à cause de son stress que Chloé avait prit un métro qui aller l'ammener dans la direction opposée et elle se tranquilisa un peu. Finalement, le métro arriver près de Saint-Michel et les jumeaux décendirent.
"On se revoit demain alors ? Demanda Lillian à Chloé.
- Oui, naturellement, répondit Chloé en souriant.
- A demain alors.
- A demain."
Ils se quittèrent et, quand les portes du métro se refèrmèrent, Lillian demanda à sa soeur comment elle avait trouvé Chloé, personellement.
"Elle est très gentille, mais quelque chose ne va pas.
- Comment ça ?
- Tu ne l'a pas senti, quand tu étais dans le métro.
- Senti quoi ?
- Dans l'air, il y avait une mauvaise atmosphère, ça sentait le stress et l'angoisse à plein nez."

Le coeur de Chloé faisait terriblement mal, comme s'il était fait de plomb. Elle détestait rentrer chez elle, ça lui faisait peur, tout lui faisait peur là-bas, mais surtout le fait que son oncle perdait parfois la boule ... assez souvent en fait.
La rue Coeur de Vey était un rue assez étroite mais très longue et très sympatique. Chloé éprouvait beaucoup de plaisir à marcher dedans. On devait ensuite monter trois étages de du premier immeuble à droite, et on y était. Avant d'entrer dans l'appartement, la petite fille sortir un morceau de tissu de son sac et l'enroula autour de sa tête.
"Bonjour, dit-elle en ouvrant la porte d'entrée.
- Chloé ! Tu arrives juste à temps ! Dit son oncle qui était assit sur le divan, viens donc ici."
Chloé obéit donc et vint s'asseoir sur la chaise juste en face de son oncle. Ce dernier plaça alors un plateau d'échec entre eux et demanda à ce qu'on joues une partie.
"Mais oncle Pierre, j'ai du travail à faire ...
- Tais-toi ! C'est toi qui a les blancs alors tu jours la première."
Elle ne se fit pas dire deux fois et la partie commença. A vrai dire, l'oncle Pierre jouait très mal et Chloé n'avait jamais eu de mal à gagner, mais elle préférait faire exprès de perdre. Mais aujourd'hui, il joua si mal que Chloé, malgré toute la volonté qu'elle y mit, gagna la partie sans problèmes.
"Pourquoi est-ce que tu triches ? Demanda l'oncle en fronçant les sourciles quelques secondes après avoir été mit en échec et mat.
- Je n'ai pas triché.
- Si ma petite. Je t'ai vu avec ce pion tout à l'heure. Tu l'as échangé avec un fou !
- Mais c'est dans les règles, c'est parce que j'ai atteint ton côté du terrain avec lui.
- Aucun pion ne devrait servir à quoi que ce soit, jamais ! Les pions, c'est fait pour protéger les pièces les plus importantes, c'est comme dans la vrai vie. Alors comment ça se fait que tu puisses utiliser ton pion pour faire quelque chose d'utile, hein, petite tricheuse ?
- Je suis désolé, je promet de ne pas recommencer."
L'oncle la saisit alors par la taille. Il la coucha alors sur le sofa et dégaga d'abord sa robe, puis sa culotte. Il prit alors une baguette de bois et commença à frapper la petite fille de toutes ses forces. La douleur était d'autant plus atroce que l'oncle Pierre avait déjà frappé là hier soir et qu'il ouvrait des blessures qui avaient à peine eut le temps de cicatriser.
"Allons, contes les coups pour apprendre ta leçon ! Je n'entends rien ! Est-ce que tu n'apprends rien ?
- Un ... deux ... trois ...
- En allemand maintenant !
- Fier ... Fünf ... sechs ... sieben ... archt ... neun ...
- En anglais !
- Ten ... eleven ... twelve ... thirteen ... fourteen ...
- Et enfin, en italien !
- Quindici ... sedici ... diciassette ... diciotto ... diciannove ... venti."
Les coups cessèrent enfin. Chloé pu enfin se rhabiller, mais elle évita soigneusement de s'asseoir. Ses fesses lui donnaient l'impression d'être en feu et de toute manière, rester beout avec les mains jointes donnait l'impression à son oncle qu'elle était une petite fille modèle. Son oncla s'asseya de nouveau sur le sofa et lui dit alors qu'elle pouvait se retirer dans sa chambre.
Une fois dans sa chambre, la petite fille posa son cartable par terre, et prit dans un des tiroirs une bouteille que sa tante lui avait acheté. Elle bu alors une rasade et fit alors une grimace.
"Pouah ! Trop de canelle dans le thé."
Elle s'allongea alors sur le ventre et sorti ses cahiers pour faire ses devoirs. Mais elle n'arrivait pas du tout à se concentrer sur ce qu'elle avait à faire. Elle éprouvait une telle colère à cause de ce qui lui arrivait qu'elle avait simplement envie de tout casser, mais ne fut-ce que faire la moindre égratinure au moindre des objets de cette maison feraient monter son oncle jusqu'à 40, facilement. Et il allait surement lui demander de l'espagnol et du hollandais en plus.
Quelques instants plus tard, elle entendit quelqu'un frapper à sa porte et presque tous les muscles de son corps se crispèrent à la fois à la pensée qu'il s'agisse de son oncle.

Mais comment tu fais bon sang ?! XD
Je suis pas là 3-4 petits jours et..... CAAAAAArrrrrGGGGAAAaaaaaIIIiiiiiiSSSSooooooNNNnnnn !!!!!!!! lol

Je me les lis soit cet aprem soit demain, je dois y aller.
Ah et... je peux t'appeler vers quelle heure cet aprem ? Vers 18h c'était cool pour toi ? Et sur quel fixe ? Bisouuuuuuu

Hem, je sais que le dernier chapitre est bizzare, mais disons que samedi matin ... j'étais très inquiet vis-à-vis de pas mal de problèmes qui se sont accumulés pendant la semaine, mais que j'ai pu résoudre en quelque heures en fait. Je me suis donc vengé sur Chloé, mais maintentant que j'y penses, plutôt que de supprimer ce chapitre, je vais le garder et essayer de construire un bon développement à partir de ce que j'ai ici.

Mais heureusement, il ne s'agissait pas de son oncle, mais de sa tante. Chloé l'avait toujours apprécié car, contrairment à son oncle, elle ne la battait pas pour x raison. Surtout, elle n'était pas cinglée comme lui, même si elle était parfois un peu étrange elle-même. En attendant, ça faisait sacrément plaisir de la voir.
"Coucou Chloé, comment est-ce que ça va ?
- Oh, très bien tante Lucie ! Répondit la petite fille en souriant.
- Tant mieux alors, je vais aller préparer le dîner ... qu'est-ce que tu aimerais manger ce soir ?
- Euh ... on peut avoir du coucous s'il te plait tante Lucie ?
- Haha ! Demandé si poliment, il m'est impossible de refuser."
Elle quitta donc la petite fille qui se remit à son travail. Ce qui était étrange c'était qu'elle se sentait toujours bien après avoir été battu : elle se sentait euphorique et le monde semblait fait de coton (sauf quand il s'agissait de s'asseoir, bien naturellement). Elle fini rapidement ce qu'elle avait à faire et prit une autre rasade de la bouteille.
"Beurk, il faudrait qu'elle prenne du thé Lipton la prochaine fois." Dit la petite fille en s'étirant.
Maintenant qu'elle avait fini ses devoirs, elle se demandait si elle pouvait dessiner un peu pour se détendre ... ou bien lire, c'était tout aussi bien. Finalement, elle opta pour un Solitaire, un jeu qui ne l'avait jamais ennuyé.

Le dîné était toujours assez silentieux, surtout que Chloé devait toujours supporter la douleur des blessures qui étaient encore fraîches. Tante Lucie servit alors du couscous et des brocolies à son mari et demanda :
"Alors mon amour, comment était ta journée ?
- Nulle, on risque de manquer de carburan partout en France à cause de ces connards de grévistes.
- Allons, ils se battent pour leurs droits ... la retraite à 60 ans et tout ça.
- Moi, j'ai un droit à pouvoir librement circuler dans mon propre pays ! C'est bien gentil tout ça, mais quand on a 3 millions de français prévilégiés et surper protégés qui bloquent la France pour ne pas bosser deux ans de plus, je trouve que ça fait chier ..."
Il se tourna alors vers Chloé qui mangeait en silence.
"Et toi, ils font grève dans ton lycée ?
- Non, oncle Pierre.
- Tant mieux !"
L'oncle Pierre prit alors sa baguette et dit :
"Eh bien, il est temps de faire pénitence ! Allons mesdames, le dos à nu !"
On avait déjà essayé de s'opposer par le passé au coup de la pénitence qui tombait en faite de manière complètement alléatoire, mais on s'en était mordu les doigts ... ou plutôt, c'était les doigts qui en avait pati, c'est selon. Les deux femmes enlevèrent donc leurs chemises et les coups de baguette commencèrent.
"Récitez ! Ordonna Pierre, Chloé, ce soir, c'est de l'anglais.
- Our father, that are in Heaven ...
- Du français !
- Que ton nom soit sanctifié, que ta volonté soit faite ...
- Anglais !
- In earth as it is in Heaven. Give us this day our daily bread and forgive us our trespasses ...
- Lucie, français !
- Comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés.
- Ca suffit pour ce soir, vous récitez mal."
Facile à dire quand on est celui qui donne les coups de baguette, pensa Chloé, mais elle ne fuit pas naturellement part à son très cher oncle de cette prise de position méthaphysique et remit simplement sa chemise.
Le dîner reprit alors et tante Lucie servit alors de la glace à la pistache à Chloé qui était d'autant plus ravie qu'elle en raffolait. Elle était bien la seule qui en prenait, les adultes prenant toujours du café, et c'était tant mieux parce que ça en faisait toujours plus pour elle. Après le dîner, on se déplaça dans le salon. Vers cette heure-là, Chloé avait toujours l'impression de flotter sur un petit nuage, mais c'était assez désagréable si l'on considérait qu'elle voyait toutes sortes de choses étranges derrière.
Quand elle était dans cet état, son oncle ne la battait jamais ... surout parce qu'il adorait l'entendre conter en plusieurs langues différentes et que là, elle ne pouvait pas parler normalement.
Finalement, lorsque la pendule sonna 10h, tante Lucie indiqua à tout le monde qu'il était temps d'aller au lit. Comme Chloé tait complètement KO, on du la porter jusqu'à son lit dans lequel elle s'endormi assez rapidement.
"Chaperon ..." Murmura Chloé.
Il faisait tout noir dans la chambre et personne ne répondit.
"Hansel ... Gretel ... les gars ..."
Toujours pas de réponses.
"Pourquoi vous êtes jamais là quand j'ai besoin de vous ?"
Maintenant que Chloé y repensait, elle était bien moins malheureuse avec son vrai père, même avec le souvenir de la mort e sa mère ; au moins, elle gardait ses fesses intactes. Ca faisait maintenant neuf mois que ça durait et la petite fille avait envie de tout détruire, absolument tout autour d'elle. Elle aurait voulu mettre le feu à l'appartement, ç'avait été un de ses grands fantasmes, mais elle songea alors à sa tante Lucie qui ne s'en tirerait pas forcément, et ça, elle ne voulait pas que ça se passe ... la perte d'Emma avait franchement été assez.
Mais à côté de tout ça, elle avait pensé au suicide, mais elle n'avait jamais trouvé le courage de le faire. D'ailleurs, en cas de suicide raté, elle se dirait alors qu'avoir mal aux fesses valait mieux que d'être un légume. Elle continuait donc à vivre au jour-le jour, espérant arriver à sa majorité le plus rapidement possible.
Quoique, le plus agaçant était le fait que plus personne ne répondait lorsqu'elle en appellait à son inconscient. Pourtant, elle s'était donnée corps et âme (au sens figuré) afin de remette de l'ordre dans son esprit qui allait à la dérive, et ça n'avait pas été une mince affaire. La seule chose qui lui faisait réellement peur, plus que l'oncle Pierre en fait, c'était l'idée de replonger dans la folie et de faire des choses qu'elle pourrait franchement regretter par la suite. Ainsi, tel une araignée qui s'accroche à un mince fil de toile pour ne pas tomber dans la rivière, Chloé s'accrochait à la moindre parcelle de raison qui pouvait bien rester en elle afin de ne pas tomber de nouveau dans la dérive.

Aujourd'hui, c'est dimanche. Cela veut dire qu'au lieu de boire tu thé anglais "Tetley" en écrivant le chapitre (thé que j'aime vraiment en fait), je bois du thé "Lipton, infusion du Maroc", du thé à la menthe et à la canelle (même si je pense qu'ils auraient pu y aller un tentinet moins fort avec la canelle).

Autre soucis, se réveiller lui donnait toujours mal à la tête et mal au ventre. Mais le petit déjeuner lui redonnait toujours la forme et le fait d'aller à l'école était en fait plutôt une délivrance qu'une obligation. Sur le chemin de l'école qui n'était en fait qu'à 20 minutes à pied de chez elle, elle commença à bailler et à somnoler un peu. A vrai dire, elle avait passé une assez mauvaise nuit et elle avait encore des cèrnes sous les yeux.
"Chloé !" Entendit-elle.
Elle se retourna et vit trois filles s'aprpocher d'elle.
"Hey tout le monde, dit Chloé en souriant, comment est-ce que ça va ?
- Super, répodit l'une d'entre elle, ma mère m'a acheté la nouvelle robe trop ten-dance que je voulais depuis deux semaines.
- J'ai pu passer toute la nuit avec mon petit copain, bow chika bow-bow.
- Toute la soirée, j'ai pu me matter tous les films que je voulais et mes vieux sont pas venus m'emmerder."
Chloé aurait bien été tenté de leur dire qu'elle n'en avait rien à foutre, et même qu'elle trouvait qu'elles se comportait parfois comme de vraies pétasses, mais elle ne souhaitait pas revivre le cauchemard qu'elle avait vécu autrefois, alors, elle répondit en souriant :
"Vous en avez eu des soirées remplies, dites-moi en plus."
Flatter leur ego était aussi pas mal. Elles avaient vraiment l'air heureuse de raconter toutes leurs jolies petites aventures. Chloé les écoutait vraiment par courtoisie parce que ça lui donnait franchement envie de leur foutre des baffes. La liberté, c'est bien sympas (des millions de gens sont morts pour elle, alors c'est peu dire), mais y'a des moments où il faut s'arrêter. Est-ce qu'on laisse au pédophile la liberté de violer tous les petits enfants qu'il voit ? Est-ce qu'on laisse au meurtrier la liberté de tuer n'importe qui n'importe quand ? C'est peut-être pour cela qu'auparavant, on ne laissait pas les jeunes courir à droite à gauche alors qu'ils n'étaient même pas majeur : les parents avaient au moins un peu l'expérience du monde et savaient ce que leur gosses risquaient là-dehors ... mais c'est vrai que notre époque donne plutôt des parents une image de vieux emmerdeurs qui veulent seulement limiter notre liberté et notre ammusement.
On arriva assez rapidement à l'école, mais Chloé s'arrêta au portail de celle-ci.
"Tu rentres pas ? Lui demanda une des filles qui l'avait accompagné.
- J'attends quelqu'un.
- Qui, le prince charmant ?
- Ouais, c'est ça, le prince charmant, répondit Chloé en souriant.
- Ah, ben à plus tard alors, tu nous racconteras.
- Oui, à plus."
Beurk, le prince charmant. Quelle souvenir répugnant. En réalité, ceux qu'elle attendait réellement finirent par arrive au bout de quelques minutes, il s'agissait de Julie et Lillian. Quand ils aperçurent Chloé (Lillian du moins, mais il le dit à sa soeur), ils virent vers elle et lui serrèrent la main.
"Comment est-ce que vous allez ce matin ? Leur demanda-t-elle en souriant.
- Plutôt bien, lui répondit Lillian.
- Oui, on a passé une soirée film en famille hier, dit Julie en souriant à son tour. C'était vraiment sympatique.
- Et toi ? Demanda Lillian à Chloé, c''était comment ta soirée.
- Ah ... euh ... ben, la routine quoi. Mais on devrait se dépécher de rentrer en cours, sinon on sera en retard."
En effet, à quelques instants près, ils allaient être en retard. Le début des cours était toujours le moment le plus douloureux de cette début de journée pour Chloé, littéralement. Elle devait à la fois s'asseoir et appuyer son dos contre le dossier de sa chaise. Sa tante Lucie avait une crème spétiale (qu'elle tenait de sa grand-mère apparement) qui faisait vraiment des miracles sur les blessures, mais il n'empêchait qu'elles était tout de même assez douloureuses, le matin venu. Après qu'elle eut fait sa petite grimace du matin, son amie, qui se trouvait à côté d'elle lui demanda en chuchotant :
"Hé, Chloé, avec les autres, on a une idée pour se venger de "laveuglette".
- Ah ?
- Ouais, on va fouiller dans son sac pendant la récré et on va lui piquer ses cahiers.
- Ca ne sert à rien.
- Comment ça ?
- De un, c'est enfantin, de deux, elle peut très certainement t'entendre.
- Tu rigoles ! Elle est à l'autre bout de la classe. Et puis, c'est pas enfantin du tout, c'est de la riposte légitime.
- T'as jamais entendu l'idée selon laquelle les aveugles ont une ouïe très développée ? Non ? Eh bien c'est généralement le cas ... et je refuse de participer à ce petit jeu, ils ne m'ont rien fait.
- Allez, tout le monde va le faire.
- Si tout le monde sautait d'une falaise, je refuserait de le faire."
L'amie de Chloé fronça les sourcils.
"T'es de quel côté ? Demanda-t-elle.
- De vôtre, mais pas quand c'est pour faire des bêtises qui vont m'attirer des ennuits. Vois-tu, j'ai plutôt intérêt d'être sage avec mon oncle.
- Pourquoi, il va te priver d'ordi."
Chloé leva très légèrement sa chemise et montra un peu de son dos avec toutes les blessures encore assez fraîches. La fille juste à côté d'elle palit un peu et se couvrit la bouche avec les mains poru retenir un cri. Chloé remit sa chemise normalement et dit ensuite :
"C'est précisément pour ça, tu comprends ?
- Euh ... ouais, ouais, je comprends. Je me disais bien que tu devais bien avoir une bonne raison."
Non, en fait, l'idée de monter son dos lui était venu à l'esprit assez récemment, il y a dix secondes pour dire la vérité. Mais au moins, on ne lui tiendrait pas grieff de ne pas être "dans le coup" pour une fois. En attendant, le professeur arriva et le cours commença enfin, mettant fin à la plupart des discussions.
Vers la demi-heure, alors que tout semblait enfin calme, Chloé vit soudain Chaperon entrer dans la classe. Naturellement, personne d'autre ne la remarqua et elle s'avança vers la petite fille avant de crier :
"Chloé ! Sauve-nous !!!"